ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Les Français craquent pour les montres de luxe Mer 7 Fév - 11:26 | |
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- Les Français craquent pour les montres de luxe
[ 07/02/07 ]
Elles sont de nouveau dans l'air du temps. Les ventes de montres ont atteint un niveau historique l'an dernier en France. Elles ont bondi de 11 % en valeur, dépassant leur record de 2001, pour s'établir à 1,1 milliard d'euros. Cette dynamique a permis de tirer l'ensemble du marché français de la bijouterie horlogerie, dont le chiffre d'affaires a atteint 5,2 milliards en 2006, soit une hausse de 2 % après un recul de 1 % en 2005, selon une étude réalisée par Société 5 pour le Comité professionnel de développement de l'horlogerie, bijouterie, joaillerie et de l'orfèvrerie.
Les montres haut de gamme, en particulier, ont fait figure de cadeaux vedettes pour les fêtes de fin d'année : les pièces vendues entre 1.000 et 2.999 euros et au-delà ont progressé de 20 %, alors que le prix moyen s'élève à 86 euros. « Le luxe se porte bien, et cela concerne les achats des Français comme des étrangers », souligne Hubert Lapipe, l'auteur de l'étude. Le gros travail de création et de marketing porte ses fruits.
« C'est l'extraordinaire créativité des marques qui a donné envie d'acheter des montres, alors qu'on peut lire l'heure sur son portable », s'amuse Didier Guérin, vice-président du Comité et PDG du groupe qui porte son nom. Rolex a ainsi beaucoup communiqué l'an dernier sur ses montres en platine, tandis que Chanel ou Dior ont misé sur les diamants, tout comme Breitling.
Côté bijoux, dont le salon annuel s'est achevé hier soir à Lyon, le marché ne brille pas de tous ses feux : si les ventes en valeur sont restées stables, à 3,9 milliards d'euros, plus inquiétant, les volumes ont accusé un recul de 4 %. En cause, une chute de 9 % du nombre de bijoux en or. « La hausse du cours de l'or a affecté les ventes, reconnaît Guy Subra, président des détaillants et PDG du groupe Donjon. A produits égaux, une partie de nos clients n'a pas pu suivre la montée des prix ». Selon Didier Guérin, « la désaffection des marques, dont la communication est plus centrée sur l'horlogerie que sur la bijouterie », explique aussi ce recul.
L'argent est très en vogue A l'inverse, les bijoux en argent tirent leur épingle du jeu. Très en vogue, ils inscrivent deux records en 2006 : un niveau de chiffre d'affaires jamais atteint à 509 millions (+ 8 %) et, pour la première fois, des ventes en quantité supérieures à celles des bijoux en or. Si l'or ne séduit plus autant, les diamants continuent de faire rêver, tout comme les perles de culture, notamment de Tahiti.
Les bijoux fantaisie, qui représentent 45 % des volumes, voient, eux, leur chiffre d'affaires diminuer de 6 %. « Pour aller plus loin, il faudrait avoir le relais de plus de marques et de réseaux spécifiques comme Agatha ou Réminiscence, qui justifient des prix de 200 euros et plus, alors que l'essentiel du marché se fait dans des magasins de proximité », analyse Hubert Lapipe. DOMINIQUE CHAPUIS http://www.lesechos.fr/info/conso/4534665.htm _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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