Langue aux chats ...

Je n'arrive pas à retrouver qui a pu fabriquer ça... Je pense à Barbezat Baillot ...

Curieuse et inhabituelle construction ! Pas d'un grand secours une telle réponse . Je sors ....

étonnante en effet.

sur le coq semble inscrit un numéro de brevet non? ça doit pouvoir aider...

bonne recherche!

Si cela peut faire avancer le schmilblik :



Brevet présent aux radiations en 1904.

Merci One2wan ; une piste !

Pas du luxe, vu l'intitulé fort peu explicite : " moteur perfectionné pour montres de tous calibres " ! Des gens discrets, en somme... Fréquente cette stratégie, en matière de publication, à l'époque.

carlgustav a écrit:

Pas du luxe, vu l'intitulé fort peu explicite : " moteur perfectionné pour montres de tous calibres " ! Des gens discrets, en somme... Fréquente cette stratégie, en matière de publication, à l'époque.

Cela dit, on retrouve ensuite les infos facilement, il est bien sur la base de brevets.

Merci one2wan je n'aurais pas trouvé. J'ai passé des heures mais sans aucun resultat mais j'étais parti sur une mauvaise piste. Bravo !!!

one2wan a écrit:

Si cela peut faire avancer le schmilblik :



Brevet présent aux radiations en 1904.

aMicalement

Merci Chp ; moins patient que Zen , j'ai jeté l'éponge après 1 heure de recherches, infructueuses, bien sûr ...

Tomber, en rhabillage sur une telle réalisation, c'est pas du quotidien ! Vraiment singulier. L'intérêt majeur ayant motivé le dépôt, semble être l'alternative offerte entre rochet en vue, ou dessous, ainsi qu'une certaine liberté en matière de hauteur du ressort.

Un système très élaboré, vraisemblablement très robuste, si l'on se fie aux épaisseurs des parois de tambour et du fond.

A noter aussi la valeur diamétrale de la bonde rapportée, et ses incidences en matière de couple, accessoirement durée de marche.

Sympathique post, merci encore à l'auteur et aux intervenants.

Merci CHP ! Quelle doc ! Je suis toujours émerveillé C'est super . Ce calibre est donc intéressant à plus d'un titre.

Bonsoir ZEN, si tu fais des recherches dans ce sens, tu risques de trouver ton bonheur.

L'originalité de ce mouvement n'est pas particulièrement dans son moteur, mais dans son système d'embrayage par soulèvement (si ma mémoire est bonne), et tu devrais trouver des petits pignons coniques à cet effet (toujours si ma mémoire...).

Je l'ai vu chez un horloger qui en possède un et qui me l'a montré il y a environ 2 mois (c'est pourquoi je parle de mémoire).

Des photos de ce mouvement démonté seraient particulièrement intéressantes.

Tu as sans doute raison, Lutec's ! Un embrayage concentrique, type Geismar ou Pierce . Mais qui a conçu ce mouvement ?

Les mouvements Timing & Repeating Watch Co (Geneva) sont protégés par des brevets anglais ; je n'ai hélas pas d'image de disponible pour l'instant.

LUTEC'S a écrit:

Bonsoir ZEN, si tu fais des recherches dans ce sens, tu risques de trouver ton bonheur.

L'originalité de ce mouvement n'est pas particulièrement dans son moteur, mais dans son système d'embrayage par soulèvement (si ma mémoire est bonne), et tu devrais trouver des petits pignons coniques à cet effet (toujours si ma mémoire...).

Je l'ai vu chez un horloger qui en possède un et qui me l'a montré il y a environ 2 mois (c'est pourquoi je parle de mémoire).

Oui c'est vraiment une originalité absolue. Il manque hélas le ressort de remise à zéro du compteur

La partie chrono correspond au brevet 3224 de 1880 de Henry-Alfred Lugrin, horloger à New-York né en Suisse. Ce brevet a été utilisé par Waltham aux US, Timing and Repeating Watch Co en Suisse et Longines.

Longines 20H :



Waltham de 1886 :



Magnifique Timing and Repeating :



Un "Beaumont" (ChP ? ) passé sur la baie il y a 15 jours (avec le fameux moteur 8430 perfectionné ) :

Lugrin semble donc bien être le véritable inventeur de ce type d'embrayage concentrique

De par ce brevet anglais de 1880.

Cependant ,en examinant une photo du 20 H Longines, sur le Linder, on peut lire:" S PAT JUNE13 & OCT.3.76 "

Un dépot antérieur en Suisse ?  Vraisemblable, l'année 1878 marquant par ailleurs le début de production de ce calibre chez Longines, toujours selon Linder

Hummm...

Il me semble plutôt que Lugrin ait déposé successivement des brevets au gré des améliorations apportées à son chronographe. Le brevet inscrit sur le 20H serait le premier, celui de base, disons un brevet de "design". Ensuite, on trouve un brevet anglais en 1877 puis le 3224 de 1880 (et peut-être d'autres, intermédiaires ou suivants). C'est ce dernier que j'ai cité car je pense que le mouvement concerné par ce post est postérieur à 1880.

Après, les subtilités entre brevets, si quelqu'un se sent de s'y mettre...

Mais AMHA, c'est bien du Lugrin.

Le verso quadrature pourrait s'avérer intéressant... Peut-être...

http://chronographen.faszination-uhrwerk.de/Lugrin/lugrin.html

Il faut le moral, en effet pour " s'y mettre "....Surtout avec de vieux brevets.

Le lien ci dessus permet d'en constater une vingtaine.