qui etait max bill
Biographie
De 1924 à 1927, Max Bill étudie à la Kunstgewerbeschule (école des arts appliqués) de Zurich. Il y entreprend une formation d'orfèvre.
Après une conférence donnée par Le Corbusier, il s'inscrit au Bauhaus à Dessau. Il suit les cours de Josef Albers, d'Oskar Schlemmer, des peintres Paul Klee, Vassili Kandinsky, Lazlo Moholy-Nagy et de l'architecte Hannes Meyer qui avait succédé à Walter Gropius.
En 1929, il retourne à Zurich et exerce les professions d'architecte et de designer. Il crée l'affiche « Nogerkunst » pour la Kunstgewerbeschule qui attire l'attention.
En 1932, avec le peintre Jean Arp, il rencontre Piet Mondrian et Georges Vantongerloo dont l’influence l’amène à adhérer au mouvement "Abstraction-Création".
En 1935, Max Bill réalise « Ruban sans fin », sculpture inspirée de l’anneau de Moebius.
En 1936, dans le catalogue de l'exposition « Problèmes actuels de la peinture et de la sculpture suisses » du Kunsthaus de Zurich, il formule les principes de l'art concret. Pour Max Bill, « concret est le contraire d'abstrait : l'art figuratif est abstrait de la réalité, tandis que l'art non-figuratif, qui est une pure création de l'esprit, devient concret par sa matérialisation, comme une chose existant dans la réalité1. »
En 1937, Max Bill participe aux activités de l'association "Allianz" fondée à Zurich par le peintre Leo Leuppi. Le but de cette association est de regrouper tous les artistes suisses modernes et de les faire connaître par l'organisation d'expositions et l'édition de catalogues.
Dans le même temps, il collabore à l’édition complète des œuvres de Le Corbusier entreprise par l'éditeur suisse Gisberger. Cette collaboration l'amène à se rendre fréquemment à Paris. Il y édite un album de gravures « Quinze variations sur un même thème » inspiré du manifeste de l'art concret de Theo van Doesburg publié à Paris en 1930.
En 1939, il participe à l'exposition « Konstruktivisten » organisée à la Kunsthalle de Bâle.
En 1944, Max Bill organise l'exposition « Konkrete Kunst » à Bâle2 où il présente une cinquantaine d’artistes rattachés au courant de l'Art concret. La même année, il est engagé comme professeur de l'étude des formes à l'École des arts appliqués de Zurich.
En 1947, il réalise sa première grande sculpture « Continuité » et « Bildsäule (Colonne historiée) » qui sera détruite par des vandales l’année suivante.
En 1948, à Bâle, il organise une exposition sur le design qu’il intitule « Die gute Form ». Elle est présentée dans plusieurs villes européennes.
En 1949, il publie « La Pensée mathématique dans l'art de notre temps », ouvrage dans lequel il exprime sa volonté de créer un art rationnel et remplacer l'imagination « par la conception mathématique ». Il commence à peindre des tableaux de grand format au couteau et au cache pour obtenir des surfaces lisses et homogènes, ainsi qu'une facture impersonnelle.
En 1950, le Museo de Arte de São Paulo organise sa première rétrospective.
Il participe à la conception architecturale et pédagogique d'une école des beaux-arts destinée à prendre la suite du Bauhaus : « Hochschule für Gestaltung » (École supérieure de la forme), à Ulm (Allemagne).
En 1961, Max Bill fait partie du Conseil communal (législatif communal) de Zurich. En 1964, il est l'architecte en chef de la section "Eduquer et créer" de l'Exposition nationale de Lausanne et devient membre à titre honorifique de l'American Institut of architects. Durant la même année, il est appelé à Hambourg comme professeur pour l’environnement à la Staatliche Hochschule für Bildende Künste (École nationale des arts plastiques). Il y occupe la première chaire européenne concernant l'aménagement du territoire.
De 1967 à 1971, il représente l'Alliance des Indépendants au Conseil national (législatif fédéral).
De 1967 à 1974, il est professeur de l'Institut supérieur d'État des beaux-arts de Hambourg.
En 1972, il est nommé membre de l'Académie des arts de Berlin.
En 1985, il est nommé président de l'Association des Archives du Bauhaus de Berlin la même année.
Dans les années 1980, il reçoit des commandes de sculpture pour une compagnie d'assurances à Zurich, le siège social d'un fabricant d'automobiles à Stuttgart et celui d'une banque allemande à Francfort-sur-le-Main.
Max Bill est l'auteur de la gravure d'une pièce de monnaie commémorative d’une valeur de 5 francs suisses en 1987.
(source wikipedia)
Junghans 150 ans d’histoire
Junghans fête cette année ses 150 ans. Cette marque historique, qui a su traverser les décennies malgré les aléas de l’histoire, a gardé intact son aura et son prestige. Les traumatismes historiques, les crises et les changements de propriétaires, n’ont pas entamé son image. Elle célèbre sereinement en 2011 son anniversaire, entourée de ses modèles iconiques et ses nouvelles collections.
La marque est fière de ses origines et de son histoire qui s’est développée comme une saga familiale au coeur de la forêt noire. Née en 1861, Junghans est l’oeuvre d’un visionnaire Erhard Junghans issu d’une famille d’industriels. Conquis par les méthodes américaines qui savaient associer production de masse et précision, il fonde une manufacture qui fabriquait à ses débuts des composants destinés aux coucous, ces pendules caractéristiques de la forêt noire. Il rencontre le succès très rapidement, augmente sa production, engage de plus en plus d’ouvriers. Schramberg, la petite bourgade où la société est installée, devient vite le pôle industriel de la forêt noire.
« Junghans, die deutsche Uhr
Junghans, la montre allemande. »
En 1880, Junghans est considéré comme la plus importante manufacture horlogère de l’Empire allemand, avec ses 1 000 employés et une production de plus d’un million de pendules et réveils par an. Elle élabore en 1876 son premier mouvement manufacture pour réveil, le n° 10. L’exposition Universelle de 1900 qui se tient à Paris, marque sa consécration : Junghans remporte une médaille pour ses pendules de cuisine et ses montres de poche. Le logo de Junghans avec son étoile à 5 branches commence à faire le tour du monde. La succession de guerres et dépressions qui ont marqué la première moitié du XXème siècle, a changé la structure interne de Junghans, mais pas sa volonté d’innovation, ni sa recherche de précision. Cependant l’une de ses plus belles réussites est née de sa fructueuse collaboration avec l’architecte suisse Max Bill, l’une des figures du Bauhaus.
Après avoir dessiné en 1956 une pendule de cuisine très stylisée, le brillant designer crée en 1961 une ligne de montres encore emblématiques aujourd’hui du style de Junghans : quatre modèles d’une modernité incroyable, composés d’un boîtier rond, d’un cadran très lisible, d’un verre bombé, et d’une lunette pratiquement estompée. Des lignes d’une grande pureté qui font encore aujourd’hui les beaux jours de Junghans. En 1972 Junghans est le chronométreur officiel des jeux olympiques de Munich : une vitrine extraordinaire sur le monde. Sélectionné pour son avancée technologique, et la très haute précision de ses instruments, il prend en compte tous les indicateurs acoustiques, électriques et visuels, analyse leurs caractéristiques afin d’annihiler tout risque d’erreur dans les courses des athlètes.
En 1985, toujours à la pointe de la recherche, Junghans lance les montres radio-pilotées. Un immense succès et une technologie encore associée à la marque aujourd’hui. Après une période chaotique, la famille Steim, dont l’activité industrielle est basée en forêt noire, acquiert Junghans en 2009. Depuis lors, les nouveaux dirigeants s’attachent à valoriser tous les points forts de cette marque historique : ses 150 ans d’existence, sa collection iconique dessinée par Max Bill, son savoir-faire unique dans la technique de l’heure radio-pilotée, et surtout une fabrication allemande. Sa manufacture est un outil et un atout exceptionnel pour la marque. Elle lui permet de concevoir, dessiner, assembler à Schramberg l’ensemble de ses collections, voire même de fabriquer certains composants. Les nouveaux propriétaires de Junghans, soucieux de faire fructifier tous les atouts de cette marque historique, et sensibles aux racines de la manufacture en forêt noire, s’emploient à ouvrir pour Junghans une route vers le succès et la stabilité. Junghans compte parmi les grandes manufactures allemandes. Forte d’un passé historique, d’un savoirfaire élaboré au fil des siècles, elle assied sa stratégie actuelle sur la valorisation de son histoire et de son patrimoine horloger : des lignes identifiables et riches de sens.
(http://www.lofficielhb.com/article-horlogerie-bijouterie-joaillerie_165_junghans-150-ans-d-histoire.html)
Specifications
Dimensions : Ø 38 mm.
Epaisseur : 9mm
Mouvement automatique 800j-1, 28 000 vibrations par heure avec un absorbeur de choc incabloc.
Ce modèle est équipé du nouveau plexiglas revêtu de Sicralan et donc résistant aux rayures.
heureux je suis, une montre magnifique, peu courante et vraiment sympa, (seul petit defaut le packaging en carton un peu leger vu le prix),
la montre n'est pas tres grande 38 mm mais du fait de la grande ouverture de cadran ca passe tout seul. de plus le faite d'avoir un plexi et un fond bombé fait que la montre parait extremement fine.
les photos
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