Je ne saurais pas répondre à la question, ce n'est pas impossible.
En revanche, j'ai eu la chance de visiter la manufacture, et là je dois dire que j'en ai pris plein les mirettes. Peu de marques peuvent réellement s'enorgueillir du statut de manufacture. JLC en fait partie. Je crois qu'à part certaines pièces du cadran et les bracelets, j'ai vu tout ce qui compose une montre. De la barre de métal qui sera transformée en pignon, pont, ancre... à l'émailleur ou au graveur en passant par l'ébauche, le montage, la finition des mouvements comme des boitiers, la liste est longue très longue !
900 personnes, dixit JLC, travaillent au même endroit, c'est assez impressionnant à voir, même au compte-goutte : on a l'impression que ça n'en finit pas et que chaque porte poussée va dévoiler un secret, un trésor. JLC continue de fabriquer des mouvements pour d'autres, mais se recentre de plus en plus vers ses propres produits, qui après cette balade dans un autre monde, celui des horlogers, me plaisent de plus en plus aussi.
J'ai été impressionné par la vue, sous binoculaire (hé !), du calibre 101 en train de tourner. Il ne tourne pas très vite, mais à cette échelle c'est là encore très impressionnant. Une centaine de pièces, 1 gramme. Ouf !
Et ce beau tourbillon ou cette répétition-minutes... ah, vu d'aussi près !
L'atelier des grandes complications est fascinant.
Et le reste passionant.
Bien à vous.