Bonjour,
Merci Saturne pour ces précisions intéressantes au plus haut point !
Le rôle du point de fraisage est évident et je m'en veux de ne pas y avoir pensé, d'autant plus que j'avais parfois remarqué la présence de ces traits repères sur des balanciers d'échappements à cylindre.
Sur la photo du balancier Favre-Jacot, la position du piton et du point de fraisage correspondent à peu près, alors que sur celle du balancier Charles Rosat on remarque un gros décalage qui s'explique par le fait que l'axe a été changé, et donc la position du double plateau et de sa goupille.
Su ces Zenith de poche, lorsque la goupille est idéalement orientée dans une direction perpendiculaire à celle des 2 bras, le piton doit se trouver exactement sur bras situé vers soi lorsque la goupille est dirigée à gauche, mais il faut parfois corriger un peu car il arrive que le double plateau ne conserve pas tout à fait sa position lorsqu'il est chassé.
Ce que vous dites sur le balancier bimétallique non fendu me rassure, car je n'arrivais pas à comprendre comment dans ces conditions la compensation pouvait être assurée.
La comparaison avec les faux balanciers grill (et ils sont nombreux) est judicieuse, et là aussi à une époque j'ai eu du mal à comprendre, jusqu'au jour où l'explication m'a été donnée.
Comme quoi, le tape à l'oeil ne date pas d'aujourd'hui. Un bel exemple est aussi celui des calibres Billode destinés au marché turc, dont les énormes contre-pivots n'ont qu'un rôle décoratif et qui sont d'ailleurs absents côté cadran qui ne se voit pas.
La journée a bien commencé et je me sens un peu moins bête qu'hier !