ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: BREITLING Jeu 8 Sep 2005 - 8:03 | |
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- BREITLING
Sur la route et dans les airs Depuis qu'en 1979, Ernest Schneider a rachetéà Willy Breitling la marque homonyme créée en 1884 par le grand-père de ce dernier, l'aviation et l'automobile sont devenues des véhicules de communication destinés à souligner les prestations mécaniques de ce garde-temps swiss made.
Sites Internet : www.superconstellation.org - www.bentleymotors.com - www.breitling.com - www.cosc.ch.
Lui-même pilote, le fabricant de montres et spécialiste en microélectronique Ernest Schneider est un passionné d'aviation. Sur le toit du quartier général de la marque, inauguré en 2000 à Granges (Breitling Chronométrie se trouve à La Chaux-de-Fonds), trône désormais un véritable avion. La vue est majestueuse depuis une salle de réunion adjacente, elle-même voisine d'un bar et d'un barman bien généreux au dernier étage de l'immeuble aussi contemporain dans sa conception architecturale que dans le choix des £uvres d'art qui le décorent.
Le ton est donné lorsqu'on visite cet atelier d'horlogerie hors du commun. S'il est vrai qu'une Breitling n'est pas une Patek Philippe, ni une Audemars Piguet, ni même une Rolex, il faut reconnaître que, dans le moyen de gamme supérieur des «belles» montres suisses, Breitling occupe une position à part à cause du profil très clair que la marque s'est donné depuis une quinzaine d'années.
Tous les amateurs de montres vous le diront : après des décennies entières de bon travail, les produits de la marque Breitling étaient devenus très peu fiables. Aujourd'hui, le seul fait que l'ensemble de sa production soit certifiée COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres) donne une idée du chemin accompli.
Si, profitant d'une masculinisation de plusieurs modèles féminins, Breitling fait aujourd'hui du pied aux dames, environ 85 % de ses références sont encore des montres de sport de luxe le plus souvent lorgnées par ces messieurs.
Très masculin lui aussi, le prestigieux constructeur automobile anglais Bentley a volontiers accepté de s'associer à la marque (Breitling for Bentley). C'est qu'il lui trouvait suffisamment de savoir-faire et d'élégance pour évoluer ensemble sur les routes du haut de gamme.
Il faut reconnaître que, ces derniers mois, la mode du cobranding associant constructeurs horlogers et automobiles est devenu monnaie courante : Audemars Piguet et Maserati, IWC et AMG Mercedes, etc.
Une vieille liaison L'originalité de Breitling réside plutôt dans son association avec le monde de l'aviation, un lien de longue date. C'est comme fournisseur de compteurs de précision et de chronographes que la marque est entrée en contact avec l'aéronautique. A partir des années 1930, elle devient un des principaux producteurs pour des forces aériennes et de grandes compagnies aériennes civiles. Objet-culte, actuellement, pour tous les anciens pilotes et passionnés d'aéronautique, le Navitimer - montre-instrument avec règle à calcul circulaire - de Breitling a été lancé en 1952.
Plus proche de nous, en 1995, la marque lance l'Emergency, une montre-instrument multifonction pourvue, elle, d'un émetteur de secours miniaturisé fonctionnant sur la fréquence de détresse aviation 121,5 MHz. Ce modèle, qui coûte quelque euro 4.000, a sauvé 20 vies à ce jour, selon Ernest Schneider qui avait souhaité la mise en production de ce modèle entre-temps reproduit et vendu 20.000 fois.
En tout, la maison assemble et habille 135.000 montres par an. Son principal fournisseur de mouvements est le légendaire ETA (Swatch Group).
Breitling profite aujourd'hui encore de ses liens avec le monde aéronautique pour traduire les priorités qui y sont associées, priorités qui sont aussi les siennes : rigueur, innovation technique, fiabilité et performance.
Ce que la marque ne mentionne pas, c'est la frousse alliée à une joie rare qu'elle procure de temps en temps à ses meilleurs clients (le plus souvent des détaillants) lors de ses événements aéronautiques. Car Breitling gère une véritable flotte d'avions qui emmènent des passagers triés sur le volet pour un petit survol tranquille d'un paysage intéressant, une promenade dans les airs attaché debout sur les ailes de l'avion, une séance de désorientation à bord d'avions de chasse acrobatiques et de mini-engins qui en font autant à une vitesse inférieure, ou une escalade à 3.000 mètres d'où l'on vous lâche en chute libre pour regagner la base en parachute, ce dernier déployéà 1.000 mètres.
Dans les airs Pour autant qu'on fasse confiance à un appareil légèrement cabossé de 1955, une balade avec le Lockheed Super Constellation, ici rebaptisé Breitling Super Constellation, sera l'activité présentant le moins de risques d'avoir le c£ur au bord des lèvres. Le gratin de la clientèle belge était preneur dans sa quasi-totalité, lors d'un événement organisé pour elle cet été sur le petit aéroport de Buochs près de Lucerne en Suisse.
Alors que le vrombissement des quatre moteurs à hélices d'un des trois derniers modèles en état de vol sur la planète (et le seul en Europe) couvre les conversations dans l'immense cabine, les sourires se figent. Car, avec ses 15.000 heures de vol, l'appareil présente quelques signes de vétusté. Mais les responsables de Breitling rassurent tout le monde : ce bijou, construit pour répondre aux spécifications du légendaire Howard Hughes - qui ne se privait pas en matière d'exigences comme on a pu s'en rendre compte dans le film The Aviator de Martin Scorsese - est extrêmement bien entretenu. Il est encore considéré par beaucoup comme le plus bel avion de transport à hélices jamais construit. Le vol durera 20 minutes, envol et atterrissage non compris. L'avion aura consommé 700 litres d'essence et 20 litres d'huile pendant la balade.
Les amateurs sont déjà beaucoup moins nombreux pour les activités consécutives à ce petit vol pépère : une séance de voltige impressionnante en compagnie de la Breitling Jet Team avec ses cinq L-39 C Albatros (900 km/h en piqué, poussée 1.800 kg) - des jets d'entraînement militaire biplaces de fabrication tchèque - évoluant à toute vitesse à 3 m les uns des autres dans le ciel... Loopings, figures verticales, séparations, croisements : inouï, Messieurs, Dames !
Mais ce n'est pas tout. Breitling avait également prévu des promenades debout dans les airs sur les ailes d'un avion et, last but not least... un saut en chute libre à 3.000 mètres d'altitude pour une petite poignée d'amateurs, chacun d'entre eux étant évidemment solidement attachéà son moniteur.
Sur le petit aéroport de Buochs, les spectateurs retiennent soudain leur souffle : au moment même des sauts dans le vide se déclenche, à l'autre bout de la vallée, un immense orage accompagné d'éclairs et de coups de tonnerre plus bruyants encore que les moteurs du Super Constellation.
Heureusement, tout le monde rentrera sain et sauf à la maison. «Si l'orage s'était déclaré 30 secondes plus tôt, on ne sautait plus», confiera un moniteur en donnant une accolade d'adieu avant le retour à l'hôtel. Ah, ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines...
Serge Vanmaercke
Article apparu dans le Trends de : 8/09/2005 http://www.trends.be/fr/onlineTR/artikel.asp?datum=8/09/2005&week=36&seq=109&parentseq=0&show=TE%2FTE0536%2FTE0536-0961.xml&jaar=2005 Ce site est à retenir cer très bien fait _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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Invité Invité
| Sujet: Re: BREITLING Jeu 8 Sep 2005 - 13:35 | |
| la montre de madame,je voulais lui prendre une chopard ou une cartier, cest elle qui a voulue celle çi:[img] [/img][img]: [img] [/img] |
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