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 | | Sujet: ASSURANCES En Suisse, l’agence tous risques de l’horlogerie 11/6/2007, 12:24 | |
| - Citation :
- ASSURANCES - En Suisse, l’agence tous risques de l’horlogerie se nomme TSM par www.agefi.com
le 11 Juin 2007
Au dernier jour de l’EPHJ (lire «L’Agefi» du mardi 5 juin), le palais de Beaulieu bruissait encore au rythme des fraises à commande numérique. Les décolleteurs cachaient leurs verres d’absinthe derrière leurs étales de vis microscopiques. Les arpenteurs de Vacheron Constantin terminaient leur tournée bien après l’heure de l’apéro. Bienvenue chez les faiseurs de montres, là où les professionnels parlent aux professionnels. Halle 2, deuxième étage, un stand pas comme les autres. Casquettes, stylos, porte-clés. Une assurance est dans la place: la chaux-de-fonnière TSM. Le chiffre d’affaires a doublé en quatre ans
Ne cherchez pas, le nom n’a de sens que pour les horlogers, ou presque. «Nous assurons quasiment tous les acteurs de la branche, à l’exception de Swatch Group», lance en prologue Michel Micsiz, responsable risques spéciaux pour la Suisse romande.
35 collaborateurs, 35 millions de chiffre d’affaires. Le rendement semble correct pour une coopérative dont le but «n’est pas le profit à tout prix». TSM est née de la cuisse de l’horlogerie par un regroupement des artisans de La Chaux-de-Fonds. A l’origine, la compagnie se concentrait exclusivement sur le transport des produits horlogers de la ville du Corbusier. C’était en 1921. Depuis, l’assurance a étendu sa couverture, d’abord au Locle, puis dans toute la Suisse. Plus récemment, un nouveau pas a été franchi. L’arrivée d’un nouveau directeur, Edouard Fragnière, en 2001, a donné l’impulsion de la diversification vers l’international, cap sur les commodities et le transport maritime. Une direction dédiée à ce nouveau département est ouverte à Zurich et «l’entreprise a redémarré», signale Didier Magnin, conseiller. Dès 2003, la stratégie s’étend encore au show business, avec une solution destinée aux spectacles et au cinéma. Ils ont notamment assuré Johnny Hallyday et sa quasi-prestation genevoise, une partie du film Grounding et la totalité de Das Fräulein (Grand prix du Festival de Locarno 2006). En quatre ans, TSM a ainsi gonflé ses résultats de 15 à 34 millions de francs. Une exclusivité vient encore d’éclore dans les tiroirs de l’assureur: l’assurance VIP. Autrement dit une couverture «indisponibilité à remplir sa fonction» destinée à toutes les personnes importantes au sein des entreprises, patron charismatique, spécialiste ou opérateur qualifié. Le produit, lancé en début d’année, a été élaboré en partenariat avec le réassureur Swiss Re. Selon Michel Micsiz, l’offre serait la seule du genre en Suisse.
La concurrence se montre trop standard
Retour aux sources. La compagnie est née par et pour l’horlogerie au solstice de l’automne 1921. Le Syndicat patronal des producteurs de montres, à La Chaux-de-Fonds, a créé en son sein un département assurances transports basé sur la notion «tous risques». Une décision qui devait pallier l’offre «trop commune» des compagnies généralistes, peu amènes à considérer les besoins spécifiques d’un secteur dont les exportations se sont envolées après la Première Guerre mondiale. 17 horlogers locaux ont ainsi fondé une coopérative sous la dénomination Transports Société Mutuelle (TSM). Aujourd’hui encore, chaque client direct acquiert de fait des parts sociales de l’affaire. L’orientation métier étant restée la niche privilégiée, le temps et l’expansion de la branche ont fait de TSM l’assureur familial des horlogers. La clientèle est exclusivement constituée d’entreprises actives dans l’industrie et le commerce international. Et malgré la stratégie d’expansion, l’horlogerie constitue toujours le noyau de l’affaire. L’horlogerie a compté pour près de 30% des 14 millions de francs de primes encaissées au dernier exercice. Et vu le développement de la branche, gorgée de métaux précieux et de pierres non moins précieuses, la position de TSM n’est pas près de s’étioler. Ce d’autant que la valse des sous-traitants et l’ouverture aux marchés émergents a fait du transport un élément clé de la croissance des horlogers. Côté concurrence, les représentants de la compagnie présents à Beaulieu se sont montrés plus que sereins. «Nous n’avons pas peur du risque et notre chance est d’avoir des rivaux très standards», résume Didier Magnin, précisant que l’objectif n’est pas de maximiser les profits. «Il n’y a pas une seule police qui ne fasse l’objet d’un ajustement au moins tous les six mois», renchérit Michel Micsiz, appuyant sur la flexibilité indispensable pour répondre aux besoins des fabricants. Quant aux nouvelles divisions, les assureurs estiment ne pas affronter de concurrence du tout. Mais beaucoup reste encore à faire. Les univers du spectacle et du cinéma n’ont pas encore «développé le réflexe de l’assurance». Et l’assureur d’anticiper: «Il faudrait que nous puissions faire nos preuves sur un sinistre.» Des velléités de lobbying en direction de l’Office fédéral de la culture sourdent déjà du côté de La Chaux. A bon entendeur, Monsieur Bideau. Stéphane Gachet http://www.agefi.com /
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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