Bonjour/Bonsoir à tous
Pour mon 3'000 message, je vais prendre un peu de temps afin d'essayer de vous relater au mieux la visite de la Manufacture Zénith. Une grande opportunité qui m'a été accordée en relation avec la boutique Zénith officielle de Genève et de sa charmante directrice
Les photos n'ont rien d'artistiquement extraordinaires, elles ont été faites à l'aide de mon Samsung S6 Edge. Désolé pour la qualité moyenne des clichés, mais il est difficile de suivre un groupe, les explications, poser des questions, et encore dégainer le Nikon en même temps. Ce pourquoi je n'ai pas trimballé mon matos photos.
Dernière parenthèse avant de commencer, j'espère ne pas écrire trop d'inepties, car le grand oeil viendra à coup sûr lire ces quelques lignes...
Donc, 26.04.2016.
Habitant en région fribourgeoise et connaissant très bien Le Locle pour y avoir de la famille, j'arrive sur les lieux par mes propres moyens.
Il est précisément 09h07, la météo n'est malheureusement pas de la partie...
Je suis en avance car le début officiel des "hostilités" est prévu pour 09h30.
Je monte à l'étage et est accueilli à la réception.
On me propose d'attendre les autres participants accompagné d'un café/croissant dans un salon juste en face de la réception.
La pièce est orné de différents diplômes, récompenses, pièces diverses, tableaux, ... bref de quoi s'occuper durant ces quelques minutes d'attente.
Je profite également de cette attente pour immortaliser un wristshot devant l'emblème
Finalement les participants arrivent gentiment. Commençant par un Monsieur de Verbier venu également de ses propres moyens et suivi à peine quelques minutes plus tard par le bus des 7 autres personnes venant directement de Genève.
Une fois tout le monde avec son café/verre d'eau, croissant et autres, on s'installe autour de la grande table pour débuter à proprement dit la journée.
C'est le chef du service clients (SAV) très calé sur l'ensemble de la Manufacture et sur l'horlogerie en général qui va nous servir de guide tout au long de la journée.
Il commence par nous faire une introduction d'environ 20-30 minutes sur l'histoire de la Manufacture et de la marque Zénith.
Il nous présente notamment ce tableau d'époque qui représente l'ensemble du site qui compte aujourd'hui 18 bâtiments !
Une fois cette partie théorique et historique terminé, c'est l'heure de se mettre en marche à travers ce labyrinthe de couloirs, d'ateliers et de portes sécurisées.
Le début de la visite se déroule dans l'atelier et le bureau de R&D, prototypage, et développe de mouvements.
Evidemment dans ces lieux, les photos sont interdites.
Tout commence mentalement dans la tête des designer, les idées sont posées sur le papier et ils sont ensuite modélisés dans des logiciels 3D ultra sophistiqués.
Nous avons pu apprécier les nombreuses vues 3D d'un mouvement Christophe Colomb...
Une fois les pièces pensées, dessinées, et réalisées (on y reviendra plus bas), les horlogers-prototypistes assemblent les mouvements et les testent grâce à différentes petites machines (machines qui doivent parfois être inventées afin de permettre la réalisation de certains tests).
Si une pièce n'est pas tout à fait conforme lors de sa fabrication, hop elle repart dans l'atelier dedié. Et en 2-3 jours, la pièce (ou une nouvelle) reviendra corrigée. C'est là une des forces d'une Manufacture A/Z comme l'est Zénith.
Ces mouvements prototypes sont donc testés grâce à de nombreuses machines comme je le disais plus haut :
- simuler 5 ans de port en une semaine ? C'est faisable.
- une caméra capable de filmer 36'000 images/sec pour contrôler la cohérence d'un saut de (grande) date ? Également possible.
2 horlogers-prototypistes s'occupent de tester tout ça. L'un est spécialisé dans les mouvements Christophe Colomb connaissant parfaitement le module gyroscopique et l'autre est spécialisé dans les nouvelles technologies, comme les composants en silicium (ancre, roue d'échappement par exemple).
L'atelier est vraiment juxtaposé au bureau dans cette partie R&D
A savoir que bon nombre d'employés portent justement une montre prototype, c'était notamment le cas de notre guide du jour
Nous continuons notre visite...
Cette fois direction le départ de la chaîne de fabrication, la matière première.
Une fois traversé l'atelier des ébauches, nous voici à la genèse de la matière !
A savoir le laiton qui arrive par bandes de 2 mètres, d'épaisseur différentes.
Le petit atelier d'étampage comporte sauf erreur 3 presses montées sur amortisseurs dans laquelle l'opérateur va faire passer ces bandes de laiton pour y faire découper des plaquettes sous une pression de 60 tonnes !!
Les plaquettes munies de trous pour les fixer par la suite dans les machines CNC serviront à usiner ces plaquettes de laiton en platines et/ou en ponts suite à plusieurs étapes d'ajustage, de mise en épaisseur, de contrôle, etc...
Les bandes de laiton brut :
Quelques plaquettes et les déchets restants :
60 tonnes là bas dessous...
Les plaquettes qui viennent d'être étampées :
Une des étapes avant mise en ébauches de ces plaquettes :
On passe ensuite dans l'atelier des ébauches.
Petite parenthèse, dans le couloir se trouve encore les anciennes fenêtre typiques à carreaux, laissées comme vestige historiques de la Manufacture d'époque, de même que les piliers.
Les plaquettes sont introduites dans ces machines CNC à 3 ou 5 axes pour être usinées. De l'huile est aspergée afin de refroidir le processus d'usinage.
Chaque machine est pilotée par un opérateur qui se doit d'être précis au micron !
Dans cet atelier, il existe aussi des machines dites de transfert reliées entre elles (photo ci-dessous).
On introduit (à gauche sur la photo) les plaquettes et celle-ci passent à travers 3-4 machines comme en chaîne. Les plaquettes sont usinées en platines/ponts en seulement 8 minutes contre 40 minutes sur des machines traditionnelles.
Une fois l'usinage terminé, ces même machines lavent les platines et les ponts pour éliminer tous les résidus de matière.
A côté de cet atelier d'ébauche de série, se trouve l'atelier d'ébauche des prototypistes.
Cet atelier va fabriquer les ébauches de départ et de petites séries. Ils sont également munis de machines CNC de dernière génération.
Ils s'occupent de réaliser les plans techniques élaborés par le bureau de du département de développement visité au début.
Puis vient l'atelier des aciers dans lequel est usiné des petites pièces du mouvements, comme par exemple les bascules du chronographe.
Deux méthodes sont utilisées pour la fabrication de ces pièces :
1) l'étampage grâce à des blocs en fonte équipés d'une matrice et d'un poinçon. Grâce à la force de presse les morceaux de laiton/acier sont découper dans la forme voulue. Parfois en plusieurs étapes dans une étampes dite progressive.
Notamment pour la fabrication d'une bascule de chronographe.
Photo des étampes manuelles :
Matrice d'une étampe progressive pour fabriquer une bascule :
Voici la bande d'acier avec on voit les 15 étapes différentes de découpage :
A la fin pour fabriquer cette pièce :
Ici une autre matrice pour fabriquer un pont de chronographe :
Petit essai avec un morceau de papier. On voit bien la découpe parfaite du papier et la vraie pièce dans son petit bac transparent.
Certaines pièces sont fabriqués à la main et certaines dans des machines d'étampages, comme celle-ci :
2) la deuxième méthode est celle de l'électro-érosion, technologie récente permettant de façonner par exemple les dents d'une roue d'échappement.
Voici l'une des machines qui a du être réalisée pour permettre la fabrication de certains composants des mouvements Christophe Colomb.
Et dans le plateau ci-dessous, quelques pièces fabriquées par électro-érosion :
Notamment le cardan du module gyroscopique des modèles Christophe Colomb, là au centre de ma paume :
Ces ateliers d'ébauches sont vraiment fascinants, toutes ces grosses machines pour sortir de si petites pièces étalonnées au micromètre !
Quelques photos de plaquettes transformées en platines/ponts :
Un autre atelier séparé du bâtiment principal, s'occupe également de fabriquer les outils nécessaires aux horlogers.
Parfois les outils standards ne sont pas adaptés, ou l'horloger aurait besoin d'un outil sur mesure pour effectuer son travail dans les règles de l'Art et conformément aux exigences de la Manufacture. Aucun problème, des personnes sont là pour fabriquer l'outil idéal.
Typiquement ces supports pour mouvements sont également fabriqués par la Manufacture :
Ensuite nous sommes allés évidemment faire une petite visite dans un lieu mythique de la Manufacture...
Le galetas d'un des plus vieux bâtiment.
Un galetas célèbre pour tout passionné de la marque étoilée !
LE fameux grenier/galetas (appelé le comme vous le souhaiterez) dans lequel Monsieur Charles Vermot et son frère cachèrent plans, outils, étampes, etc... référencent minutieusement chaque objet et chaque opération de fabrication nécessaire pour la construction du célèbre mouvement El Primero
L'endroit est mythique, le lieu respire encore l'histoire, le tournant de la Manufacture. La poussière déposée depuis les années 70 vous relève les poils de tout le corps. On croit rêver, on ose ne serait-ce que toucher l'un de ces objets historiques de peur que tout s'évapore en poussières...
Mais l'histoire est bel et bien vraie, la preuve nous entoure en nous transportant à l'époque du miracle de l'El Primero...
Certains n'y verront qu'un grenier poussiéreux et bordélique, d'autres y verront la preuve et le reflet du miracle de l'histoire du chronographe mécanique...
Passé ce moment intense en émotions, nous revenons aux actualités et prenons le chemin de l'atelier de décoration.
Petit atelier, 2 hommes, 1 femme.
Ici on embellit la plupart des pièces, même celle qui ne seront même pas vues par le propriétaires !
Perlage de platine :
Effectué à la main sur des certaines pièces à l'aide d'une machine munie de tampons abrasifs
La décoratrice en plein travail...
Cotes de Genève, colimaçonnage, etc... tout se passe dans cet atelier.
Les Cote de Genève sont réalisées selon deux méthodes :
1) les pièces peuvent être fixées sur un support calé dans un étau et sont effleurées avec un papier abrasif monté sur un tasseau
2) seconde méthode c'est exactement l'inverse qui est aussi possible
L'artisan passe avec une légère pression de la main pour effectuer ces traits tirés, le geste paraît simple mais nécessite des années de pratiques et surtout des années d'expérience !
L'anglage aussi effectué dans cet atelier qui n'est pas qu'une simple décoration mais agit également sur le bon fonctionnement du mouvement. Le biseau formé est poli et permet des reflets captivant grâce à lumière.
Il y a aussi le diamantage qui est fait sur une machine munie d'un burin en diamant pour donner une forme voulue et une brillance absolue de la surface.
Puis on se déplace dans l'atelier de pré-assemblage.
Ici certaines pièces sont donc pré-assembler pour monter des "kits" qui seront ensuite envoyé à l'assemblage.
Plusieurs étapes primordiales sont réalisées dans cet atelier.
On équipe notamment les barillets de leur ressort et on enchasse les rubis synthétiques parfois à la main ! La pression doit être parfaite et constante. L'ébat lui aussi doit être optimal.
Cependant une machine automatisée permet aussi d'empierrer ces pièces.
Les rubis sont disposé sur un plateau, la vibration de la machine déplace les rubis et une caméra prend en photos ces derniers. Elle place ces rubis à l'endroit et un à un dans un espace de stockage et la deuxième partie de la machine prend les rubis pour les enchasser sur les platines
La machine est commandée par un automaticien.
Vient ensuite les ateliers un peu plus "horlogers".
Affublés de nos blouses transparentes
et de protection de chaussures bleus, le tout pour éviter la poussière, nous entrons dans l'atelier d'assemblage et de réglage
2 chaînes d'assemblage disposées de part et d'autre de l'atelier.
A droite la chaîne pour le mouvement Elite
A gauche la chaîne pour le mouvement El Primero
Chaque horlogère est responsable de monter un certains nombres de pièces. (je parle au féminin car j'ai vu bien plus de femmes
).
Chacune effectue un certain nombre d'opérations et chacune de ces opérations en série.
A la fin de son travail avant de passer les pièces à l'une de ses collègues pour l'étape suivante, les opérations venant d'être effectuées sont minutieusement contrôlées !
Au bout de chacune des chaînes de montage, on entre dans le local de réglage !
Ici horlogers et horlogères lubrifient le tout, posent et équilibrent le balancier/spiral avec son ancre et sa roue d'ancre.
Ils donnent réellement vie au mouvement et règlent précisément l'organe réglant.
Les mouvements sont ensuite disposés dans un chronoscope, 10 mouvements par machine, diverses positions, températures, etc...
Les résultats sont affichés à l'écran.
Lorsque les mouvements sont réglés, mouvement de base et fonction tel le chronographe, des opératrices s'occupent de poser les disques de quantième annuel, phases de lune et /ou grandes dates de certains modèles.
Puis avant de quitter l'atelier, tous les mouvements sans exception sont contrôlés un par un au microscope par la responsable qui est chargée du contrôle qualité.
Une fois cette précieuse étape terminé, il faut se rendre à l'atelier d'assemblage des montres.
Ici on va s'occuper de poser le cadran, les aiguilles et d'emboîter le mouvement.
Les aiguilles typiquement la trotteuse devra être galbée à la main par 2-3 opérateurs d'expérience.
A l'aide d'un petit cylindre et d'une lègère pression la trotteuse peut être galbée en son extrémité pour épouser la forme du cadran.
A deux pas de là sur un autre établi, une personne s'occupe d'emboîter le mouvement à l'aide de brides, il fixe la tige de remontoir à la bonne longueur et pose la masse oscillante.
Le tout effectué encore une fois dans des flux laminaires ne laissant rentrer la poussière.
On est au sommet de la pyramide, il s'agit d'être très méticuleux pour éviter de gâcher le travail effectué dans les ateliers précédents
La suite c'est l'atelier de pose des bracelets. Malheureusement pas de photos pour cet endroit que nous n'avons pas visiter par manque de temps.
Nous nous sommes plutôt dirigés vers le petit atelier de Haute Horlogerie.
Ici 3-4 maîtres-horlogers travaillent dans un silence de cathédrale.
Dans cet atelier, les montres sont assemblées de A à Z par la MEME personne !
Par ailleurs les montres revenant pour un service sont également dans la mesure du possible révisées par LA personne/ LE ou LA maître(sse
) horloger qui l'a assemblée
Sur la table à côté d'un des établi trônait une GFJ 150ème anniversaire ...
Et un peu plus loin, le mouvement d'une Academy Répétition minutes ...
Complication mise en route par notre guide pour notre plus grand plaisir.
Si bien que j'ai du faire un pas en arrière et reprendre mes esprits.... les émotions provoquées par le retentissement de cette si belle complication m'ont provoqué quelques esquisses de larmes
( PS : c'est là qu'après coup on se dit qu'on est vraiment "à la masse", mais je sais qu'ici je peux vous le confier
)
Et pour terminer à côté un plateau avec un tourbillon avec son quantième faisant le tour de la cage.
La suite de la visite nous a emmener voir le service clients (SAV).
Tout beau tout neufs dans des locaux rénovés récemment.
Les étagères sont remplies d'archives qui sont en pleine phase de numérisation.
Par exemple cette vieille "Bible" des années 30
On trouve également sur les étagères tout ce qu'il faut pour réviser un mouvement quel qu'il soit...
Voici des photos pour illustrer les stocks de pièces diverses.
Plus loin l'atelier du service clients avec des horlogers pour la plupart spécialisés. Certains révisent les mouvements simple 3 aiguilles et les autres les mouvements munis de chronographes.
Un coin de l'atelier fermé est équipé avec des machines servant au polissage des boîtiers.
Sur le même étage mais en face de l'autre versant du bâtiment, se trouve une petite salle de formation.
Ici notre guide (chef du service clients et formateur), forme justement les horlogers du monde entier sur tous les nouveau produits de la marque.
Le local est également neuf et habillé d'établi respirant la modernité.
Cette dernière partie, domaine de notre guide du jour fut donc la dernière partie de la visite.
Nous nous sommes ensuite rendu dans le couloir à côté de la réception pour immortaliser d'une photo souvenir notre petit groupe de visiteurs passionnés.
(n'étant que 3 clients sur 9 à porter une montre de la marque au poignet, je serai assez vite reconnaissable
)
Puis nos aiguilles indiquant une heure bien avancée pour le repas, nous nous sommes rendus dans une pièce toujours à côté de la réception pour nourrir nos estomacs grâce à une magnifique table de repas préparée avec soins
Le tout terminant par une succulente crème brulée ...
Une fois les panses bien remplis de toutes ces bonnes choses, la dernière heure fut un peu plus "récréative" avec la présentation et l'essayage de quasiment TOUTE la collection !
Nous sommes revenus dans la pièce du début, ce magnifique salon et tous assis autour de la grande table, le Manager produits nous a sorti ces 10-12 boîtes de 8 montres pour nous présenter des garde-temps tous plus beau les uns que les autres...
Et c'est là que vous trépignez d'impatience pour les photos....
Malheureusement j'en suis sincèrement désolé, mais n'ayant pas pensé prendre autant de clichés durant la visite, mon précieux téléphone s'était éteint
Navré mais c'est très sérieux
Autant vous dire que certains essais ont été assez concluants. Aucune CHI féroce sur le moment je l'avoue mais des modèles bien sympas à garder en mémoire lors de l'achat d'une deuxième pièce de la marque.
Notamment les nouvelles Elite 3 aiguilles avec leur mouvement 6150 double barillets à force constante de 100h de réserve de marche et la El Primero 36'000 VpH en 42mm. J'ai également essayé la 38mm que j'aime beaucoup en photos mais que j'ai trouvé quand même un peu trop petite, pas forcément à cause de mon poignet mais le cadran avec ces sous compteurs me paraît un peu trop "étriqué". Les compteurs du chronographe et de la petite seconde auraient du être un poils plus petits selon moi.
Un essai marquant également a été celui de l'Academy Georges Favre-Jacot 150ème anniversaire (la même que postée en image un peu plus haut) avec son boîtier en or rose, sa finesse (vu la technologie de la pièce) et son incroyable transmission par fusée-chaîne à force constante.
C'est incroyable de remonter cette pièce....
En tournant la couronne, le resserrement du ressort fait tourner le barillet qui déroule la chaîne qui va s'enrouler entre 1h et 2h autour de la fusée.
Lors de la marche, le ressort voulant reprendre sa forme initial, va entraîner la chaîne qui va gentiment se dérouler de la fusée pour s'enrouler autour du barillet et ainsi dispenser de manière constante l'énergie déployée par le ressort...
Fantastique !
Au terme de cette heure d'essai, il était environ 15h30.
Nous avons tous reçu un certificat personnelle de visite de Manufacture
Ainsi que divers petits cadeaux, "goodies" si vous préférez. Un petit avion réplique de celui utilisé par Louis Blériot en 1909 lors de son exploit, un petit fascicule comprenant une bonne dizaines de cartes postales représentant de vieilles affiches publicitaires de l'époque, un petit livre de 60 pages expliquant les divers ateliers de la Manufacture ainsi qu'évidemment le dernier catalogue 2016 des nouveaux modèles
J'espère que vous avez apprécié la lecture et les images du compte-rendu de visite de cette merveilleuse Manufacture historique et étoilée
En vous souhaitant une excellente fin de week-end et une très bonne semaine chers amis passionnés...
Zénith forever