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| Sujet: Swiss made, ce label qui inquiète tant les petits horlogers Dim 08 Juil 2007, 17:16 | |
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- «Swiss made», ce label qui inquiète tant les petits horlogers
RÉGLEMENTATION Réunie aujourd’hui en assemblée, l’industrie horlogère helvétique devrait approuver le renforcement des critères de production des montres estampillées «qualité suisse». Mais l’initiative ne fait pas l’unanimité.
FLORENCE NOËL | 28 Juin 2007
La Suisse, ses vaches, son chocolat et ses montres. La carte postale idéale d’un pays et de son savoir faire unique. Un savoir faire qui, pourtant, se voit de plus en plus menacé dans le secteur horloger. En quelques années, le terme «swiss made» s’est peu à peu galvaudé notamment par l’usage toujours plus fréquent de composants chinois. Aujourd’hui, il est désormais possible d’estampiller de ce label de qualité une montre dont la moitié des composants, seulement, a été réalisée en Suisse. Une situation dont ne se satisfont plus aujourd’hui certains membres de la Fédération de l’industrie horlogère, le groupe Swatch en tête, qui souhaitent un renforcement drastique de cette réglementation. Réuni en assemblée, le secteur devrait approuver aujourd’hui le texte final de ce durcissement du «swiss made», au grand dam des petits horlogers indépendants. Explications.
La proposition
Aujourd’hui, une montre obtient le label «swiss made» si 50% de son mouvement est fabriqué en Suisse, l’emboîtage ainsi que le contrôle final devant également être effectué dans le pays. Réunis dans l’ordonnance du Conseil fédéral sur l’utilisation du nom Suisse pour les montres, ces critères seraient revus à la hausse en cas d’acceptation du projet de la Fédération de l’industrie horlogère. A l’avenir, une montre mécanique pourra être estampillée «swiss made» lorsque 80% au moins du coût de sa fabrication sera imputable à des opérations réalisées sur territoire helvétique. Un taux 60% sera demandé pour les montres électroniques. Concernant les mouvements mécaniques, le taux actuel de 50% de la valeur des pièces constitutives qui doit être de facture suisse passera également à 80% tandis que celui des mouvements électroniques s’affichera à 60%. Si cette révision est adoptée aujourd’hui, sa mise en œuvre ne devrait toutefois pas être immédiate. Outre l’approbation par le Conseil fédéral, la nouvelle réglementation devra également recevoir l’aval de l’Union européenne, le texte faisant partie des accords de libre-échange. Reste que cette dernière pourrait se montrer réticente. En avril dernier, la presse alémanique relevait en effet que ces critères étaient jugés par la Commission européenne comme protectionnistes. http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/economie/economie__1/(contenu)/100723 _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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