Actu: Trahis par les téléphones portables

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Les neuf cambrioleurs de la bijouterie Valer à Nancy en janvier 2016 comparaissent depuis hier. Ils reconnaissent les faits, et avaient déjà opéré à Strasbourg, quelques mois plus tôt.


« Ne nous y trompons pas. Ce sont des délinquants de haut vol, qui voudraient aujourd’hui nous faire croire que leur cambriolage était décidé de manière spontanée. La nature même de l’opération et le montant des butins sont là pour nous rappeler qu’il n’en est rien ». Avocat de la bijouterie nancéienne Valer, Me Eden Pontida a conclu hier de sa plaidoirie devant la JIRS la première journée du procès des auteurs de deux cambriolages commis à Strasbourg (15 novembre 2015) et Nancy (26 janvier 2016). Neuf hommes originaires des Balkans ou d’Italie, concernés à des degrés divers dans ces vols aux butins spectaculaires : près de 600.000 € à chaque fois, des montres de luxe et des bijoux raflés en quelques minutes à peine.

Le mode opératoire était similaire : des repérages dans les semaines précédentes, des rideaux métalliques forcés de nuit avec un cric ou un vérin hydraulique et des vitres anti-effraction fracturées à la masse. Des opérations menées avec efficacité et pragmatisme. Chaque rôle avait été défini en amont entre les repérages, les chauffeurs, les hommes aux aguets et les malfaiteurs appelés à opérer avant la fuite.

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2017/07/05/trahis-par-les-telephones-portables