- ZEN a écrit:
- Oui cela pose aussi le problème des nouveaux composant tels que le silicium oxydé et les matèriaux photosensibles . Sont-ils dignes de l'horlogerie traditionnelle ? Qu'est-ce d'ailleurs que l'horlogerie traditionnelle ?
Le carbone, le tantale, le titane, la céramique sont ils assez "nobles" ?
Horlogerie traditionnelle ?.. Des mouvements purements mécaniques,
avec plein de petites pièces qui bougent dans le but de donner l'heure ?
On peut aussi voir dans "traditionnel" un certain conservatisme,
un immobilisme... Un truc comme "c'était mieux avant... snif !"
Quand on voit les montres super compliquées ne serait ce que celle de L.Leroy, fabriquée pour l'Exposition Universelle de 1900
(la Leroy 01), je me dis que nous n'avons pas apporté beaucoup plus depuis.
Même si la Patek (version poignet) avec toutes ses complcations est une autre
forme de synthèse de ce qui se fait de mieux, y a t il une si grande différence
entre ces deux pièces d'un siècle d'écart ?
Traditionnel ne veut pas dire nécéssairement regarder par le petit bout
de la lorgnette le monde de l'horlogerie.
On peut aussi être currieux. Voir ce qui se fait autrement, ailleurs.
Et regarder quels avantages on en retire ou pas.
Bien qu'en en ayant déjà parlé, et pour rester dans le sujet, je reviens sur
la Seiko QP Premier. En étant simplement pragmatique, cette montre est
bien pratique. Avec ses 4 ans de réserve de marche, nul besoin de la remonter tous les jours, ni de la porter en permanence. Elle se met à la date seule, comme une grande, les mois s'enchaînent, et pis un petit coup à gauche et à droite et hop ! A l'heure ! (pas pil-poils, elle dérive un tout petit peu de quelques secondes pas mois). Pour mémoire, le mouvement
est composé de 232 pièces (dont 110 pour la date si ma mémoire est bonne),
16 rubis. C'est pas un mouvement des plus basique.
Le cadran est très bien fini, il a une belle profondeur, et tout est ajusté à sa place.
Elle est en partie produite en Chine... Aïe !
Mais le chinois n'étant ni plus ni moins cons que nous, finalement, je m'en tape
d'où est fabriquée la boîte, le cadran, le mouvement (au Japon), etc...
Ce qui compte c'est que cela fonctionne.
J'apprécie énormément cette tocante. Comme beaucoup ici, je suis plus sensible
aux mouvements purements mécaniques, pour leurs tic-tac, les remonter
à la main ou via le rotor (un petit côté rituel), sentir le dit rotor tourner.
J'y vois une certaine poésie.
Mais ce que je ne veux pas, c'est porter des œillères.
Ni me limiter à une seule source de production... Suisse.
Au risque d'être un poils HS, par curiosité et parce que la chose me plaisait,
j'ai acheté une Armani (Ouuhh !
à heures sautantes, rectangulaire.
Le mouvement est effectivement chinois. Et alors ?
Elle tourne impeccablement depuis 3 mois, ne retarde ni n'avance de manière significative. Le mouvement est un Sea-Gul, bien fini.
J'avais préparé une "revue" dans le but de vous la présenter. Pour le moment j'avais renoncé devant les réactions épidermiques que ce genre provoque,
n'étant pas là pour créer des polémiques stériles.
Mais à y repenser, pourquoi ne pas la mettre en forme cette revue ?
Moi c'est l'objet montre qui m'intéresse, et la petite complication des heures sautantes.
L'aspect "couture", légitime ou pas, je m'en moque.
Et j'y vois l'avantage de vous dire de part le vécu avec elle,
ce que j'en pense, moi, des productions chinoises.
A bientôt,
Don