Bonjour à toutes et à tous.
Je suis assez avare en revue et c'est un tord... Aussi je souhaite profiter de ma récente acquisition, de ce qui est le "pinacle" de ma collection à ce jour, pour partager avec vous les sensations et le plaisir ressenti autour de cette pièce.
Je vais être bref mais j' espère susciter l'intérêt à la lecture.
Bref, commençons par la montre en elle-même :
La montre : Un petit wristshot pour commencer cette première rubrique :
Il s'agit d'une FP Journe Résonance de 38 mm avec un mouvement laiton.
Platine avec cadran or couleur jaune.
La montre date 2002 et constitue donc les premières séries avant le passage aux mouvements "full gold".
Pour tous ceux qui souhaitent rentrer plus en profondeur dans l'histoire de cette montre (des premières souscriptions aux derniers modèles), je ne saurais que trop vous conseiller :
1. de lire cet article écrit (uniquement en Anglais) par TheJourneGuy.
Lien ici (article en 2 parties) : http://thejourneguy.com/traveling-through-time-with-f-p-journes-resonance-part-1/
2. consulter le premier catalogue de 2003 qui est à la fois instructif (un rappel de l'histoire) et assez graphique (permet de voir les différents modèles disponibles pour ces premières séries notamment) : https://www.fpjourne.com/catalogues
C'est une montre que je trouve très désirable. D'autant plus désirable que l'on en trouve pas non plus à tous les coins de rue (de mémoire, moins de 400 ex. faits sur les 4 années de production et pour toutes les combinaisons de couleur de cadran et de matériaux pour la boite).
A dire vrai, mis à part sur Instagram, je ne l'ai vu que lors de mon achat ...
L'histoire : Ce que j'ai aimé de suite autour de cette montre est l'histoire qui l'accompagne et le fait que cette histoire soit encore en mouvement ; je m'explique : acheter une pièce d'horlogerie qui incarne une démarche (ici : reprendre d'anciennes recherches et les appliquer à une montre bracelet pour en faire une pièce importante dans la construction de la marque).
Que le phénomène de résonance soit, dans les faits, réellement visible dans cette montre : je ne sais pas. Néanmoins, quel plaisir de voir cette cinématique à l'arrière de la montre et d'écouter ces 2 deux mouvements battre de manière synchronisé. Pour le voir, je vous invite à regarder une petite vidéo que je viens de faire sur Instagram (mon nom est @ThomasCinsta) avec un ralenti.
Au delà de la technique, la poésie et l'histoire autour de cette recherche ont été pour moi un facteur différenciant dans cette acquisition. En somme, elle incarne quelque chose pour moi. Et cette satisfaction intellectuelle est d'autant plus présente que cette histoire est encore en marche (cf. la collection actuelle).
Poser la main sur un modèle en laiton était aussi un objectif : j'aime le fait que cette montre ne soit pas la "cible" de FP. Journe et donc qu'elle incarne ses efforts à la rendre "parfaite" à ses goûts.
J'ai enfin eu la chance de mettre la main sur ce modèle via une vente publique à Paris dans une maison bien connue de la rue Drouot.
Après un an à la regarder, j'ai donc sauté sur l'occasion.
Pourquoi ce modèle ?
Il est pour moi iconique (Platine et Or couleur jaune pour le cadran) et la taille est absolument en parfaite cohérence avec la montre ainsi que mon petit poignet. J'ai essayé presque toutes les autres 40 mm et ce n'était pas pour moi (Ruthénium, Séries 2 et 3 "normales", Tokyo Edition ...).
Après un mois au porter : L'impression d'avoir une pièce d'histoire (c'est une petit peu ronflant mais l'esprit est là
).
Les proportions sont incroyablement cohérentes et la montre en elle même est, de ma vision, d'une proposition parfaite :
- les 38 mm constituent une taille parfaite à la fois pour mon poignet et pour la montre (le mouvement occupe toute la montre ce qui est presque rare désormais ..),
- la construction fait penser à un gousset miniature que l'on porterait au poignet. La montre est également très fine ce qui la rend encore plus élégante et agréable à porter,
- la construction du mouvement en lui même permet d'admirer presque graphiquement le passage de la force motrice du barillet aux trains de rouages de ces deux mouvements qui cohabitent dans cette petite boite
.
Une montre discrète également. Personne ou presque ne sait dire de quelle montre il s'agit mais personne n'est indifférent.
Enfin, il est vrai que ces cadrans de première série sont à tomber : ils ont de la granularité, des reflets (...) qui leurs confèrent une présence incroyable au poignet.
Un défaut : la couronne à midi peut parfois donner un peu de fil à retordre lorsque l'on remonte la montre. Disons qu'un combat se joue et parfois, la montre gagne et vous vous arrêtez à un remontage de 30 h et non 40h ahah
Les traditionnelles photos : Pour finir, quelques photos prises en situation aujourd'hui.
J'espère que vous avez apprécié cette brève revue autant que j'ai pris plaisir à partager avec vous mon enthousiasme sur cette pièce.