NIKON dévoile une montre en hommage au NIKON F pour son 60° anniversaire

Ah, les Nikonistes...  Mon patron qui a quelques merveilles dont certaines utilisées du temps où il était reporter, a conservé son F2 qu'il estime avoir été son meilleur boitier. Et, lucide, il dit aussi, "nous les Nikonistes, on est un peu snobs". Mais il y a de quoi. Du coup, je les ai collectionné. Mon boitier préféré c'est le FM2. La dernière fois que j'ai enroulé une péloche, il y a deux ou trois ans, c'était avec celui-là. Le Nikkormat que je possède, je l'ai racheté à une copine plus âgée qui avait été hotesse de l'air chez Air France. Avec un 50 f/2 pré AI. A la bague en bon acier porte filtre complètement défoncée... Quand je lui ai demandé dans quel trou d'air elle l'avait démoli, elle m'a dit : "ah non, j'ai assommé avec mon petit ami de l'époque qui regardait une collègue d'un peu trop près"... Bin, il marche toujours 50 ans après, cellule impeccable et juste ! Un tank ! Par contre, je ne sais pas combien de points de suture le gars a eu... Parce que bon... 

Tiens, ça me fait penser à mon Minolta 135 STF f/2,8 (T4,5) que j'avais fait tomber par terre sur du carrelage...  Moche... Par contre, des images sublimes avec son double système de diaphragmes. Faudrait que je le réessaie sur mon Sony Alpha 850...

Le meilleur Nikon fut le DP.12.
Le meilleur F avec le UD était aussi une merveille.
J'ai eu environ une centaine de Nikon ... tout fourgué avant le désastre du Net !!
Histoire de :


Ci dessus un des rares F2 Titan avec son UD.

DP12 ? C'est un viseur de F2 ça ? Qui a donné une version spéciale d'icelui n'est-ce pas ?

Nous croulons déjà sous les modèles de montres , dont beaucoup n'ont aucun intérêt esthétique et /ou technique .

Pourquoi en rajouter encore , sans aucune nécessité ?

Bruno_DN a écrit:

Minolta, dommage. Belle marque. Mon premier boitier sérieux dans els anénes 80, un x700. Puis plus tard, un des premiers Dynax 9, leur dernier boitier pro. Très bonnes optiques si on mettait le prix dedans, mais ils ont foiré leur stratégie en investissant massivement dans l'APS et en ne faisant pas de recherches sur le numérique. Et l'autofocus très longtemps resté à câme. Zzzzzz, zzzzz tktktkt zzzzz tk'... Pffff... Dommage. Vraiment. Un des derniers fondeurs de ses propres verres. J'ai quelques cailloux "Apo G" qui sont restés assez excellents. Bon, c'est Sony maintenant. Et ça assure bien. Très bien même avec leur nouvelle monture E.

Je ne suis plus l'actualité photo depuis que je suis passé à la vidéo et aux gros bidules, dire que je me plaignais parfois du poids de mon barda photo... Maintenant, je ne dis plus rien. Je serre les dents. Mais Nikon avait du retard sur la vidéo par rapport à Canon (dont je n'aime pas la colorimétrie native) et à Sony à l'époque. Ils ont refait leur retard ? En tout cas, sur les spots vidéos, quand c'est équipé avec du DSLR, c'est exclusivement du Canon et du Sony.

Mais j'ai beaucoup de vieux Nikon en collection. Des Nikkormat, des Nikon FM, FM2, F3, F4, F5. Superbes bestioles qui ont marqué leur époque.

 Je crois que les optiques Minolta sont compatibles Sony Alpha? Les viseurs Minolta étaient réputés, il me semble, j'ai aussi un X700 dans un coin...

J'ai envie de dire chacun son métier... Le resultat est a l'avenant d'ailleurs

Paulo Dulac a écrit:

 Je crois que les optiques Minolta sont compatibles Sony Alpha? Les viseurs Minolta étaient réputés, il me semble, j'ai aussi un X700 dans un coin...

Sony a repris la monture "A" de Minolta. Puis Sony a développé la monture "E" avec visée électronique. Ils développent plus cette dernière monture que la A à priori. Il n'y a plus que quatre modèles de réflex à visée traditionnelle chez eux. Le "vieux" A99 et le plus récent A99 II, typés professionnel, un A77 expert/semi pro. et un dernier, A68, plus grand public. Je ne sais pas si ces appareils sont compatibles avec les optiques Minolta avec AF à câme. Il faudrait que je regarde les fiches techniques.

Correction. En regardant les fiches techniques, il y a de la visée électronique aussi sur cette monture. O tempora O mores...

Les viseurs Minolta étaient assez exceptionnels de luminosité, le Dynax 9 étant une référence en larguant même les derniers réflex Leica R8/9 sur cet aspect. Et surtout, pour moi, les Minolta à l'époque avaient des gestions du flash, des hautes vitesses en fill-in comme des synchros lentes dont j'avais beaucoup besoin alors, parmi les meilleures. D'où ce choix, un peu hors des sentiers battus.

Bruno_DN a écrit:

Les viseurs Minolta étaient assez exceptionnels de luminosité, le Dynax 9 étant une référence en larguant même les derniers réflex Leica R8/9 sur cet aspect. Et surtout, pour moi, les Minolta à l'époque avaient des gestions du flash, des hautes vitesses en fill-in comme des synchros lentes dont j'avais beaucoup besoin alors, parmi les meilleures. D'où ce choix, un peu hors des sentiers battus.

Pour larguer la visée du "Panzer" ( nom donné au R8 ) fallait pas trop se casser la tête. Une vraie daube cet appareil.
Toutes les agences de presses photos ( j’évoque une époque ou il fallait, à la fois, savoir faire une photo et dominer son appareil ) étaient uniquement équipées de trois marques :
Leica M, allant du MP au M6 ( mais tous les reporters photos, absolument tous avaient un M-3 et son 35 et bossaient en hyperfocale )
Nikon des premiers TLM aux F4
Canon du F1 aux derniers puissants EOS.
Les reporters d'images de magazines bossaient en principe au format carré, donc Rolleiflex 2,8 Planar ou 2,8 Xenotar.
L’élite bossait au Blad ... mais pas dehors pour la presse.
Le reste .... bof ... à moins de prendre les redacs chefs des agences pour des blaireaux de seconde zone !

Arno a écrit:

Pour larguer la visée du "Panzer" ( nom donné au R8 ) fallait pas trop se casser la tête. Une vraie daube cet appareil.
Toutes les agences de presses photos ( j’évoque une époque ou il fallait, à la fois, savoir faire une photo et dominer son appareil ) étaient uniquement équipées de trois marques :
Leica M, allant du MP au M6 ( mais tous les reporters photos, absolument tous avaient un M-3 et son 35 et bossaient en hyperfocale )
Nikon des premiers TLM aux F4
Canon du F1 aux derniers puissants EOS.
Les reporters d'images de magazines bossaient en principe au format carré, donc Rolleiflex 2,8 Planar ou 2,8 Xenotar.
L’élite bossait au Blad ... mais pas dehors pour la presse.
Le reste .... bof ... à moins de prendre les redacs chefs des agences pour des blaireaux de seconde zone !

Ouais. Je sais un peu comment ça marchait chez eux. Je me rappelle très bien de Capa quand ils étaient installés à la porte de Saint Cloud. 

Mais là, je parlais de la luminosité des viseurs. 

Cela n'empêche pas qu'effectivement les grandes agences tournaient avec les marques sus dites. Et les p'tits loulous faisaient ce qu'ils voulaient comme ils pouvaient. 

Et je ne pense pas que les rédacteurs en chef regardaient la marque des boitiers et des tromblons vissés dessus pour juger de la qualité etd e la pertinence d'une photo. Sinon par vague intérêt technique. Si ? Qui est alors un blaireau ? Parce que j'en ai croisé beaucoup, des blaireaux sur le terrain qui ricanaient de ce que je pouvais avoir entre les mains et qui venaient ensuite quémander quelques fichiers qu'ils n'avaient pas sans jamais un mot de remerciement. On apprend vite à envoyer faire voir dans ce métier.

Bruno_DN a écrit:

Et je ne pense pas que les rédacteurs en chef regardaient la marque des boitiers et des tromblons vissés dessus pour juger de la qualité etd e la pertinence d'une photo. Sinon par vague intérêt technique. Si ? Qui est alors un blaireau ? Parce que j'en ai croisé beaucoup, des blaireaux sur le terrain qui ricanaient de ce que je pouvais avoir entre les mains et qui venaient ensuite quémander quelques fichiers qu'ils n'avaient pas sans jamais un mot de remerciement. On apprend vite à envoyer faire voir dans ce métier.

Je fais allusion aux années 70-75, peu de gens sans carte de presse se trouvaient sur le terrain.
Cela étant, je m'en tape royalement, la presse étant qu'un très faible aperçu de mon ancien boulot de photographe, étant donné que le principal était la photo aérienne.
Je me suis juste retrouvé six mois à l'AFP, et à cette époque des grandes agences photos, nationales et internationales, je vois mal un reporter allait supplier un clicheton.
Cela était vrai au Vietnam, ou certaines agences, achetaient les rouleaux par dizaines à des paumés qui risquaient leur vie pour un billet de $50 les dix rouleaux.

Arno a écrit:

Je fais allusion aux années 70-75, peu de gens sans carte de presse se trouvaient sur le terrain.
Cela étant, je m'en tape royalement, la presse étant qu'un très faible aperçu de mon ancien boulot de photographe, étant donné que le principal était la photo aérienne.
Je me suis juste retrouvé six mois à l'AFP, et à cette époque des grandes agences photos, nationales et internationales, je vois mal un reporter allait supplier un clicheton.
Cela était vrai au Vietnam, ou certaines agences, achetaient les rouleaux par dizaines à des paumés qui risquaient leur vie pour un billet de $50 les dix rouleaux.

les systèmes les plus complets étaient et sont chez Canonikon. Quand on explore le système bâti autour du F3 des années 80, c'est juste le top de ce que l'on pouvait faire techniquement et technologiquement pour un photographe professionnel. Moteurs "boostés" avec batteries dédiées, dos 250 vues, viseurs amovibles adaptés à toutes les situations de l'usage au microscope à la visée sous marine, gamme d'optique la plus complète jamais construite, du fisheye de 30 centimètres de diamètre et deux kilos de verre au super télé objectif à miroir de 2000 mm, adaptation de cellules spéciales, de verres dépolis pour l'astrophotograhie, etc. Une merveille. arriver avec ça autour du cou, c'était un gage de crédibilité. 

Mais puisque tu évoques les années 70, n'oublions pas Olympus et ses sytèmes dédiés qui était pas mal non plus derrière, et ses redoutables Zuiko. ils étaient derrière, pas loin. Minolta étant en retrait, avec des boitiers très prometteurs, comme le XM/X1 mais souffrant d'un manque de constance dans le développement d'une gamme professionnelle dédiée. Et ne poussant pas plus en avant leur partenariat avec Leica sur le CLE puis abandonnant cette filière du télémètre. C'est un peu le Contax japonais. Avec le recul, c'était inscrit dans leur génotype depuis les années 70. ils ont raté deux marches malgré leur patrimoine et deux trois percées révolutionnaires dans l'AF, la gestion des lumières et la programmation.

Bon. J'ai pas fait le Vietnam,, ni le Katanga ni le Tchad, le Liban ou le Koweit. Et je n'ai jamais eu la carte de presse. Mais j'ai pas mal shooté et rédigé quand même, pour de gros tirages de la presse consumer (du 100.000 ex/mois 52 pages couleurs) et j'étais confronté à des problèmes techniques liés à l'emploi principal du flash, sans possibilité d'utiliser à chaque fois un studio lumière. Et Minolta à l'époque avec son Dx9, était la solution offrant le meilleur rapport qualité prix, et la meilleure gestion du flash notamment en déporté sans fil dans des endroits exigus avec beaucoup d'activité. 

Après, je suis peut-être un blaireau. C'est possible. Certainement même. Mais les très grands pros que j'ai pu croiser par le passé, et qui ne se sont jamais foutus de ma gueule parce que je n'étais pas Canonikon, ça n'existe plus beaucoup... Où ils ne sont pas loin de prendre leur retraite.