Bonjour à tous,
Je me lance à mon tour dans les recettes, et vous conviendrez que Noël sans chocolat, c'est comme une Sub sans sa lunette : c'est moche (n'en déplaise à Marlon B).
Je confie donc à votre appréciation, cette recette (simplissime, aux regard des autres recettes présentées) de gâteau fondant au chocolat.
J'aime cette recette, car on utilise l’œuf entier, sinon, on se retrouve avec du blanc d’œuf dont on ne sait jamais que faire (à part des meringues qu'on ne fera jamais finalement), et qu'on ne peut se résoudre à jeter.
Pourquoi la Sumo ?
- Parce qu'il me parait évident que les athlètes éponymes doivent se gaver de fondant au chocolat pour avoir ce teint joyeux et la peaux si douce (j'avoue cependant ne pas en avoir caressé). D'ailleurs, lorsque j'ai acheté ma Sumo, il y avait cet avertissement dans la boite :
- La deuxième raison est que c'est vraiment une montre qui ne sert à rien en cuisine, voire qui est pénalisante par son poids et son encombrement, et j'aime bien être à contre courant
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Les ingrédients :
- 200 gr de chocolat Côte d'Or. J'ai décidé, sur un forum de montres suisses la plupart du temps, d'utiliser du chocolat Belge. La Belgique est injustement méconnue, voire raillée, alors que nous devrions respecter profondément ce temple de la bière et du chocolat.
- 100 gr de beurre d'Isigny demi-sel. C'est probablement curieux dans un gâteau au chocolat, mais ça donne un petit goût de Mère Poulard au Mont St Michel, délicieux en cette saison.
- 5 œufs d'une poule normale avec des plumes.
- 75 gr de sucre. Je sucre moins que la plupart des recettes. Déjà que le chocolat est sucré...
- 50 gr de farine de petit épeautre. Farine un peu plus rustique qui contraste avec la douceur du chocolat.
- Un racloir en plastique mou pour bien racler le chocolat au fonds des plats, sinon, vous êtes envahi d'une horde de petites personnes peu ragoutantes qui viennent tremper leurs doigts boudinés pour groumpher le chocolat fondu, et l'étaler ensuite sur les accoudoirs du canapé.
Le temps de préparation :
- 20 minutes pour préparer la pâte
- 20 minutes au four à 180°
C'est parti :
Il faut commencer par faire fondre le chocolat avec le beurre. Habituellement, je le fais au micro-onde (mode décongélation), mais là, pour frimer, je l'ai fais à la casserole. Et puis, ce n'est pas très sexy de photographier un micro ondes.
Vive la Belgique ! (je ne suis pas Belge du tout, je tiens à le préciser).
La Sumo est toute troublée de ma manière de faire fondre le chocolat.
Pendant ce temps, il faut préchauffer le four à 180°.
Aujourd'hui, sur les conseils d'une amie, je monte les blancs en neige. Je ne tergiverse pas, je le fais avec mon robot vraiment vintage. Du coup, la photo est dramatique.
Il faut maintenant mélanger le sucre, les jaunes d’œufs et la farine.
Ah zut ! J'avais dit que cette montre n'était pas adapté. Cela dit, je tiens à préciser qu'aucun sumo n'a été "injurié" pendant le tournage.
Heureusement, cette montre résiste à tout, y compris à la farine. Un coup d'eau et il n'y paraitra rien.
Le moment le plus délicat : il faut ajouter le chocolat fondu au mélange sucre-farine-jaune d’œufs, puis, avec une délicatesse qui ne m'est pas coutumière, intégrer les blancs en neige.
C'est à ce moment là, quand le chocolat devient une pâte fondante et attirante que vous voyez apparaitre les personnages aussi inutiles que ravageurs dont je parlais précédemment.
Une fois les formalités d'intégration du chocolat belge avec les œufs toulousains réalisés, il faut verser la précieuse pâte dans le moule sans se laisser distraire.
En principe, le four est chaud :
Désolé pour la photo, aucune Paninette n'est venue me seconder, la qualité s'en ressent.
Coup de théâtre, la Sumo révèle enfin et finalement toutes ses qualités : La lunette qui permet de caler la cuisson à 21 minutes piles pour mon four :
Cela dit, avec les doigts et la lunette mouillée (suite à l'incident farineux), j'ai trouvé que la lunette était dure à appréhender, et les rehauts sur les côté ne favorisent pas la chose. J'imagine la difficulté lorsqu'on est attaqué par un requin.
Je ne résiste pas à regarder la magie opérer :
Et voilà :
A l'heure dite, grâce à ma lunette judicieusement placée, le gâteau est cuit... enfin, pas tout à fait. Un fondant doit être retiré encore légèrement fondant à l'intérieur, et il faut le laisser refroidir dans son plat quelques minutes, la cuisson s'achève en fait ainsi.
Je vous passe les détails du démoulage qui est toujours un moment d'extrême tension, difficile à supporter en ces temps de noël.
Voici mon petit fondant, avec sa déco de noël, qui attend sagement les invités, qui le seront aussi je l'espère.
Ma Sumo s'est révélée finalement une alliée précieuse, quoique qu'encombrante et joueuse et j'espère que vous vous êtes régalés à lire mes divagations chocolatesques.
Bon appétit et joyeuses fêtes !