Site du British Museum et Breguet N°65 (Ex N°46)

Dans le cadre d'une affaire qui m'occupe je suis entré  en contact avec une très aimable personne de l’Agence photo de la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais. (Je cherche à verifier les droits d'utilisation de certaines images).


Ce qui suit n'a rien à voir avec mon affaire mais je trouve cette trouvaille interressante.
Grace à cette personne j'ai trouvé une photo de montre Breguet qui figure dans leur collection mais sans info sur le N° Breguet.




En vrai cette montre appartient au British Museum, seule une photo appartient à l'Agence Photo-RMN.

Notes:
According to Emmanuel Breguet in Breguet Watchmakers since 1775, this watch was one of the first Breguet watches to have an engine-turned dial and was sent to Marie-Antionette at the beginning of 1787. George Daniels, in The Art of Breguet, however believes the dial and case to be later replacements and this supposition may well explain the reference in the Breguet archives to work on the watch which started 2 August 1791 and was completed 12 September 1791 when the bill was paid by Breguet's partner Xavier Gide. The evidence certainly suggests that all the early perpetuelles had white enamel dials and there are a number of examples of watches being up-graded by Breguet with the new fashion guilloché dials and cases in the early part of the 19th century.
The Marie Antoinette connection is now proven to be wrong. The watch is not No. 46 which is Breguet's address at Quai de L'horloge. The case number B65 confirms the watch to be No. 65 and Breguet's records refer to second series no. 65 as a 'repetition perpetuelle' having been returned to Paris by a Mr. Fornachon on 20th August 1794 from a Mr.? Gray. A further reference says 'has been lost'. [DRT 2 April 2004. Information provided by Sebastian Whitestone].

Une petite impression d’enquête aux accents d’histoires perdues et de recherches aux archives!
Quelle est cette affaire qui t’occupe? Simple curiosité horlogère ou un rapport avec des notions de droits d’utilisation d’image?
N’auriez vous pas la possibilité de vous rapprocher, peut être via la boutique de Vendôme, d’Emmanuel Bréguet pour creuser cette affaire à laquelle il se joindrait certainement avec plaisir?

Merci pour cet article très intéressant.

Personnellement je traduirais "engine-turned dial" par "cadran à réserve de marche".

L’adresse de A.L Bréguet environ avant 1860 le numéro est 79 après le numéro 26-39 quai de l’horloge.
La maison actuelle, qui a conservé en partie son aspect primitif, a été habitée aussitôt après son mariage, en 1775, par Abraham-Louis Bréguet. Il l’avait louée au Duc de Polignac, aussi propriétaire de la maison voisine (N°24).
Au temps d’Abraham-Louis Breguet, l’entrée principale de cette maison était située sur le quai. On trouvait au rez-de-chaussée le magasin de vente, au premier étage les ateliers et deux pièces réservées aux deux premiers employés de Bréguet, qui par la suite devinrent ses associées, au second étage les appartements d’habitation, auxquels conduisait un second escalier débouchant place Dauphine. Les mansardes étaient occupées par quelques ouvriers. Le Duc de Polignac ayant émigré, sa maison fut confisquée, les ouvriers chassés, puis, en 1794, les ateliers de Bréguet furent saccagés. La tourmente passée, d’Abraham-Louis Breguet obtint la jouissance ce cette maison ou son siège social devait reste jusqu’un 1891, année ou il fut transféré au 19 de la rue Didot, dans l’usine construite en 1882 par Antoine Bréguet, arrière-petit-fils d’Abraham.
L’écrivain Daniel Halévy, neveu du compositeur, dont la mère, Mme Ludovic Halévy, était née Louis Bréguet, a décrit cette maison ou il est mort en 1908.

Overlord a écrit:

Merci pour cet article très intéressant.

Personnellement je traduirais "engine-turned dial" par "cadran à réserve de marche".

Non, je crois bien que guilloché est la bonne traduction.
Cdt,

#Tire-Comédon effectivement c'est la bonne traduction, cadran guilloché.

Je reviens sur cet article car en poursuivant une nouvelle recherche je suis retombé sur le titre d'un post de Bernard Roobaert paru sur son site Goult Watches (ICI). 
Dans cet article que je n'ai pas réussi à lire en entier il semble que @cepheus1960 expose ses recherches conduisant à contredire ce que précise le Musée Londonien.

Décidément explorer l'histoire des montres Breguet est une source inépuisable de surprises.

Overlord a écrit:

Merci pour cet article très intéressant.

Personnellement je traduirais "engine-turned dial" par "cadran à réserve de marche".

C'est bien guilloché, le guillochage s'obtenant avec un tour très modifié qui s'appelait outre-Manche Rose Engine. 



Avec plusieurs images ici, sur des cadrans de montre : https://www.core77.com/posts/91224/Production-Methods-How-Complicated-Radiating-Patterns-are-Engraved-in-Metal

Merci  @OvK

Effectivement: Rose Engine Lathe.
Lathe = Tour

Il s'agirait donc d'un tour motorisé capable de graver des motifs floraux.

Je  comprends donc mieux l'origine des traductions affreuses faites par ordinateur des pub Breguet. 

J'en rigole c'est vrai mais quelle deception aussi de lire que les publicités de cette marque dont la langue maternelle est le français sont immanquablement rédigées d'abord en anglais et sans doute aussi en mandarin puis lamentablement traduites par ordinateur.

C'est comme les quantiemes de mois et de jours...

Saunick a écrit:

Une petite impression d’enquête aux accents d’histoires perdues et de recherches aux archives!
Quelle est cette affaire qui t’occupe? Simple curiosité horlogère ou un rapport avec des notions de droits d’utilisation d’image?
N’auriez vous pas la possibilité de vous rapprocher, peut être via la boutique de Vendôme, d’Emmanuel Bréguet pour creuser cette affaire à laquelle il se joindrait certainement avec plaisir?

Peut-être n'as tu pas vu l'affaire qui m'a occupé durant de longs mois. C'est à lire ici:
https://forumamontres.forumactif.com/t266240-une-breguet-dans-l-histoire

il y a un lien de téléchargement avec mise à jour dans mon dernier message page 2.