ZEN Rang: Administrateur
Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
| Sujet: Actu: Le secteur du luxe est tiré par les pays émergents Mar 27 Nov - 7:36 | |
| - Citation :
- Pictet : "Le secteur du luxe est tiré par la croissance des pays émergents"
Que valent les grandes marques en Bourse ? Investir dans des sociétés de renom permet de profiter de l’essor de la consommation pour les produits haut de gamme. Certes, ces valeurs ne sont pas immunisées contre la baisse des marchés, comme le prouve le récent repli du fonds Pictet Premium Brands (- 5,6 % en trois mois), mais elles résistent mieux, leur clientèle souffrant moins des aléas économiques. Et, selon Caroline Reyl la gérante de ce fonds, des opportunités se dessinent.
Capital.fr : Les valeurs «haut de gamme» résistent-elles en cette période agitée ? Caroline Reyl : Les marchés sont très difficiles et notre fonds a évidemment corrigé. Mais nous réalisons une meilleure performance que l’indice global du secteur de la consommation, ce qui prouve que le positionnement haut de gamme résiste mieux.
Capital.fr : Comment est constitué votre fonds ? Caroline Reyl : Le luxe représente près de la moitié de notre portefeuille. Nous sommes également fortement exposés au secteur « alimentation et boisson », en privilégiant les sociétés présentes dans le champagne, comme Laurent Perrier, dans le Cognac ou encore dans le Whisky, comme Diageo (DGE). Le Britannique offre, en plus, un statut défensif en raison de sa capacité à générer un « cash flow » élevé. Autre secteur privilégié : l’hôtellerie de luxe avec des entreprises comme Orient Express, un groupe américain qui détient des palaces de luxe à Venise, Florence... Nous détenons aussi des valeurs de sport. Dans ce secteur nous privilégions celles qui affichent les prix les plus élevés et intègrent dans leurs produits une part importante d’innovation et de technologies. Je pense notamment à Nike, qui en plus de ses qualités fondamentales (forte innovation, présence sur toutes les gammes de produits...) profite en ce moment de la faiblesse du dollar.
Capital.fr : Vous ne détenez pas en portefeuille de valeurs technos, comme Apple. Pourquoi ? Caroline Reyl : Trop de valeurs technologiques dépendent d’un marché de masse et ne sont pas assez élitistes pour figurer dans notre fonds. Pour autant nous sommes en train d’examiner l’opportunité ou non d’intégrer Apple dans notre portefeuille et nous avons longtemps été investis dans Bang& Olufsen. Mais nous avons soldé notre participation il y a six mois car le rythme de croissance de cette société tendait à décélérer.
Capital.fr : La violente baisse du secteur du luxe en Bourse vous parait-elle justifiée ? Caroline Reyl : Le secteur du luxe est tiré par la croissance des pays émergents, qui représentent aujourd’hui un poids plus important que celui des Etats-Unis, ce qui devrait permettre de compenser le ralentissement attendu de la consommation outre-Atlantique. En Europe, nous estimons que l’industrie du luxe devrait afficher une croissance de ses ventes de 10 % en 2008. Dès lors, après sa récente baisse, le secteur ne se paie que 17,5 fois les bénéfices attendus en 2008, un niveau inférieur à celui enregistré historiquement. Certes, la baisse du dollar de 40 % en quatre ans, affectent les sociétés. Mais jusqu’à présent, les différents acteurs ont réussi à répercuter cette tendance défavorable en augmentant leurs prix de vente.
Capital.fr : Quelles sont, dans ce secteur, vos valeurs préférées ? Caroline Reyl : Sans hésiter je citerais Richemont. Le numéro deux mondial du luxe qui détient des marques comme Cartier, Van Cleef ou Montblanc nous parait aujourd’hui sous-valorisé. Certes, le groupe suisse est présent sur les segments les plus cycliques, mais les investisseurs oublient que la demande est très forte en provenance des pays émergents. La Chine et Hong Kong sont, en effet, le premier importateur de montres suisses. Aux cours actuels, nous avons aussi une opinion favorable sur l’Oréal. Le groupe offre un statut défensif, du fait de sa gamme de produits très élargie et de sa participation de 10 % dans Sanofi Aventis (SAN). Propos recueillis par Olivier Prévost http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?interview=O&numero=66180&Cat=PLA _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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Invité Invité
| Sujet: Re: Actu: Le secteur du luxe est tiré par les pays émergents Mar 27 Nov - 15:18 | |
| "Le secteur du luxe est tiré par les pays émergents" C'est presque obscène... Å |
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simplicity Membre référent
Nombre de messages : 7291 Age : 45 Localisation : Francilia Date d'inscription : 20/10/2006
| Sujet: Re: Actu: Le secteur du luxe est tiré par les pays émergents Mar 27 Nov - 15:45 | |
| normal, les acheteurs de produits de luxe , viennent de pays ou il y a de plus en plus de nouveaux riches, plutot que des pays ou il n' a que des anciens ou futurs nouveaux pôvres et on annonce pour la Chine un taux de croissance de 11,5 % zont pas fini de venir nous piquer nos produits de luxe ! ah, les vaches . |
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Zorrino Animateur
Nombre de messages : 1053 Localisation : 92 Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Actu: Le secteur du luxe est tiré par les pays émergents Mer 28 Nov - 11:41 | |
| Dans la mesure où ce sont les économies émergentes qui tirent l'ensemble de l'économie mondiale aujourd'hui... Pas très étonnant qu'elles tirent la plupart des secteurs qui la composent... (désolé pour la propension à enfoncer les portes ouvertes |
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ftikai Puits de connaissances
Nombre de messages : 4763 Date d'inscription : 31/07/2006
| Sujet: Re: Actu: Le secteur du luxe est tiré par les pays émergents Mer 28 Nov - 12:46 | |
| On devrait classer l'horlogerie suisse dans la catégorie "technologie militaire top-secret".
Comme ça, il faut qu'ils (les pays qui émergent) fassent partie de l'Otan, du NORAD, et de la Coallition of Willing, avant de pouvoir accéder à cette magnifique technologie de pointe composée de ressorts et de roues. |
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