Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont

Bien vu @caput.
J'en profite pour noter que selon les remarques de @milou tu commences à apprendre sur les réveils. (Hihi!)(ou peut-être est-ce moi)(ce qui est plus raisonnable).

Je confirme qu'en 1865 il était recensé que sur 2000 habitants 1400 à 1500 étaient horlogers ou vivaient de l'horlogerie. En 1804 il est compté une soixantaine d'ateliers.
in "La mécanique du geste" trois siècles d'histoire horlogère et mécanique à Saint-Nicolas d'Aliermont en Normandie. Emmanuelle Coumarie. Edition des Falaises.
ISBN: 978-2-84111-142-1, EAN: 9 782848 111421. Livre avec cd inclus acheté il y a quelques années au Musée.

Je doute fort que Caput se soit senti concerné par ma remarque. Celle-ci ne s'adresse pas au forumeurs chevronnés, mais plutôt aux personnes qui ont pour but de se lancer dans la révision d'un mécanisme Wink

.

J'ai retrouvé la séquence youtube dans laquelle on peut voir le dernier (ou un des derniers) fabriquant Suisse de réveils mécaniques (Looping) en train de monter un de ses mouvements. On y voit un petit mécanisme d'aide au montage. Tout est expliqué en dialecte Suisse alémanique, mais les images permettent de tout comprendre parfaitement.

Membre super actif Nombre de messages : 309 Date d'inscription : 22/04/2017

Raxevis Arcofin a écrit:: Bien vu @caput.
J'en profite pour noter que selon les remarques de @milou tu commences à apprendre sur les réveils. (Hihi!)(ou peut-être est-ce moi)(ce qui est plus raisonnable).

Je confirme qu'en 1865 il était recensé que sur 2000 habitants 1400 à 1500 étaient horlogers ou vivaient de l'horlogerie. En 1804 il est compté une soixantaine d'ateliers.
in "La mécanique du geste" trois siècles d'histoire horlogère et mécanique à Saint-Nicolas d'Aliermont en Normandie. Emmanuelle Coumarie. Edition des Falaises.
ISBN: 978-2-84111-142-1, EAN: 9 782848 111421. Livre avec cd inclus acheté il y a quelques années au Musée.

Bonjour, et à nouveau mes remerciements pour votre éclairage sur St-Nicolas d'Aliermont.
Wikipedia confirme les propos de Raxevis ci-dessus, mais je n'arrive pas à vous les copier : ah, papi, diraient mes petits-enfants ;-)

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le 18 octobre 1197 à la suite du traité des Andelys signé entre Gautier de Coutances, archevêque de Rouen et Richard Cœur de Lion, duc de Normandie et roi d'Angleterre, le bois d’Aliermont, entre autres possessions, devient la propriété de l'archevêché de Rouen.
Les archevêques lancent alors le défrichement de la forêt et exploitent le territoire. La paroisse de Saint-Nicolas est créée entre 1208 et 1222 26 et l'église est édifiée à partir de 1249. Le manoir des archevêques est construit entre 1197 et 1248, il nous est essentiellement connu par les témoignages de l’archevêque Eudes Rigaud qui laisse de nombreuses archives sur ses multiples séjours dans la ville27.
L'agriculture se développe et la forêt d'Arques-la-Bataille fournit le combustible indispensable pour le développement d'activités liées au travail du métal. Les registres paroissiaux mentionnent la présence d'étameurs dès 1550, puis de fondeurs et mouleurs de cuivre et de laiton et, au xviii^e siècle, de serruriers, taillandiers et chaudronniers.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

[img(170.46153800000002px,375.461538px)]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e8/Horloge_Saint-Nicolas.JPG/170px-Horloge_Saint-Nicolas.JPG[/img]

Horloge Saint-Nicolas.

Attiré par ce savoir-faire particulier, le premier horloger, Charles-Antoine Croutte s'installe à Saint-Nicolas en 1725 et forme de nombreux artisans.
En 1789, une vingtaine d'ateliers d'horlogers sont installés dans la ville, ils fabriquent les mécanismes pour les horloges de Saint-Nicolas. Dès 1807, grâce à l'horloger Honoré Pons, la ville s'industrialise et se spécialise dans la fabrication d'ébauches de mécanismes de pendules de cheminée. De nombreuses manufactures sont alors créées parmi lesquelles les fabricants de chronomètres de marine Aimé Jacob, Victor Gannery ou Onésime Dumas, le fabricant de pendulettes Armand Couaillet ou les horlogers Villon, Duverdrey et Bloquel, futurs fondateurs des Réveils Bayard.
Le 21 août 1824, la duchesse de Berry vient visiter les établissements d'horlogerie28.

xx^e siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale est un tournant majeur dans l'histoire industrielle de la ville. En effet, l’industrie horlogère devient stratégique en temps de guerre car, grâce à son outillage, elle peut facilement se convertir à la mécanique de précision adaptée à l’armement. Des fusées d'obus, munitions et appareils de communication (télégraphes) sont produits en nombre à Saint-Nicolas-d'Aliermont entre 1914 et 1918.
La guerre terminée, les usines horlogères continuent leur diversification et les industriels de Saint-Nicolas-d'Aliermont se spécialisent dans la mécanique (téléphone, machine à écrire), la micro-mécanique de précision, le décolletage et le découpage.
Cette activité particulière marque encore l'architecture de la commune : usines, cités-ouvrières (dont une construite par Le Corbusier), maisons patronales etc.

Milou a écrit:: J'ai retrouvé la séquence youtube dans laquelle on peut voir le dernier (ou un des derniers) fabriquant Suisse de réveils mécaniques (Looping) en train de monter un de ses mouvements. On y voit un petit mécanisme d'aide au montage. Tout est expliqué en dialecte Suisse alémanique, mais les images permettent de tout comprendre parfaitement.

Sympathique cette petite vidéo, avec l’accent de ce monsieur, ou des termes francophone ponctue la conversation.
Avec les réveils Looping nous sommes dans le haut de gamme.
J’aime le Tournevis et la soufflette électrique, l’énorme estrapade, et ce bruit caractéristique du chrono comparateur.

C'est vrai que Looping c'est le haut de gamme et c'est un plaisir d'intervenir dessus. En fait c'est comme une grosse montre de poche (avec un module de sonnerie en plus).

Milou a écrit:: C'est vrai que Looping c'est le haut de gamme et c'est un plaisir d'intervenir dessus. En fait c'est comme une grosse montre de poche (avec un module de sonnerie en plus).

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 20140510

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 Loopin10

schaefer a écrit:: En court de restauration
Marque assez méconnue

Fabrique d´Horlogerie Delphine-Barrois 1910

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 Cpa_st10

superbe reportage qui donne envie d'aller y faire un tour si par hasard je passe dans le coin.

Merci encore

Isosta

Milou a écrit:: Je doute fort que Caput se soit senti concerné par ma remarque. Celle-ci ne s'adresse pas au forumeurs chevronnés, mais plutôt aux personnes qui ont pour but de se lancer dans la révision d'un mécanisme .

C'est bien ce que je pensais.

caput a écrit:: Fabrique d´Horlogerie Delphine-Barrois 1910

Merci caput pour la photo . Chinois

Bonjour.

J’ai un problème avec l’affirmation que Jean François Henri Motel (1786 – 1859), était l’oncle de Onésime Dumas (1824 - 1889).
Aucun lien a ma connaissance entre frère et sœur ou beau-frère et belle-sœur.

Tardy et biens d’autres articles ou biographies l’indiquent, mais j’en doute ? à moins qu’une personne connaisse la vérité ?

Les seuls liens historiques qui pourrait les rattachés et leurs régions d’origine l’Oise et les environs de Compiègne. Le frère de Henri Motel (1786 – 1859), Jean Antoine (1775 – 1825), était marié à une Brillé et Onésime Dumas (1824-1889) avait sa mère qui était une Brillé (1796-1872).

Onésime Dumas neveu de Henri Motel ? Je pense plutôt qu’ils ont des relations de connaissance régional ou filiale différentes.

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 Img_8241

Membre super actif Nombre de messages : 309 Date d'inscription : 22/04/2017

caput a écrit:: Bonjour.

J’ai un problème avec l’affirmation que Jean François Henri Motel (1786 – 1859), était l’oncle de Onésime Dumas (1824 - 1889).
Aucun lien a ma connaissance entre frère et sœur ou beau-frère et belle-sœur.

Tardy et biens d’autres articles ou biographies l’indiquent, mais j’en doute ? à moins qu’une personne connaisse la vérité ?

Les seuls liens historiques qui pourrait les rattachés et leurs régions d’origine l’Oise et les environs de Compiègne. Le frère de Henri Motel (1786 – 1859), Jean Antoine (1775 – 1825), était marié à une Brillé et Onésime Dumas (1824-1889) avait sa mère qui était une Brillé (1796-1872).

Onésime Dumas neveu de Henri Motel ? Je pense plutôt qu’ils ont des relations de connaissance régional ou filiale différentes.

@caput : Epatant, mes petits-enfants -si par bonheur ils te lisaient, appelaient cela une "masterclass" ! Tous mes voeux pour tes recherches concernant la suite bravohap

@JM50 a écrit:: @caput : Epatant, mes petits-enfants -si par bonheur ils te lisaient, appelaient cela une "masterclass" ! Tous mes voeux pour tes recherches concernant la suite

Malgré mes recherches approfondies, toujours aucuns liens directe et familiale avec Motel excepté « qu’il aurait travaillé pendant une courte période chez Motel » (Sic). Ici dans cet article en Néerlandais « Tussen 1845 en 1851 werkte zijn neef Onésime Dumas bij hem in het atelier. (Entre 1845 et 1851 son cousin Onésime Dumas travaille dans son atelier. »)
Né le 01/06/1824 à Verberie commune située dans le département de l'Oise à 10 Kms au Sud-Ouest de Compiègne. Parents : Claude Gaspard Dumas, Maitre de Billard et Aubergiste et Jeanne Marie Félicienne Brille.

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 2023-019

Apprenti chez Perrelet 1839 et chez Charles-Auguste Berthoud après 1839.
Après avoir travaillé pendant une courte période chez Motel, il succède à Gannery à Saint-Nicolas d'Aliermont.
18/01/1881 Croix Chevalier de la Légion d'honneur.

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 2023-020

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 2023-021

Il se maria à Paris le 23/07/1853 dans le 3iem arrondissement, paroisse St-Jean St-François 6 Rue Charlot avec Marie Louise Condol Lagrave. Témoins L Breguet et M.J François.

Décès le 06/10/1889 à 10 heure du matin avec déclaration faite par Emile Délépine et Lechevallier Auguste horloger.

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 Dzoces10

Ce @caput tout de même. Il va finir par devenir le Père Fourasse du Forum!
Il sait tout!
Il doit avoir au moins 4000 ans! Dire qu'il a ~~connu~~ formé tous ces horlogers...

Raxevis Arcofin a écrit:: Ce @caput tout de même. Il va finir par devenir le Père Fourasse du Forum!
Il sait tout!
Il doit avoir au moins 4000 ans! Dire qu'il a ~~connu~~ formé tous ces horlogers...

Je n’ai aperçu ce personnage que dans des bandes annonces, car je ne suis pas ce genre d’émission. Petite rectificatif il n’a que 70 ans. Mr. Green

Ce poste m’a permis de connaitre les raisons de ce pôle Horloger (géographique et économique) si particulier qui a engendré un secteur ou un nombre important d’horlogers et horlogères ont collaborés.

Un autre horloger par son parcours m’a intéressé est celui de Frédéric Bruno Scharff (° 05/03/1824, + 04/08/1896) originaire de Dresden ayant effectué son apprentissage (1838/1843) chez Johann Christian Fridrich Gutkaes (Wilsdruffer Gasse 234, Dresde) était le professeur de Ferdinand Adolph Lange. Scharff à travailler avec Lang ou il a connu Victor Gannery et le rejoint, à la suite de son invitation à St-Nicolas.

Le 01/07/1866 par décret Impérial il est autorisé à établir son domicile en France, pour y jouir des droits civils tant qu’il continue d'y résider. Demeurant à St-Nicolas-D ‘Aliermont, arrondissement de Dieppe ayant pour métier fabriquant de chronomètres.

La guerre de 1870 est une épreuve de déchirement pour lui. Il est enfermé à Paris, encerclé par les Allemands et utilise un ballon pour revenir à St-Nicolas-D ‘Aliermont. (SIC)
Petit problème l’administration civile et militaire a noté les 164 passagers son nom n’apparait pas, ni dans les récits ou livre « les ballons pendant le siège de Paris ». D’où provient cette affirmation ou légende familiale ou local ou ce récit mal transmis ?

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 1liste10

Il fait le choix de rester en France et il est naturalisé le 02/12/1884.

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont - Page 2 2023-022

A propos de Auguste Lechevallier citer plus haut présent au décès de Onésime Dumas.
Né à Paris le 23/12/1844 Il était directeur de la maison Drocourt décédé le 08/05/1911 à St-Nicolas.
Deux de ses fils furent horloger Louis André Eugène et Alphonse Louis Auguste Lechevallier Directeur de la maison Lamazière, 99 rue du Faubourg du temple et possède une usine à vapeur 28, rue de l’Orillon à Paris et des ateliers à Saint-Nicolas d’Aliermont.
Avec René Bünzli outre les phonographes, ils construisent également de l’horlogerie, des machines à sous, des pièces de locomotives et toujours des appareils de projection.

» Musée de l'horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont
» Réouverture Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont
» Musée de l'Horlogerie de St-Nicolas d'Aliermont (76 près de Dieppe)
» Actu : Un leg historique au musée de l'horlogerie à St Nicolas d'Aliermont
» Nouvelle expo temporaire (Année) du Musée de St-Nicolas d'Aliermont

Reportage Musée de l'Horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont

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