Question balancier bimétallique

Bonsoir à tous.

Mon post concernant le calibre équipant l'Omega Saint-Christophe m'amène deux questions :

A partir de quand les balanciers bimétalliques, coupés ou non, ont-ils désertés les mouvements ?

Quels étaient les mouvements de montres-bracelet qui en étaient équipés ?

Juste pour remonter le post, à tout hasard.

au risque de dire une bêtise...je dirais sans précision, il y a entre 60 et 80 années; bracelets équipés ?? PP , Vacheron, Leroy...

Mon idée est que ces balaciers plurimétalliques coupés ou non ont disparu dès que de nouveaux alliages moins sensibles à la dilatation sont apparus, comme l'Invar, grâce à Charles-Edouard Guillaume.

Un sujet intéressant ici, à télécharger en pdf

Chez Omega, on était je crois en mesure de sortir des balanciers lisses non coupés dès les années 50. Comme cela faisait pacotille, on a laissé les vis avant de les enlever dans les années 60.

Ok, merci.
Cela permet de dater les montres.

Ratkiller a écrit:

Mon idée est que ces balaciers plurimétalliques coupés ou non ont disparu dès que de nouveaux alliages moins sensibles à la dilatation sont apparus, comme l'Invar, grâce à Charles-Edouard Guillaume.

Un sujet intéressant ici, à télécharger en pdf

1897;l'invar , dont le nom est dérivé de l'adjectif "invariable" , est un aliage fer nickel présentant un coeficient de dilatation thermique extremement bas et dont l'élasticité augmente avec la température.ce matériau est toujours utilisé pour la plupart des spiraux.

bascule a écrit:

Ratkiller a écrit:

Mon idée est que ces balaciers plurimétalliques coupés ou non ont disparu dès que de nouveaux alliages moins sensibles à la dilatation sont apparus, comme l'Invar, grâce à Charles-Edouard Guillaume.

Un sujet intéressant ici, à télécharger en pdf

1897;l'invar , dont le nom est dérivé de l'adjectif "invariable" , est un aliage fer nickel présentant un coeficient de dilatation thermique extremement bas et dont l'élasticité augmente avec la température.ce matériau est toujours utilisé pour la plupart des spiraux.

pour les spiraux, c'est l'Elinvar (coef de dilatation constant malgré las variations de températures) puis Nivarox

L'invar c'est cher, alors rares sont les tiges de pendules qui sont réalisées dans ce matériau. Et pourtant :



Une application de l'invar que j'ai découvert tout récemment : les cuves de méthaniers qui transporte le gaz liquiéfié à -163°C

C'est à l'ingénieur Français Pierre Jean qu'on doit cette application. Il a commencé à déposer ses premiers brevets en 1965, et au fil des années, il a déposé des méthodes d'assemblages et autres perfectionnement. Premières mises en application post 2000.

La capacité des cuves est passée de quelque 25 000 m3 à près de 150 000 m3 grâce à l'utilisation d'une membrane en invar de 0,5mm. C'est fin, mais c'est quand même 500 tonnes d'invar sur la balance pour un méthanier.

Voilà, c'est pas précisément mon domaine, ni le domaine de l'horlogerie, mais ça m'avait frappé.

Christian.

C'est effectivement très étonnant cette cuve en invar, juste pour sa qualité de coeff thermique ?

Oui FlyBack, c'est bien son faible coef. de dilatation qui l'avantage dans cette utilisation. Comptent également certaines propriétés mécaniques. Il permet ainsi d'améliorer l'étanchéité des cuves en limitant les modification de sa structure.

Quelques articles que j'avais parcourrus sur le sujet :
Article 1
Article 2
Article 3 (Pierre Jean)
Propriétés Invar M93

Christian.

steyr a écrit:

Oui FlyBack, c'est bien son faible coef. de dilatation qui l'avantage dans cette utilisation. Comptent également certaines propriétés mécaniques. Il permet ainsi d'améliorer l'étanchéité des cuves en limitant les modification de sa structure.

Quelques articles que j'avais parcourrus sur le sujet :
Article 1
Article 2
Article 3 (Pierre Jean)
Propriétés Invar M93

Christian.

Merci pour ces très intéressants liens.

J'adore ces technologies d'une dimension légérement plus grande qu'une boite de montre

Une de ces qualités , dans ce cas, est l'absence de fragilisation