MONTRES HUBLOT : Biver pavoise !

Citation :

Les montres Hublot ont mis le cap sur la croissance avec l'arrivée en août 2004 de Jean-Claude Biver à la direction générale de la société vaudoise MDM Fabrication. La marque doit, selon son nouveau patron, «surfer» sur les effets de mode. «En 2006, nous devrions déjà atteindre les 60 millions de chiffre d'affaires», explique hier dans «24 Heures», Jean-Claude Biver. «Mais en nombre de pièces, nous visons une croissance de 50 à 60% d'ici à cinq ans.» Le chiffre d'affaires atteindra alors les 100 millions «si on double le prix». Les montres Hublot devraient atteindre l'équilibre entre 2005 et 2006. «A fin octobre, nous avions un portefeuille de commandes équivalent au chiffre d'affaires de l'ensemble de l'année dernière» précise M. Biver. Les ventes globales se sont élevées à 21,5 millions fin 2004.

extrait du Journal du jura

Bonjour,

[HS mode] Difficile de naviguer, en tout cas sous Mac avec Firefox, car les icônes ont sauté...[fin HS mode]

On voulait parler un peu marketing et stratégie commerciale, nous voilà servis...

"surfer sur les effets de mode", soit. Mais ne vaut-il pas mieux générer la vague de la création et de la mode plutôt que se contenter de surfer dessus ?

D'un autre côté, soyons réalistes, la prise de risque est moindre, bien moindre en suivant qu'en créant.

E tout cas, je trouve à la déclaration le mérite de la franchise, un peu trop même, toute vérité n'est pas bonne à proclamer. Il faut un certain culot pour, en fait, déclarer que le client sera prêt à absorber un doublement du prix puisqu'il n'est qu'un mouton suiveur de mode, déficient mental à la base donc... En rapprochant les deux phrases, c'est le sens du discours...

Nous avons une marque moutonnière, suçant la roue des "créateurs" de mode horlogère, et qui se vante de pouvoir impunément doubler ses prix pour ses moutons de clients...

Hublot nous aura ouvert une fenêtre sur les fondamentaux de son métier, bonjour les courants d'air

Bonne journée à tous !

Alain

'Jour,

Ce qui est assez étonnant, c'est qu'on puisse se revendiquer en toute décontraction d'un tel discours - cynique - de "faiseur d'argent" au détriment de l'aspect "métier" voire "passion". Je dois être bien naïf !

Cordialement,

Nicolas

La navigation est provisoirement difficile effectivement ...

Pour ce qui est du discours de Biver... effectivement, où est l'horlogerie ?

Les dirigeants des grandes marques d'horlogerie mènent leur sociétés comme ils mèneraient un groupe agro-alimentaire, une marque d'automobile ou une banque.
Une boîte, c'est fait pour quoi selon vous ? Pour faire du fric ! Et pas pour n'importe qui, pour les quelques actionnaires qui sucent un gros D4, avachis dans un canapé en sirotant un XO.
Le reste, c'est vraiment pas important. Que le marketing ou les modèles ne plaisent pas à certains, ils s'en balancent, du moment que ça se vend.
Il faut arrêter d'être naïf et admettre que nous vivons dans une économie ultra libérale.

Pedro la kro a écrit:

Les dirigeants des grandes marques d'horlogerie mènent leur sociétés comme ils mèneraient un groupe agro-alimentaire, une marque d'automobile ou une banque.
Une boîte, c'est fait pour quoi selon vous ? Pour faire du fric ! Et pas pour n'importe qui, pour les quelques actionnaires qui sucent un gros D4, avachis dans un canapé en sirotant un XO.
Le reste, c'est vraiment pas important. Que le marketing ou les modèles ne plaisent pas à certains, ils s'en balancent, du moment que ça se vend.
Il faut arrêter d'être naïf et admettre que nous vivons dans une économie ultra libérale.

Nous ne sommes pas naïfs, très cher, éventuellement surpris de la "franchise" du discours, c'est tout.
La pertinence de telles déclarations pour l'image de la marque me semble sucette, euh... sujette à caution.

Il ne faudrait pas nous prendre pour de doux rêveurs quand même...
On les paie avec quoi nos montres ? Le fromage de nos chêvres Larzaciennes peut-être ? :lol!:

Cordialement,

Alain