Il y a d'innombrables point communs entre LIP, Omega, Zénith, Longines, Ulysse Nardin, Jaeger Lecoultre et quelques autres à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème.
Bensur, il y a la course à la précision, bien sur il y a la compétition pour vendre plus et plus loin les montres mais il y a aussi un incroyable souci de démocratiser la montre et de la rendre accessible à tous.
Fred Lip, Georges Favre Jacot et tous les fondateurs des autres marques ont compris rapidement l'intéret de cette course à l'équipement de chaque homme et femme dans cet instrument personnel universel que la montre devait devenir avec l'ére industrielle.
Les marques ont toutes eu en même temps des récompenses certes plus tardives pour LIP, ont toute eu comme objectif de faire des montres "sociale" avec des modèles bon marché.
Il est touchant et fréquent aujourd'hui quand on franchit le pas d'offrir à ces montres du déut dusiècle une vraie révision d'avoir une fois remises en condition, des montres précises à la seconde parfois sur plusieurs jours. Ces bonnes vieilles montres à gousset dont les axe de balancier ont parfois été changés 2 ou trois fois au grè des chutes reprenaient invariablement du service et le pire est que parfois quand on les démonte, on se demande comment ave dds pierres usées elles peuvent encore donner l'heures...
Certaines tournaient plus de 15 ou 20 ans sans la moindre visite chez l'horloger... la durée de vie commerciale des calibres était parfoit époustouflante. Songez qu'un calibre de 18 lignes 1/2 fut fabriqué par Zénith de 1905 à 1962 !
Certaines de ces montres ont accompagné les soldats dans les tranchées de la guerre 14, les modèles bracelets n'étant pas les plus répandus à l'époque contrairement à ce que le cinéma laisse parfois supposer.
Ces marques loin de la logique du luxe superficiel réservaient une partie de leur collection à des modèles de prestige dont la finition de boite était plus luxueuse et dont les calibres étaient plus sophistiqués par un empierrement généreux ou une décoration chatoyante.
La philosophie a changé, les montres sociales sont devenues des montres à quartz. LIP a disparu et de ses cendres est ressorti une marque qui quelque part est assez en logique de continuité avec le LIP historique ( Montres pas chères) . Pour les autres, c'est leluxe qui est venu l'emporter. Zénith fut happé en 1999 avec le rachat par LVMH. Ulysse Nardin dans les années 80 lors de la renaissance, Jaeger il y a dix ans et Omega court à grands pas vers le luxe.
Pas de nostalgie ! Non ! les temps ont changé ...Juste un constat : Certaines marques oublient leur passé, d'autres le cultivent pour mieux expliquer l'intéret de leurs nouvelles collections.
J'ai une certitude, c'est par les racines que la séve monte(
) et que la plante a l'énergie de se perpétuer. La tradition aussi ! .