ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Actu : La «haute couture» de l'horlogerie 2008-04-09, 04:47 | |
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- La «haute couture» de l'horlogerie
INTERVIEW. Le salon international de Genève s'est ouvert hier.
François Pilet Mardi 8 avril 2008
La halle 5 de Palexpo s'est transformée en salons feutrés, hier pour l'ouverture du 18e Salon international de la haute horlogerie (SIHH). Pendant professionnel du salon Baselworld - où le groupe Swatch (UHR.VX) règne en maître -, le SIHH est le fleuron du groupe genevois Richemont (CFR.VX). Sur 16 exposants, 11 marques lui appartiennent. Rencontre avec Fabienne Lupo-Magnaudet, directrice du salon.
- Le Temps: L'an prochain, le SIHH et Baselworld feront toujours chambre à part, mais plus aux mêmes dates. Pourquoi ce choix?
- Fabienne Lupo-Magnaudet: En 2009, le SIHH a été contraint d'avancer ses dates pour des raisons de calendrier. L'annonce de ce changement a suscité toutes sorte de conjectures qui n'ont pas lieu d'être. Nos relations avec Baselworld sont bonnes.
- Parmi les buts premiers de la Fondation de la haute horlogerie, que vous dirigez, figure la promotion de vos produits auprès des jeunes générations. Or dans le dernier numéro spécial du magazine Time consacré justement aux goûts des jeunes en matière de luxe, l'horlogerie est réduite à la portion congrue entre les iPod et les vêtements. Mauvais signe?
- Cela montre que nous avons encore du travail. Cela dit, même Time peut se tromper. La montre reste un objet incontournable dans la panoplie du look, avec l'habillement ou la voiture. Les marques horlogères devront trouver une manière plus ludique, peut-être moins poussiéreuse, de communiquer. Ce message ne peut pas passer par le marketing viral. C'est un travail à long terme.
- A l'ouverture du salon de Bâle, Nicolas Hayek a lancé un avertissement à toute l'industrie pour la mettre en garde contre une trop grande dépendance au très grand luxe. Quelle est votre réaction?
- Il a parfaitement raison. Mais il ne faut pas oublier que si l'attention est concentrée sur la haute horlogerie, les marques suisses vendent aussi beaucoup de montres à des prix abordables. Il y a une analogie avec la mode: les défilés de haute couture sont diffusés à la télévision, mais très peu de gens achètent réellement ces habits.
- Certaines marques poussent le jeu très loin, comme Romain Jérôme avec son tourbillon qui ne donne pas l'heure. Le comble du snobisme est-il atteint?
- On observe des tendances extrêmes chez certains horlogers dits «contemporains» qui poussent l'exercice de style toujours plus loin. C'est le jeu de la créativité même s'il peut aboutir à des aberrations. http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=229395 _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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