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 Actu : L'homme aux 62 milliards a fait halte à Lausanne

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ZEN
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MessageSujet: Actu : L'homme aux 62 milliards a fait halte à Lausanne   Actu : L'homme aux 62 milliards a fait halte à Lausanne EmptyMer 21 Mai 2008 - 7:07

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L'homme aux 62 milliards a fait halte à Lausanne
INVESTISSEMENT |

En quête de sociétés familiales européennes, l'homme le plus riche du monde, Warren Buffet, était hier l'invité de l'IMD.

«Il y a davantage de banques que de banquiers.» Fidèle à lui-même, Warren Buffett s'est laissé aller hier à quelques considérations personnelles sur l'actualité économique et sur la Suisse. Lausanne était en effet la deuxième halte européenne après Francfort et avant Madrid et Milan de l'homme aux 62 milliards qui en font le plus fortuné de la planète, selon le dernier classement de Forbes. Lausanne? Oui, car sa présence était la cerise sur le gâteau d'anniversaire des 20 ans de la division Familly Business Research de l'institut de management IMD. Et la campagne européenne de celui qui est souvent surnommé le sage ou l'oracle d'Omaha son éternelle ville du Nebraska visait justement les entreprises familiales.

Possédant un tiers de Berkshire Hathaway, la holding d'investissements qu'il a lancée il y a une quarantaine d'années et qui dispose de quelque 35 milliards de dollars de cash, Warren Buffet n'a pas débarqué de l'avion avec une liste d'achats à conclure en quatre jours. Chez lui le temps, c'est de l'argent. S'il investit, c'est sur le long terme. Qu'est-il donc venu chercher? Des entreprises familiales qui vivraient par exemple un tournant générationnel et qui verraient bien leur avenir dans l'atmosphère de Berkshire Hathaway. Mais pour reprendre l'une de ses célèbres expressions: «si le téléphone ne sonne pas, c'est moi!» En d'autres termes, il ne prendra pas contact avec ses cibles potentielles, à elles de se sentir appelées par ses critères de choix. Soit des compagnies réalisant des revenus imposables entre 50 et 75 millions, possédant un management de qualité ou encore actives dans des domaines qu'il «comprend». Un concept qui n'implique pas forcément que ce vénérable investisseur de 77 ans ne saisit rien à Microsoft, cite-t-il. Non! L'investisseur préféré des Américains se dit soucieux de pouvoir analyser une société à un horizon de 10 ou 20 ans. Et s'il est une firme qu'il comprend bien, c'est Coca Cola, dont il est important actionnaire et consommateur.

Au terme de son voyage européen, peut-être signera-t-il avec une, voire deux entreprises. Mais dans les années à venir. Peut-être seront-elles même suisses. Entre Alpes et Jura, on estime que les sociétés familiales représentent 88% du paysage entrepreneurial. Un secteur que l'IMD cherche d'ailleurs encore à développer.

Celui qui vient d'augmenter sa participation dans Kraft Food s'est dit bien sûr intéressé par le secteur alimentaire. Ah, si Nestlé était à vendre... Le luxe? «Je crois que je possède le plus important réseau de distribution de Rolex aux Etats-Unis. Bien sûr que Rolex est une entreprise intéressante. Ses dirigeants ont mon numéro, mais ne m'ont jamais téléphoné!» L'énergie? Là aussi, rien n'est exclu pour celui qui a déjà un pied aux Etats-Unis dans le secteur.

Piques aux banques
Et les banques? C'est alors que ce self-made-man 100% Made in USA investit dans la critique sans se départir de son ton affable. Sa cible? L'attitude irresponsable des dirigeants du secteur et leurs récents excès. Lui, qui avait déjà dit au coeur de la crise du subprime: «c'est quand la marée se retire que l'on s'aperçoit de qui nageait nu». Voilà d'ailleurs encore un exemple ce qu'il entend par «comprendre son business». Puisque, selon lui, les banquiers n'ont pas saisi les instruments liés à l'immobilier américain qu'ils ont mis sur le marché.

Et le financier sans grands signes extérieurs de richesses de commenter encore son penchant pour Barack Obama dans la campagne des primaires démocrates américaines même s'il a versé de l'argent aux deux candidats. Ou, du bout des lèvres, sa succession. «Il y a une culture Berkshire Hathaway et elle est institutionnalisée.» Encore une recette à la Buffet dont se délectent ses fans-actionnaires.




http://www.24heures.ch/pages/home/24_heures/l_actu/economie/detail_economie/(contenu)/228738

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MessageSujet: Actu : Warren Buffett regrette que Rolex ne l'«appelle pas   Actu : L'homme aux 62 milliards a fait halte à Lausanne EmptyMer 21 Mai 2008 - 7:09

Citation :
Warren Buffett regrette que Rolex ne l'«appelle pas»

Warren Buffett regrette que Rolex ne l'«appelle pas»




FINANCE. L'homme le plus riche du monde, de passage à Lausanne, cherche à investir dans des sociétés européennes.


Frédéric Lelièvre
Mercredi 21 mai 2008



D'abord, placer la cannette de Cherry Coke dans le champ des photographes et des caméras, nombreuses. Ensuite, répondre aux questions. Enfin, boire une gorgée de la boisson concoctée par Coca-Cola, dont il détient 8,6% des actions.

Warren Buffett, l'homme le plus riche du monde, était à Lausanne mardi, accueilli par l'IMD. La deuxième étape de sa tournée en Europe, commencée lundi à Francfort, et qui se poursuit aujourd'hui à Madrid avant de s'achever demain à Milan.

Pas de «deal» avant deux ans

Le milliardaire américain, 77 ans, cherche des sociétés familiales dans lesquelles son groupe Berkshire Hathaway pourrait investir une partie des 40 milliards de dollars de cash dont il dispose. Warren Buffett n'a cependant donné aucun nom de société l'intéressant. «N'attendez pas un deal d'ici la fin de la semaine. Je serai chanceux si j'en conclus un dans deux ans», a-t-il précisé.

Il a peut-être fait des rencontres prometteuses hier en fin de journée, à l'occasion de la soirée organisée par l'IMD qui fête les 20 ans de sa chaire sur les entreprises familiales. Quelque 80 personnes représentant des sociétés familiales proche de l'IMD. La liste des participants n'a pas été rendue publique. La Business school assure cependant que Nicolas Hayek, président du groupe Swatch (UHR.VX), n'y figurait pas. En revanche, peut-être autour du stand de hamburgers qu'il a exigé, l'Américain devrait avoir rencontré Thierry Lombard, associé de la banque LODH qui a créé le centre de recherche sur les entreprises familiales de l'IMD.

Lors de la conférence, Warren Buffett a déclaré qu'il pourrait acheter une banque, «mais j'ai besoin de connaître le banquier». Il en a profité pour reprocher aux patrons des banques d'avoir délégué la gestion des risques, ce qui a conduit à la crise actuelle. «On ne peut accepter des fonds d'autres personnes sans accepter en même temps d'être responsables des risques.» Avant d'ajouter que les produits financiers construits à partir des hypothèques américaines avaient atteint une complexité «folle». Le financier se targue lui de n'investir que dans des sociétés qu'il comprend. Entre 1965 et 2007, le rendement annuel de Berkshire Hathaway s'élève à 21%, deux fois plus que l'indice américain S & P 500.

«Ils ont mon numéro»

En Suisse, le financier détient 3% de Swiss Re (RUKN.VX), acquis en janvier. Hier, il a dit beaucoup apprécier Rolex, montrant la montre qu'il portait au poignet. La société contrôlée par la fondation Wilsdorf «a mon numéro de téléphone, mais ne m'a pas appelé!», a-t-il regretté. Il s'est aussi dit intéressé par le secteur de l'énergie.

Enfin, le vieux routier de la finance a rappelé aux écoles de commerce qu'elles devraient davantage enseigner comment évaluer une entreprise. «Valoriser une option ou calculer le Beta d'une action ne sert pas à grand-chose. Car les marchés ne sont pas toujours efficients», selon lui.


http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=232299

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