ZEN Rang: Administrateur
Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
| Sujet: Actu : Spéculation autour du joaillier Tiffany Jeu 22 Mai - 4:53 | |
| - Citation :
- Spéculation autour du joaillier Tiffany
Florentin Collomp 22/05/2008 | Mise à jour : 07:35 | . Après avoir étudié le dossier, LVMH aurait renoncé à faire une offre. Bernard Arnault aurait-il l'intention de s'inviter à un breakfast chez Tiffany ? À en croire des rumeurs récurrentes, le patron du groupe LVMH (Vuitton, Moët-Hennessy, Dior) s'intéresserait de très près au joaillier new-yorkais rendu mythique par la nouvelle de Truman Capote, incarnée à l'écran par Audrey Hepburn. Selon des informations du site Internet du Financial Times, LVMH serait prêt à faire une offre à 51 dollars par action, les actionnaires de Tiffany espérant au moins 54 dollars. L'action cotait hier autour de 47 dollars ; elle a progressé de 30 % en trois mois.
Si le numéro un mondial du luxe a bien étudié une telle acquisition, le dossier aurait en fait été refermé dès l'an dernier. Selon un proche du dossier, il n'y aurait plus de discussion en cours. Les rumeurs ont refait surface après le rachat le mois dernier par LVMH de l'horloger suisse Hublot. De plus, lors de l'assemblée générale des actionnaires de son groupe la semaine dernière, Bernard Arnault a encore aiguisé la curiosité en laissant entendre qu'il envisageait d'autres acquisitions dans l'horlogerie-joaillerie, sans écarter Tiffany.
«LVMH aurait dû acheter Tiffany il y a dix-huit mois ou deux ans quand c'était moins cher, estime un analyste financier. Or ses dirigeants répétaient déjà que c'était trop cher. On les voit mal acheter maintenant au plus haut, ce serait dramatique pour leur cours de Bourse. » Tiffany est valorisé plus de 6 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros).
Les Français à l'affût Dans un univers du luxe un peu assoupi, la joaillerie et l'horlogerie sont deux domaines en très forte expansion sur tous les marchés. De plus, les groupes français LVMH et PPR (Gucci, Saint Laurent) y sont en position de faiblesse face aux suisses Richemont (Cartier, Van Cleef, Jaeger-LeCoultre) ou Swatch (Omega, Breguet, Blancpain). Depuis plusieurs années, on les sait donc à l'affût de la moindre proie qui leur permettrait d'accroître leur taille critique.
L'italien Bulgari a été régulièrement cité, mais la famille actionnaire a démenti maintes fois toute intention de vendre. La situation est différente pour Tiffany, totalement opéable. Son plus gros actionnaire ne détient que 8 % du capital, éclaté entre de multiples fonds de pension. Avec 2,94 milliards de dollars (1,88 milliard d'euros) de chiffre d'affaires, il affiche une taille très respectable derrière le leader Cartier. Sans conteste, il aurait permis à LVMH de changer de dimension dans ce qui constitue sa plus petite branche d'activité.
Le groupe de Bernard Arnault est pourtant longtemps resté ambivalent vis-à-vis de cette marque. Moins prestigieux que les grandes maisons de la place Vendôme, Tiffany est souvent considéré comme plutôt grand public que comme une incarnation du luxe. Un quart de son chiffre d'affaires provient de bijoux en argent d'entrée de gamme. Un positionnement somme toute pas si éloigné de celui de Vuitton. Reste que, de son côté, Tiffany semble avoir écarté la solution LVMH en s'alliant en décembre 2007 pour vingt ans avec le groupe Swatch pour développer ses montres http://www.lefigaro.fr/societes-etrangeres/2008/05/22/04011-20080522ARTFIG00329-speculation-autour-du-joaillier-tiffany-.php _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
|
|