En tant que Candide patenté du forum, je pose juste une question, j'échafaude, je rêve, j'hypothèse :
Nous savons tous que suivant la localisation des marchés, certains modèles partent bien ou pas du tout.
Nous pensons tous aussi que si l'on trouve des remises de 20% plus que facilement et officiellement, le prix de certaines marques sont artificiellement augmentés dans un but d'image de marque mais ne sont qu'illusion pour communiqué de presse.
Si j'ai bien suivi le circuit traditionnel, un revendeur achète son stock de montres à une marque et
suivant les marques se voit imposer des modèles invendables dans le lot. La même méthode de pression est appliquée lors des réassorts : "si vous prenez 4 xxx en caillasse, on vous livre une xxx acier" ce genre de trucs ou pire : "on vous sucre la concession".
J'en arrive à ce qui me titille le neurone inférieur gauche.
Imaginons une marque qui souhaite gonfler ou au moins maintenir un
niveau officiel de ventes. Pour des raisons de communication financière par exemple, ou simplement parceque le boss veut sauver sa tête jusqu'au bilan annuel. Ca arrive de vouloir conserver le pouvoir et son salaire six mois de plus vous savez...
Imaginons donc... Si une marque place en dépôt-vente , je ne connais pas le terme exact, tout un stock de montres difficilement "vendables" chez d'honnêtes revendeurs, sans les forcer ni les menacer bien sûr, juste en les confiant à la vente et ainsi les faire disparaître du stock de l'usine.
Imaginons toujours... Le commerçant se retrouve avec toutes ces montres et il ne sait pas trop quoi en faire, le gars... il sait que ça ne va pas partir, en tout cas pas au prix officiel. D'habitude, quand il a dû payer le stock, il écoule au marché gris en partageant une marge réduite avec l'intermédiaire.
Mais là, il n'a rien payé donc il n'est tenu à que dalle. C'est juste des montres "confiées" par une marque et à part le coût du stockage et de l'assurance (ben oui, faut bien assurer à la valeur faciale le stock), il n'a pas de trésorerie engagée.
Pourquoi se casser la tête se dit notre aimable revendeur ? Un jour, il rendra les montres à la marque : "désolé mais ça ne se vend pas". Que se passerait-il pour la marque et son patron en ce cas ?
Enquête sur la manipulation de la communication financière ? Siège éjectable façon rapide ? Panique sur le marché et crash ?
Å
Heureusement, ce n'est que de l'imagination... n'est-ce pas ?