Bonjour
Ce qu'il y a de fantastique avec le Web, c'est que tout le monde connait et connait si bien qu'il en a sa propre idée. C'est comme ça que dans une grande maison, on fait un site sur ceci, un autre sur cela et un troisième puis un quatrième et qu'on arrive très vite à une incohérence webienne à force de multiplication de sites qu'il faut alors regrouper dans un portail qui induit une charte graphique et un groupe de réflexion masterisé par un comité de pilotage et un comité de synthèse.
Quand le truc a trop enflé, c'est à dire 9 fois sur 10, il faut alors développer une lecture transversale et un consultant devient nécessaire pour avoir un peu de hauteur. Alors entre en jeu un comité d'arbitrage qui va trier, suggérer, consolider, concentrer et éclairer le décisionnaire.
Le fin du fin est de regarder dans 95% des cas les acteurs de ces décisions et comités qui ne connaissent rien au net mais ont tous un avis sur ce que cela devrait être...
Et pourquoi cela me direz-vous ? Et bien simplement parce que sans culture, sans compétence n'importe qui peut donner un avis sur n'importe quel site et s'il est influent être écouté davantage que celui qui a quant à lui, un avis éclairé.
Le résultat est une série de sites illisibles, plus ou moins liés entre eux qui troublent les internautes et dispersent la qualité au milieu d'un océan de sites navets, de sites croupions de rien du tout qui n'ont ni contenu, ni forme...
Un site qui hier avait un contenu intelligent et qui était une référence peut aujourd'hui devenir un site fantôme vidé de tout intéret et sera demain un site mort, un de ce sites qu'on ne lit plus et qui n'existe que dans le souvenir de ceux qui l'ont vu autrefois apporter quelque chose de plus et de différent.
Je ne comprends définitivement pas comment on est capable de faire moins bien, comment on peut batîr des projets perdus d'avance et pourquoi la Mosbilo C° n'est pas sollicitée plus souvent quand il faut fossoyer des bonnes idées du passé...
On perd toujours quand on ne gagne pas, le net igore la stagnation.