Presentation de la petite dernière.... Elle sonne!!!!.... Modem Burner...

En cette journée un peu grise, je voudrais vous faire partager le plaisir que j'ai d'avoir trouvé (Enfin!!) une montre de poche à répétition des quarts. Je l'avais repérée depuis un petit moment.

Place aux photos:




























Et hop, un Forumeur de FAM heureux!!!


Si vous avez des info quant à la date de fabrication de cette merveilleuse mécanique?
Je dirait aux alentours de 1850?
Impressionnant de fabriquer à cette époque des mécanismes aussi compliqués. Je suis aux anges!

Oui...belle montre, sans marque, et pleine d'atouts.
Une vraie montre , toute empierrée, qu'on ne se lasse pas d'ouvrir...

Attention si un jour tu fais changer un rubis....il y a plein de charlots, bijoutiers qui n'ont rien dans leurs tiroirs, si ce n'est que de la gueule, et seraient tenter d'y mettre des rubis chasser.... voir des bagues en laiton ; résultat, ta montre perd tout son charme et son harmonie

(pour info, le post de bijoutiers à éviter: http://www.horlogerie-suisse.com/forum/viewtopic.php?f=2&t=8749&st=0&sk=t&sd=a )

Superbe en tous points.

J'adore les aiguilles or et bleutées.

Très bonne pêche

Mmmmhhhh, ça sent bon l'attention, le soin, l'amour du travail bien fait...
Quelle belle boîte à parfums d'horlogerie que voila. Elle embaume d'ici.

Les aiguilles sont d'une finition remarquable.

Bien du plaisir tu auras en sa compagnie.

P.S.
Je reviens de te lire Fly Back. Oh, tu sais que je t'Aime, toi.

Un chemin, une passion, et des convictions.
S'y tenir, sans lèche, ni crainte.
Ces montres à répetition sont de moins en moins nombreuses, dans cet état.
La raison est simple, un nombre plus important de bricolos, pour des fournitures de plus en plus rares.


pour illustrer :en haut avant, et en dessous ce qui, un jour, pourrait être, et encore je reste raisonnable :




Une belle restauration est celle qui ne se voit pas, si ce n'est que sur la facture.

Jolie montre Robenger

Flyback, c'est un trucage ou un vrai avant/après ?
Quel est l'intérêt pour un horloger de faire ça ? Les bagues et rubis chassés sont moins chers et plus rapides à monter ?
Et encore une question : les rubis de pont de rouages, s'ils ne sont pas chassés, comment sont-ils fixés ?

Merci,

Sec

Sec a écrit:

Jolie montre Robenger

Flyback, c'est un trucage ou un vrai avant/après ?
Quel est l'intérêt pour un horloger de faire ça ? Les bagues et rubis chassés sont moins chers et plus rapides à monter ?
Et encore une question : les rubis de pont de rouages, s'ils ne sont pas chassés, comment sont-ils fixés ?

Merci,

Sec

j'ai juste posé les rubis dessus, pour simuler. L'intérêt pour quelqu'un de poser des bouchons laitons ou des rubis chasser ? c'est de faire marcher la montre, coute que coute, au détriment de toute déontologie.
Les rubis sont sertis jusqu'en 1940 environ; puis sont apparus les rubis sertis.
Un bijoutier du coin, à titre d'un autre exemple similaire, mettait des mvts quartz à la place de mvts de Paris, dès lors qu'il y avait une pièce qu'il nee pouvait pas faire; ceci n'est qu'un triste constat ...les bijoutiers- boutiquiers sont , en règle général, totalement incompétent, si ce n'est que de faire rêever le client, par de subtiles ronds de jambes, auxquels les badots sont le plus souvent impuissants face à l'ignorance du métier.
Cette ignorance du métier transpire sur les forums, et la majorité de ceux qui sont témoins de ces pratiques, se taisent , par intérêt personnel.
Les sujets du net tournent le plus souvent autour de fabrication de choses inutiles, comme la cnc en horlogerie ancienne, dont les amateurs, souvent friands de ronds de jambes, pensent aboutir, à tort, vers la solution universelle de la restauration. Foutaise pour clowns.

Oui certaines restaurations font peur, et il faut faire attention.

Sinon pour en revenir à cette sonnerie, tout à fait le genre de pièces que j'apprécie. Dommage pour le cadran mais sinon une très belle pièce.

Félicitation pour cette belle montre.
En suivant les propos de Fly back au sujet des rubis, je constate qu’il existe encore de nos jours des bricoleurs patentés.
Rien n’a changé depuis 25 ans ou l’on pouvait compter sur les doigts d’une main, le nombre d’horloger capable de restauré ce genre de montre dans l’hexagone, dans les règles de l’Art.

Un grand merci pour vos remarques bien sympathiques!
Je prends grand soin de mes montres de poche: Je ne les fais tourner que très peu souvent, de peur d'user les mécanismes ou/et de casser le ressort de remontage (je ne suis pas une grosse brute, mais, au vu de l'age de ces pièces, les pieces sont fragilisées.)
J'aime la remarque de Fly-µBack: Une bonne restauration est une restauration qui ne soit pas, sauf sur la facture!!!!
Je voudrais essayer de filmer et de mettre en ligne le sont cristalin de la sonnerie: Un vrai bonheur, à partager, entre passionnés!!!

Edit: Avez-vous une petite idée de l'age de la belle?

robenger a écrit:

Un grand merci pour vos remarques bien sympathiques!
Je prends grand soin de mes montres de poche: Je ne les fais tourner que très peu souvent, de peur d'user les mécanismes ou/et de casser le ressort de remontage (je ne suis pas une grosse brute, mais, au vu de l'age de ces pièces, les pieces sont fragilisées.)
J'aime la remarque de Fly-µBack: Une bonne restauration est une restauration qui ne soit pas, sauf sur la facture!!!!
Je voudrais essayer de filmer et de mettre en ligne le sont cristalin de la sonnerie: Un vrai bonheur, à partager, entre passionnés!!!

Edit: Avez-vous une petite idée de l'age de la belle?

et encore...il y a fort à parier que la facture de pose de bouchon , soit égale à celle de rubis serti.

Pour en revenir à ta pièce, la seule chose qui n'est aps toujours agréable sur ces modèles à glissière, est la dureté de pivotement de glissière, non ?

fly back a écrit:

Les sujets du net tournent le plus souvent autour de fabrication de choses inutiles, comme la cnc en horlogerie ancienne, dont les amateurs, souvent friands de ronds de jambes, pensent aboutir, à tort, vers la solution universelle de la restauration.

Tu peux développer un poil.
Je suppose que la CNC intervient ici pour fabriquer une pièce disons introuvable et faire repartir la montre. Je n'y vois rien de mal, il peut arriver que la CNC soit aussi utilisée en restauration automobile.
Mais tu te révoltes peut-être si cela devient systématique pour certains...
Merci d'éclairer ma lanterne.

Ne pas confondre usinage numérique et diviseur numérique....

En horlogerie, un plateau diviseur à 200 euros est universel et rend les services usuels de restauration.

Le plus long en taillage n'est pas l'opération qui consiste à fendre la roue, mais tout le préparatif, découpe des flancs, des bras, pose sur tasseau adapté, ercherche fraise, qui est commun aux opérations de division numérique ou division "manuelle".

La seule différence entre les deux, est pour le travail en série...qui n'existe pas en restauration, mais en fabrique

fly back a écrit:

Ne pas confondre usinage numérique et diviseur numérique....

En horlogerie, un plateau diviseur à 200 euros est universel et rend les services usuels de restauration.

Le plus long en taillage n'est pas l'opération qui consiste à fendre la roue, mais tout le préparatif, découpe des flancs, des bras, pose sur tasseau adapté, ercherche fraise, qui est commun aux opérations de division numérique ou division "manuelle".

La seule différence entre les deux, est pour le travail en série...qui n'existe pas en restauration, mais en fabrique

bonjour Fly back
c'est toujours un plaisir à lire vos post,une vraie bible

Merci fly back. Je le voyais avec une approche plus mécanique automobile et/ou générale qu'horlogère.
En mécanique générale/automobile, disons qu'un pignon de boîte d'une vieille Delage est foutu et introuvable. S'il reste au moins une dent potable, on peut en relever toutes les côtes, entrer dans la machine nombre de dents, etc. caler un joli morceau d'acier entre les mors et aller fumer dehors.
L'outil se chargeant de "tout" avancement de la pièce, changement de fraises, etc.
C'est un peu ainsi que travaillent les écuries en compétition pour adapter "quasi à la volée" les pignons de boîte en fonction du circuit de sorte que disons le rapport de seconde soit soit le meilleur tout court, soit le meilleur compromis pour plusieurs virages, en faisant travailler la boîte de manière optimale pour le couple/puissance transmis aux roues.
Mais un pignon de boîte est assez "simpliste" à coeur : pas de bras, etc.

nermal a écrit:

Merci fly back. Je le voyais avec une approche plus mécanique automobile et/ou générale qu'horlogère.
En mécanique générale/automobile, disons qu'un pignon de boîte d'une vieille Delage est foutu et introuvable. S'il reste au moins une dent potable, on peut en relever toutes les côtes, entrer dans la machine nombre de dents, etc. caler un joli morceau d'acier entre les mors et aller fumer dehors.
L'outil se chargeant de "tout" avancement de la pièce, changement de fraises, etc.
C'est un peu ainsi que travaillent les écuries en compétition pour adapter "quasi à la volée" les pignons de boîte en fonction du circuit de sorte que disons le rapport de seconde soit soit le meilleur tout court, soit le meilleur compromis pour plusieurs virages, en faisant travailler la boîte de manière optimale pour le couple/puissance transmis aux roues.
Mais un pignon de boîte est assez "simpliste" à coeur : pas de bras, etc.

Est ce que dans la voiture, il y a aussi un intérêt assez fort pour les fournitures anciennes ?

Est ce que un passionné de voitures anciennes est également friand de pièces d'origine ?
En horlogerie ancienne ( avant 1850), les pièces comme aiguilles, verges, chaines sont cherchées par l'amateur ou horloger passionné; j'imagine que cela existe pour les boites à vitesses ou sellerie... ??

Tout à fait. Mais il est plus que difficile de trouver certaines pièces :
- "stocks" si j'ose dire disparus depuis des lustres
- pièces disponibles... qui pour les avoir nécessiteraient de détruire un véhicule, il serait plus simple de le voler...
Bien des marques ont disparu totalement dont beaucoup étaient des "rhabilleurs" qui montaient leur carrosserie et leur habillage intérieur sur des ensembles mécaniques acquis extérieurement.
Dans les marques survivantes aux temps héroïques, certaines comme Mercedes ont la chance de disposer de pièces origine pour des modèles remontant aux années 60 voire plus loin encore. Il existe d'ailleurs des entreprises spécialisées dans ces produits certaines ayant racheté les formes d'emboutissage d'origine (voir un catalogue d'une 280 SL qui est un éclaté complet de la voiture avec toutes les pièces dispos est impressionnant... et livraison par exemple d'un bouchon d'essence de 230 SL en 48h depuis l'Allemagne).
Certains véhicules assez récents et ayant bénéficié d'un très fort engouement par exemple la VW Coccinelle disposent de toutes leurs pièces. Soit origine sur vieux stocks, soit refabriquées à l'identique.

Il existe par exemple en Angleterre des spécialistes dans la restauration de Jaguar vendant des Type E qualifiables de mieux que NOS.

Mais...

Des "vieux tacots" coincés sous des bottes de paille peuvent encore se trouver.
Les problèmes commencent alors :
- bloc moteur présent ou démonté pour "caler une armoire" on ne sait plus où
- boîte, embrayage idem
- moteur bloqué ou pas
- état de l'intérieur...
- état de l'extérieur...
- les roues... jantes et rayons en bois par exemple...
- accessoires divers allant des baguettes chromées au cendrier en passant par essuies-glaces etc.

Divers corps de métiers peuvent intervenir dans une restauration. Là encore, il s'agit et d'une volonté du possesseur du véhicule et d'une question de moyens. L'équation de la restauration...
Ainsi, des phares peuvent être refabriqués à l'identique et artisanalement. Cela peut aller jusqu'aux verres des optiques bombés à l'unité par quelques artisans spécialisés (qui en font de même pour des lanternes d'intérieur par exemple).
Il existe toujours des carrossiers qui partant d'une feuille de tôle la travaillent aux rouleaux presseurs pour lui donner son arrondi et recréer une aile par exemple.
La sellerie est relativement plus simple à reproduire.
Les roues jantes bois peuvent être refaites par un charron.
Les pneus ont des fabricants spécialisés capables d'avoir des chaussettes de De Dion-Bouton en catalogue !!!
Pour des pièces plus difficiles :
- boîte
- pistons
On peut utiliser de "l'adaptable" type bielle ayant même levée quitte à agrandir les trous et poser une bague avec un roulement de la bonne taille.
Certains font appel à des centres de formation de tourneurs/fraiseurs pour obtenir des pièces qui feront l'objet de travaux-pratiques pour les élèves (en accord avec leurs profs bien entendu). Le coût est alors très raisonnable, le délai étant de plusieurs mois.
Des pignons de boîte peuvent être tournés/fraisés.
Tout le bois (hors roues/jantes qui relèvent d'un travail particulier) peut être refait en ébénisterie.

Pour les petits accessoires, il existe des bourses de collectionneurs de VEC (Véhicules d'Epoque et de Collection). Mais trouver le bon levier d'avance d'allumage n'est souvent pas évident...
Livres et expositions de VEC permettent aux amateurs de voir les bons tons de peinture, etc. de trouver l'indispensable documentation.

Enfin, il existe de par le monde des réseaux de passionnés (pour lesquels internet est une bénédiction). Par exemple mon beau-frère qui est un spécialiste VW et Porsche depuis tout petit, appelle son réseau de spécialistes pour retrouver un compteur de vitesse de Porsche 911 de telle ou telle année, et de même il peut en fournir lui aussi de son stock/collection perso.

Les coûts finaux sont souvent assez élevés mais bien souvent c'est le propriétaire qui se charge d'une bonne partie des travaux. En sus, comme la quête du "bon levier de vitesses" se chiffre parfois en années, cela laisse le temps d'économiser...
D'un autre côté, j'ai vu il y a peu une sublime Mercedes 300 type Consul cabriolet être entièrement remise à neuf (argh, le compartiment moteur en cours de réfection ressemblait aux entrailles d'une montre de Manufacture... acier brillant, chrome neuf...). L'engin racheté en l'état + réfection totale devait bien revenir à 80.000/100.000 €. Mais la valeur de revente ensuite était d'environ... 300.000 €...
Le "retour sur investissement" est un aspect de restauration très particulier (mais pas si fréquent) de l'automobile.

J'ai fait long... comme souvent... mais j'ai essayé d'être assez exhaustif.

c'est un pavé, mais qui me rassure, vis à vis des passions.
La grande différence qui existe probablement entre une voiture et une montre, c'est d'une part la difficulté pour le propriétaire de voir ce qui n'est pas bien refait, dedans sous le cadran, sous les ponts...parfois sur les ponts.
Autant , je peux imaginer qu'un collectionneur de voiture verra facilement un bidouillage autour d'un échappement, d'un engrenage, que sur une montre la visibilité des travaux est parfois difficille.
Jusqu'à mettre des rubis chassés sur des montres centenaires , ou des aiguilles en alu, sur des mvts de Paris, certains ne reculent devant rien, avec la bénédiction de ceux qui pourraient dire le contraire.

Je pense que le marché est plus sain en auto, de part cette différence de visibilité

Rien n'empêche de faire monter un échappement chez Midas sur une Ferrari GTO origine (ils ont de l'adaptable chez Midas). Ou de se dépanner avec une pompe d'injection de 504 montée sur une 230 SL.
C'est toujours pareil. Soit l'acheteur est connaisseur soit il ne désire qu'avoir une Jag Type E comme neuve.
Il existe encore une variante en automobile : les replica.
Certaines connaissant même le privilège de pouvoir arborer le logo de la véritable marque.
Certaines ne l'ayant pas bien que leur travail soit remarquable :
http://www.pgo.fr pour les vieilles Porsche.
Mais Peugeot inside.
Un grand nombre de Cobra Shelby avec des blocs GM inside, etc.

Ces replica-là ne prétendant rien d'autre qu'être ce qu'elles sont. Difficile de les maquiller pour les transformer en contrefaçon.
Bien entendu leurs tarifs sont considérablement plus bas que les modèles originaux. Et elles sont bien souvent beaucoup moins onéreuses à l'entretien, et fiables... freinage par exemple...

le jour où j'achète une vintage 6 cylindres, je te contact....mais ça prend un peu plus de place qu'une dz de repetition minutes....

Eh !!! Je ne vends pas de voitures moi !!! Ni VEC, ni VHEC.
J'ai simplement eu une 230 SL 1965 (la pagode ou crabe, c'est selon) pendant près de 20 ans et revendue l'an dernier.
Inutile de la garder au garage à se morfondre la pauvre. Elle use ses chaussettes en Belgique depuis quelques mois.

Bon, j'avoue, je ne comprends pas tout des ces discutions autombiles, mais je me régale!
Quel plaisir de lire des passionnés!

Je suis surpris de l'effet que j'ai déclenché en postant ces quelques photos!

fly back a écrit:

c'est un pavé, mais qui me rassure, vis à vis des passions.
La grande différence qui existe probablement entre une voiture et une montre, c'est d'une part la difficulté pour le propriétaire de voir ce qui n'est pas bien refait, dedans sous le cadran, sous les ponts...parfois sur les ponts.
Autant , je peux imaginer qu'un collectionneur de voiture verra facilement un bidouillage autour d'un échappement, d'un engrenage, que sur une montre la visibilité des travaux est parfois difficille.
Jusqu'à mettre des rubis chassés sur des montres centenaires , ou des aiguilles en alu, sur des mvts de Paris, certains ne reculent devant rien, avec la bénédiction de ceux qui pourraient dire le contraire.

Je pense que le marché est plus sain en auto, de part cette différence de visibilité

A quand un Contrôle Technique obligatoire sur nos montres?????

tres belle montre superbe mouvement et les visses peintes a croquer

J Leroy a écrit:

tres belle montre superbe mouvement et les visses peintes a croquer

Les vis ne sont pas peintes, elles sont bleuies dans la masse.
Je crois que c'est obtenu par chauffage... A vérifier sur ce forum.