finition mouvement de gousset

Salut a tous,

J'aimerai savoir comment est fait l'etat de surface grenaille sur le mouvement des goussets.
Pourquoi car je suis entrain de faire une restau sur une montre fusee anglaise et j'aimerai traite le pont de la meme facon.

Il faisait comment il y 200 ans ? Sablage ?

Merci pour votre aide.

Francois

Question très intéressante.


J'ai déjà eu à refabriquer un pont et j'avais procédé à un microbillage (le sablage est abrasif, alors que la bille de verre "tasse" le métal et le fait briller), suivi d'une dorure. Le résultat était très très proche de l'origine (dû à la dorure surtout).
Mais comment procédaient les "anciens"? Aucune idée, mais j'attends une réponse avec impatience.

dorure...or moulu dont, me semble t-il, Berthoud en fait un descriptif dans son traité, où cela se termine par une finition......à l'urine.

Je ne suis pas certain que beaucoup expérimente la dorure au mercure, avec tous les risques que cela présente

J'ai trouve,une solution, aucune idee si c'est la bonne methode, il s'agit a mon avis d'un polissage effet peau d'orange et non d'un grenaillage en 1805 des billes de verre a 100 m/s ???, obtenu avec un brossette laiton dremel vitesse 1.
Parfait comme les pieces d'origines.
Je suis pas polisseur peut etre un specialiste sur le forum, qui pourrait m'en dire plus
A+
Francois

La dorure au mercure était faite sans grandes précautions au début diu siècle ...Cela a laissé des traces chez les doreurs ...

Je remonte ce post, car j'ai peut-être trouvé un truc à ce sujet.
Les anglo-saxons appellent cette finition appliquée à du laiton, le "frosting".

http://www.gutenberg.org/files/17021/17021-h/17021-h.htm

D'après ce que j'en ai compris, il s'agit de saupoudrer sur la pièce une poussière de résine d'arbre (arbre à mastic: Le mastic est une substance aromatique et résineuse qui suinte du tronc et des branches principales du lentisque ou arbre à mastic Pistacia Lentiscus, d'après un site grec), de chauffer le tout (120°c), puis d'y appliquer de l'acide nitrique, qui attaquera certaines parties plus que d'autres, d'où l'effet sablé.

Citation :

The philosophy of the process is, the nitric acid eats or dissolves the brass, leaving a little brass island the size of the particle of mastic which was attached to the surface.

Le document date du début XXè, il y a certaines méthodes peut être plus modernes.

Pour faire une recherche rapide sur "frosting" dans le document original, faire CTRL-F frosting

fly back a écrit:

dorure...or moulu dont, me semble t-il, Berthoud en fait un descriptif dans son traité, où cela se termine par une finition......à l'urine.

Je ne suis pas certain que beaucoup expérimente la dorure au mercure, avec tous les risques que cela présente

La preuve, Berthoud est mort.

C'est bien une preuve non ?

La finition ayant un effet " légèrement granuleux", est due à un sablage particulier, à base de corindons purs.
Ces corindons sont calibrés entre 40 et 80 microns.
L'effet n'est pas du tout celui obtenu par micro billage, qui est un effet velouté ( le chrome velours, est à la base microbillé )
Un sablage classique, n'aura pas non plus cet effet.
Le micro corindage était employé aussi par la firme Leitz, sur ses capots et jusqu'au M-4.
Tomber sur la société, et surtout le type qui maitrise ( pression, buses, distance, balayage, chargement et préparation ) le micro corindage à la perfection, est aujourd'hui mission délicate.
Une des dernières sociétés ( en Suisse, du coté de Chatel St-Denis ) a fermé en 2001.
Un bel exemple de corindage :



La dorure au feu ( ou au mercure, ou encore à l'amalgame ) a pris fin vers 1850-1860.
Elle furent peu à peu remplacées par l'électrolyse.

Ici :

http://www.legrand-sgm.fr/metal

loupe à l'oeil a écrit:

Ici :

Exécuter une réalisation, de A à Z, n'est pas compliquée ( entre "" ! )
Le plus complexe, est de restaurer un capot de Leica en entier, et qu'il puisse être raccord avec l'ensemble et du reste de l'appareil, et des milliers d'autres Leica !
Et ça, c'est loin, très loin d'être gagné.
C'est entre autre pour cette raison que j'ai abandonné la restauration du matériel photo et optique Leitz et Alpa.

Arno a écrit:

loupe à l'oeil a écrit:

Ici :

Exécuter une réalisation, de A à Z, n'est pas compliquée ( entre "" ! )
Le plus complexe, est de restaurer un capot de Leica en entier, et qu'il puisse être raccord avec l'ensemble et du reste de l'appareil, et des milliers d'autres Leica !
Et ça, c'est loin, très loin d'être gagné.
C'est entre autre pour cette raison que j'ai abandonné la restauration du matériel photo et optique Leitz et Alpa.

Meme problème sur la galvano ! Impossible de faire une teinte raccord sur un pont ! Jamais la bonne couleur ... C'est le tout ou rien !

Bi centennaire...

Avant l'usage du galvanique et des autres techniques infinies, ( qui sont apparus bien après la technique du mercure):

http://books.google.fr/books?id=OJQAAAAAMAAJ&pg=PA418&lpg=PA418&dq=or+moulu&source=bl&ots=PnfZlJTDuU&sig=SYxSQqB-SB2hZ9539Fjj73wNJsk&hl=fr&ei=NjmCS8LfIdTNjAe6oqW1BA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CBUQ6AEwBA#v=onepage&q=or%20moulu&f=false