ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Le groupe Richemont vend sa marque Old England 23/3/2006, 07:15 | |
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- LUXE Après avoir cédé le chemisier Hackett, le suisse poursuit son ménage dans ses activités non stratégiques.
LE ROI du duffel-coat change de mains. Le groupe suisse Richemont a annoncé hier la cession de sa filiale Old England à un mystérieux investisseur, la holding Tercade contrôlée par un certain Olivier Goldberg. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé et le vendeur, pas plus que le repreneur, n'ont souhaité commenter l'opération. Le numéro deux mondial du luxe poursuit ainsi son désengagement de ses activités non stratégiques. En juin 2005, il avait déjà cédé la marque de prêt-à-porter masculin Hackett à un fonds d'investissement espagnol. Old England était logé dans sa division Autres activités – avec la maison de mode Chloé et la manufacture d'armes Purdey – qui perdait de l'argent au premier semestre de l'exercice en cours du groupe. «Cette vente ne va modifier en rien les comptes de Richemont, mais c'est un signe de la volonté des grands groupes de se focaliser sur les marques qui peuvent faire la différence», commente Antoine Colonna, analyste financier chez Merrill Lynch. Le suisse tire en effet l'essentiel de ses profits de ses fleurons de la joaillerie et de l'horlogerie, Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget, Baume & Mercier, Vacheron Constantin, etc. Chloé devrait nénamoins garder sa place dans son portefeuille, grâce à son succès grandissant. Temple du chic anglais En revanche, la vente d'Old England risque de soulever à nouveau des questions sur les activités déficitaires de Richemont dans la maroquinerie et les accessoires, Dunhill et Lancel. Après avoir étudié la possibilité d'une vente de ce dernier, Richemont vient d'y nommer un nouveau patron chargé de redresser l'affaire. Old England était tombé dans son escarcelle en 1999, racheté aux descendants du fondateur. Créé en 1867 par un vendeur du Bon Marché, Alexandre Henriquet, le temple du bon goût anglais s'installe peu après boulevard des Capucines, à côté de l'Opéra de Paris – où se trouve toujours son navire amiral. L'enseigne détient en outre un magasin à Lyon, un autre à Toulouse et une vingtaine au Japon en partenariat avec un distributeur local. Pour enrayer le vieillissement inexorable de cette institution, Richemont a tenté de rajeunir son offre sous la houlette d'un président arrivé il y a deux ans et demi, Marc Vincent. Las. Faute d'investissements suffisants, Old England ne sera pas un second Burberry – la marque anglaise qui a connu une seconde naissance ces dernières années. Et le groupe suisse ne peut qu'entériner l'échec de sa politique de diversification de la fin des années 90. LUXE Après avoir cédé le chemisier Hackett, le suisse poursuit son ménage dans ses activités non stratégiques.
LE ROI du duffel-coat change de mains. Le groupe suisse Richemont a annoncé hier la cession de sa filiale Old England à un mystérieux investisseur, la holding Tercade contrôlée par un certain Olivier Goldberg. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé et le vendeur, pas plus que le repreneur, n'ont souhaité commenter l'opération. Le numéro deux mondial du luxe poursuit ainsi son désengagement de ses activités non stratégiques. En juin 2005, il avait déjà cédé la marque de prêt-à-porter masculin Hackett à un fonds d'investissement espagnol. Old England était logé dans sa division Autres activités – avec la maison de mode Chloé et la manufacture d'armes Purdey – qui perdait de l'argent au premier semestre de l'exercice en cours du groupe. «Cette vente ne va modifier en rien les comptes de Richemont, mais c'est un signe de la volonté des grands groupes de se focaliser sur les marques qui peuvent faire la différence», commente Antoine Colonna, analyste financier chez Merrill Lynch. Le suisse tire en effet l'essentiel de ses profits de ses fleurons de la joaillerie et de l'horlogerie, Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget, Baume & Mercier, Vacheron Constantin, etc. Chloé devrait nénamoins garder sa place dans son portefeuille, grâce à son succès grandissant. Temple du chic anglais En revanche, la vente d'Old England risque de soulever à nouveau des questions sur les activités déficitaires de Richemont dans la maroquinerie et les accessoires, Dunhill et Lancel. Après avoir étudié la possibilité d'une vente de ce dernier, Richemont vient d'y nommer un nouveau patron chargé de redresser l'affaire. Old England était tombé dans son escarcelle en 1999, racheté aux descendants du fondateur. Créé en 1867 par un vendeur du Bon Marché, Alexandre Henriquet, le temple du bon goût anglais s'installe peu après boulevard des Capucines, à côté de l'Opéra de Paris – où se trouve toujours son navire amiral. L'enseigne détient en outre un magasin à Lyon, un autre à Toulouse et une vingtaine au Japon en partenariat avec un distributeur local. Pour enrayer le vieillissement inexorable de cette institution, Richemont a tenté de rajeunir son offre sous la houlette d'un président arrivé il y a deux ans et demi, Marc Vincent. Las. Faute d'investissements suffisants, Old England ne sera pas un second Burberry – la marque anglaise qui a connu une seconde naissance ces dernières années. Et le groupe suisse ne peut qu'entériner l'échec de sa politique de diversification de la fin des années 90. LUXE Après avoir cédé le chemisier Hackett, le suisse poursuit son ménage dans ses activités non stratégiques.
LE ROI du duffel-coat change de mains. Le groupe suisse Richemont a annoncé hier la cession de sa filiale Old England à un mystérieux investisseur, la holding Tercade contrôlée par un certain Olivier Goldberg. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé et le vendeur, pas plus que le repreneur, n'ont souhaité commenter l'opération. Le numéro deux mondial du luxe poursuit ainsi son désengagement de ses activités non stratégiques. En juin 2005, il avait déjà cédé la marque de prêt-à-porter masculin Hackett à un fonds d'investissement espagnol. Old England était logé dans sa division Autres activités – avec la maison de mode Chloé et la manufacture d'armes Purdey – qui perdait de l'argent au premier semestre de l'exercice en cours du groupe. «Cette vente ne va modifier en rien les comptes de Richemont, mais c'est un signe de la volonté des grands groupes de se focaliser sur les marques qui peuvent faire la différence», commente Antoine Colonna, analyste financier chez Merrill Lynch. Le suisse tire en effet l'essentiel de ses profits de ses fleurons de la joaillerie et de l'horlogerie, Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget, Baume & Mercier, Vacheron Constantin, etc. Chloé devrait nénamoins garder sa place dans son portefeuille, grâce à son succès grandissant. Temple du chic anglais En revanche, la vente d'Old England risque de soulever à nouveau des questions sur les activités déficitaires de Richemont dans la maroquinerie et les accessoires, Dunhill et Lancel. Après avoir étudié la possibilité d'une vente de ce dernier, Richemont vient d'y nommer un nouveau patron chargé de redresser l'affaire. Old England était tombé dans son escarcelle en 1999, racheté aux descendants du fondateur. Créé en 1867 par un vendeur du Bon Marché, Alexandre Henriquet, le temple du bon goût anglais s'installe peu après boulevard des Capucines, à côté de l'Opéra de Paris – où se trouve toujours son navire amiral. L'enseigne détient en outre un magasin à Lyon, un autre à Toulouse et une vingtaine au Japon en partenariat avec un distributeur local. Pour enrayer le vieillissement inexorable de cette institution, Richemont a tenté de rajeunir son offre sous la houlette d'un président arrivé il y a deux ans et demi, Marc Vincent. Las. Faute d'investissements suffisants, Old England ne sera pas un second Burberry – la marque anglaise qui a connu une seconde naissance ces dernières années. Et le groupe suisse ne peut qu'entériner l'échec de sa politique de diversification de la fin des années 90. LUXE Après avoir cédé le chemisier Hackett, le suisse poursuit son ménage dans ses activités non stratégiques.
LE ROI du duffel-coat change de mains. Le groupe suisse Richemont a annoncé hier la cession de sa filiale Old England à un mystérieux investisseur, la holding Tercade contrôlée par un certain Olivier Goldberg. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé et le vendeur, pas plus que le repreneur, n'ont souhaité commenter l'opération. Le numéro deux mondial du luxe poursuit ainsi son désengagement de ses activités non stratégiques. En juin 2005, il avait déjà cédé la marque de prêt-à-porter masculin Hackett à un fonds d'investissement espagnol. Old England était logé dans sa division Autres activités – avec la maison de mode Chloé et la manufacture d'armes Purdey – qui perdait de l'argent au premier semestre de l'exercice en cours du groupe. «Cette vente ne va modifier en rien les comptes de Richemont, mais c'est un signe de la volonté des grands groupes de se focaliser sur les marques qui peuvent faire la différence», commente Antoine Colonna, analyste financier chez Merrill Lynch. Le suisse tire en effet l'essentiel de ses profits de ses fleurons de la joaillerie et de l'horlogerie, Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget, Baume & Mercier, Vacheron Constantin, etc. Chloé devrait nénamoins garder sa place dans son portefeuille, grâce à son succès grandissant. Temple du chic anglais En revanche, la vente d'Old England risque de soulever à nouveau des questions sur les activités déficitaires de Richemont dans la maroquinerie et les accessoires, Dunhill et Lancel. Après avoir étudié la possibilité d'une vente de ce dernier, Richemont vient d'y nommer un nouveau patron chargé de redresser l'affaire. Old England était tombé dans son escarcelle en 1999, racheté aux descendants du fondateur. Créé en 1867 par un vendeur du Bon Marché, Alexandre Henriquet, le temple du bon goût anglais s'installe peu après boulevard des Capucines, à côté de l'Opéra de Paris – où se trouve toujours son navire amiral. L'enseigne détient en outre un magasin à Lyon, un autre à Toulouse et une vingtaine au Japon en partenariat avec un distributeur local. Pour enrayer le vieillissement inexorable de cette institution, Richemont a tenté de rajeunir son offre sous la houlette d'un président arrivé il y a deux ans et demi, Marc Vincent. Las. Faute d'investissements suffisants, Old England ne sera pas un second Burberry – la marque anglaise qui a connu une seconde naissance ces dernières années. Et le groupe suisse ne peut qu'entériner l'échec de sa politique de diversification de la fin des années 90. Florentin Collomp - 22 mars 2006, http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20060322.FIG000000270_le_groupe_richemont_vend_sa_marque_old_england.html _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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