MIDO | La marque du Swatch Group au design indémodable

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MIDO | La marque du Swatch Group au design indémodable


Qualité, étanchéité et design intemporel

Dans la galaxie du Swatch Group, Mido est une marque relativement discrète. Cela ne l'empêche pas d'occuper une place de choix dans le milieu de gamme.
Par Philippe Oudot

«Une montre pour la vie, un garde-temps automatique au design typé et intemporel, et qui est renommée pour son étanchéité, voilà comment je définirais ce qu'est une Mido», déclare sans ambages Franz Linder, président de la marque. Créée en 1918 à Soleure, la maison horlogère a assez vite pris ses quartiers à Bienne, avant d'établir son siège social au Locle, il y a quelques années.
Comme le souligne notre interlocuteur, Mido aime à soigner le détail, même si la marque se situe dans une gamme de prix public tout à fait accessible - entre 500 et 2000 fr., positionnée entre Tissot et Longines: «Nous apportons un grand soin aux finitions, notamment du cadran généralement décoré d'appliques. Quant aux mouvements ETA, préparés et décorés selon nos critères, une partie porte même le label COSC. Cela signifie qu'ils ont subi avec succès les tests de précision du Contrôle officiel suisse des chronomètres.» Pour Mido, c'est là une tradition: dans les années 70, elle était la troisième marque à faire certifier le plus de mouvements, derrière Rolex et Omega!

L'étanchéité Aquadura

Dans le milieu horloger, Mido s'est taillé une solide réputation de montre étanche. Celle-ci remonte aux années 30, avec l'invention du système Aquadura. Il s'agit en fait d'un joint de couronne en liège, qui équipe aujourd'hui encore toutes les montres de la marque. Ce joint, traité spécialement, reste toujours humide et, comme un bouchon dans une bouteille de vin, est légèrement gonflé du fait de cette humidité, ce qui assure une étanchéité parfaite jusqu'à 50 m.
C'est sans doute cela qui explique le succès de la marque dans les pays chauds et humides, en Amérique latine par exemple. Certes, le système Aquadura ne fait pas de Mido une montre de plongée - il faut pour cela une couronne vissée -, mais on peut la porter sans crainte 24 h/24, sous sa douche, à la piscine ou ailleurs, et cela même si la couronne n'est pas poussée au fond.

On ne change pas un design qui marche

Aujourd'hui, Mido se décline en quatre familles de produits: rétro, avec la collection Multifort; classique, avec la collection Commander - dont le design est pratiquement le même que lors de sa création, en 1959. Sa particularité, c'est que le boîtier n'a pas de lunette, le verre en plastique servant de joint. Comme le relève Franz Linder, ce modèle au design bien typé continue de séduire une large clientèle, en particulier les modèles montés sur bracelet milanais.
Toujours dans la ligne classique, Mido décline depuis 30 ans son modèle Baroncelli. Un garde-temps moins typé que la Commander, mais qui séduit par son design intemporel tout en rondeur - jusqu'aux cornes du boîtier. Dans la famille contemporaine Mido propose le modèle Ocean Star destiné à une clientèle plus sportive, qui apprécie son côté sobre et solide.

Enfin, dans la famille design, Mido a créé en 2002 le modèle All Dial, dont le design s'inspire du Colisée: le boîtier évoque en effet les murs extérieurs du fameux amphithéâtre romain, alors que le cadran, qui offre une grande lisibilité, évoque la scène intérieure de l'édifice.

Cette année, Mido propose plusieurs nouveaux modèles, notamment dans la collection All Dial. Tout d'abord un modèle GMT automatique, avec le nom de villes représentants les 24 fuseaux horaires. Le modèle Sport Chronomètre se distingue par son cadran noir au look résolument sportif, avec un mouvement automatique certifié COSC. Tout en élégance, le modèle All Dial Lady joue la séduction et les contrastes, ses 78 diamants sertis sur le cadran nacré et son bracelet cuir rouge.

Amérique, oui, mais latine

Comme le souligne Franz Linder, la marque Mido est présente dans 45 pays, avec une forte implantation en Amérique latine, un marché où elle réalise la part la plus importante de son chiffre d'affaires, le Mexique étant le pays le plus important. Viennent ensuite les marchés d'Asie, puis d'Europe. A noter que jusqu'à présent, la marque était discrète en Suisse, «mais nous sommes en train de renforcer notre présence».
Comme toute l'horlogerie suisse, Mido a bien travaillé, sans toutefois atteindre les sommets enregistrés dans le secteur du luxe. Une bonne santé qui s'est confirmée en ce début d'année, si bien que Franz Linder s'attend à un bon millésime 2006.

Ph. O.

http://www.journaldujura.ch/front_article.cfm?id=179981&kap=bta

C’est bien vrai qu’ils soignent les finitions chez Mido .



Possédant ce modèle, je peux dire que ce qui est raconté dans cet article me semble d’une parfaite honnêteté. Mido possède un excellent rapport qualité/prix. C’est vrai que la marque ne pratique pas l’esbroufe, mais c’est bien mieux comme ça !

Cdlt