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 Bâle, capitale mondiale de l’industrie de luxe

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ZEN
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MessageSujet: Bâle, capitale mondiale de l’industrie de luxe   Bâle, capitale mondiale de l’industrie de luxe EmptyLun 03 Avr 2006, 07:28

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Bâle, capitale mondiale de l’industrie de luxe


Le Salon mondial d’horlogerie et de bijouterie a ouvert ses portes jeudi dernier à Bâle (Suisse). Pour cette 34e édition, plus de 90 000 visiteurs sont attendus jusqu’au 6 avril.
Le Baselworld reste incontournable aux yeux de la majeure partie des professionnels, des distributeurs de marques d’horlogerie et de bijouterie, des négociants en pierres précieuses et en diamants. Ce salon très huppé où pas moins de 2127 exposants sont venus de 45 pays génère 800 000 nuitées d’hôtel remplissant tous les établissements dans un rayon de 100 km, de Zurich à Colmar, chef-lieu du département du bas-Rhin en région d’Alsace. Comparée à New York, Londres, Berlin, Paris, Tokyo ou Shanghaï, Bâle est une petite ville de 300 000 habitants. Pourtant Bâle abrite un «joyau» que ces grandes métropoles lui envient : le Baselworld, la manifestation phare de l’industrie de luxe. Orfèvres dans l’organisation de foires, les Bâlois ont su construire un salon pour un marché qui ne connaît pas de crise et dont les retombées bénéficient à toute la région. Contrairement à celui de Genève réservé exclusivement aux professionnels, le salon de Bâle est ouvert au public et tout s’y achète et se vend. «L’industrie horlogère fait partie de notre identité en étant à la fois un puissant facteur économique et un symbole de l’esprit suisse», a déclaré le ministre suisse de l’Economie, Joseph Deiss, en inaugurant jeudi le Baselworld. Il est vrai qu’au sortir d’une année 2005 record, l’horlogerie suisse a dépassé les 12 milliards de francs suisses (+ de 10,9 % par rapport à l’an passé). Les exportations horlogères flambent. Rien que pour les deux mois de cette année (+ de 9,5%), les grandes marques horlogères suisses ont battu de nouveaux records de vente.
Cette situation idyllique permet de créer des emplois par milliers en Suisse. Réputée pour son savoir-faire en matière de haute horlogerie, la confédération helvétique craint la contrefaçon. On estime à 40 millions de francs suisses le nombre de montres suisses copiées chaque année dans le monde. Ce trafic génère un bénéfice d’environ 800 millions de francs suisses pour les contrefacteurs. Les ventes de contrefaçons se sont développées avec l’avènement d’internet, notamment par le biais de sites de vente aux enchères. La banalisation de la contrefaçon préoccupe de plus en plus les autorités suisses. Elle invite les pays importateurs de montres à adopter des législations beaucoup plus sévères contre la contrefaçon, à l’exemple de l’Italie et la France. Les grandes maisons suisses de l’horlogerie telles que Rolex, Patek Philippe, Vacheron Constantin, Chopard, Raymond Weil, Bedat, Hublot ou encore Sarcar, dépensent des sommes énormes dans le domaine de la recherche afin de juguler la contrefaçon.
Citons la récente découverte de Patek testé au niveau spiral, paré de mille vertus : faible poids, minceur, insensibilité aux champs magnétiques, performances chronométriques que les chinois auront du mal à falsifier. L’horlogerie suisse ne devrait logiquement guère craindre la prochaine parution en Europe des marques chinoises. Les montres haut de gamme valant plus de 1 000 euros ont tiré l’ensemble de l’horlogerie suisse vers le haut. Ces garde-temps précieux ne représentent que 5% des montres produites en Suisse, mais constituent 47% de la valeur. L’Asie est le premier débouché devant les Etats-Unis et l’Europe. Si l’horlogerie se taille la part du lion dans l’image que véhicule Baselworld, la bijouterie-joaillerie est cette année à l’honneur avec un réaménagement de la halle qui lui est dédiée. C’est dire que les sites d’exposition transformés les uns après les autres depuis sept ans, ont pratiquement fait une mue complète.
S’étalant sur 25 000 m2, la joaillerie avec 614 entreprises est de loin le leader mondial dans ce segment devant les salons de Vicenza ORD en Italie et de Hong Kong. Les exposants suisses sont par contre moins nombreux. Les italiens (avec Gaspari, Iosi ou Vhernier) et les allemands de la région Pforzheim dominent ce marché où les acteurs sont très nombreux. Il s’agit souvent de sous-traitants. Ici au Baselworld, on négocie les pierres précieuses les plus chères au monde.
Le joaillier allemand Marcus Mohr, héritier de la marque Fabergé, présente sur son stand un bijou en or et en cristal de roche assorti de perles dans son écrin en émail guilloché en forme d’œuf; son prix : 80 000 euros. Au premier plan, une nouveauté plus tendance : un collier en émail serti de diamants et de saphirs (50 000 euros) inspiré d’un dessin de Fabergé à motifs japonais. Parmi les clients les plus connus, citons Benoît de Gorski et Adler. Parmi les nouveautés présentées à Bâle, on trouve beaucoup de montres dévoilant leur mouvement par des glaces ou des ouvertures. La tendance est toujours au mélange des couleurs et des matériaux.
Le Baselworld abrite une surface nette de 111 283 m2 à disposition des exposants sur un total de 160 000 m2 brut.
Le secteur réservé aux marques horlogères dispose à lui seul de près de 55% des surfaces en question. Comme on le voit, l’horlogerie constitue un enjeu majeur pour la Suisse. Il y va de sa survie même. Baselworld vaut vraiment le détour. Soit pour prendre des commandes, rencontrer ses agents ou encore prendre le pouls du marché le plus fabuleux et merveilleux au monde, où se croisent luxe, argent et art de séduire. Faire le voyage pour la foire de Bâle, c’est aussi tenir compte pour les prochaines collections.

De Bâle, Hocine Eldrup

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