- Mnementh a écrit:
- Franceallemagne a écrit:
- Une grande histoire pour pas grand chose. Le virus est moins dangereux que certain rhume et n'a pour le moment pas subi de mutation.
A+
FA
La question est peut-être moins dans sa dangerosité quand au pronostic vital que dans sa facilité de propagation.
Le risque est de se retrouver avec des entreprises frappées par l'absentéisme de masse et contraintes à la fermeture sur une période de 1 à 3 semaines.
Seulement, il ne faut pas oublier non plus que les services publics seraient également touchés : police, pompiers, ambulances, hôpitaux, enseignement, production d'électricité, et tout ce qui participe à la bonne marche de notre société.
Il ne faudrait donc pas se gausser des précautions mises en place. Elles font partie du travail de prévoyance que nous attendons d'un système sur lequel tout le monde a craché après la canicule et ses nombreux décès.Gouverner, c'est prévoir.
Il semble que maintenant les deux aspects de cette grippe se dégagent plus clairement :
- aspect contagion
- aspect létalité
La létalité se confirme comme étant le double de la grippe "habituelle", ce qui :
- reste très faible
- ne concerne qu'une partie de la population plus fragile (pas exactement la même que la grippe usuelle)
Si la contagiosité ou la facilité à se transmettre plus élevée que la grippe usuelle se confirme, c'est cette partie qui constitue le vrai problème de pandémie.
Les précautions prises par notre gouvernement sont plutôt... aléatoires... et pas vraiment utiles :
- commandes anticipées de vaccins sans savoir s'ils seront efficaces (ce qui constitue en revanche un excellent placebo pour la population)
- livraisons des premières doses normalement vers le 15 novembre (et ce même avec la procédure simplifiée/accélérée d'AMM) donc bien après la première vague de grippe...
- le fait que chez nous le pivot soit le médecin généraliste (engorgement du système, salles d'attente idéales pour finir la contamination de ceux qui ne le sont pas vraiment, etc.), en Angleterre une procédure simplifiée permet après un questionnaire de santé très simple de pouvoir imprimer une ordonnance de Tamiflu de chez soi, ce qui est et plus rapide et donc bien plus prophylactique...
L'OMS a cessé depuis quelque temps de publier les chiffres, car ils ne sont pas significatifs de grand chose... l'Angleterre aurait connu 100.000 cas, en Argentine les meetings politiques se tenaient en pleine pandémie, etc. et l'hécatombe n'est pas venue (tant vitale qu'économique)...
Le syndrome "canicule" est trop présent chez nos dirigeants en les ayant fait miser un maximum (d'argent aussi) sur les vaccins qui arriveront après la bataille (et encore, s'ils s'avèrent efficaces) et ils ont raté le coche de la prévention dans écoles/entreprises/lieux publics...
Car sur la paralysie de la vie économique par arrêts de travail, c'est le néant...
Cependant il faut probablement apporter un gros bémol à la paralysie économique...
Si la "pandémie" frappe par exemple France/Allemagne/Italie/USA/etc. quasi simultanément (cas le plus probable à quelques jours près) :
- si les employés de toutes les entreprises de nos principaux partenaires économiques sont tous malades en même temps... en schématisant à peine : on s'en fout !
M'en fous de fermer si mon concurrent/fournisseur/distributeur/etc. est fermé.
En effet, si l'on transpose le
vide de travail du à la grippe au
vide de travail des entreprises fermées en août, les conséquences économiques directes devraient être modérées.
En revanche les conséquences indirectes :
- indemnités assurance maladie
- remboursement des visites chez les généralistes
- remboursement des hospitalisations éventuelles pas forcément toujours indispensables
- remboursement des vaccins, etc.
rapportées à une baisse de productivité donc de recettes fiscales via la TVA, nous aurons un gros trou dans les caisses.
De toute manière la facture des vaccins utiles ou pas / utilisés ou pas nous l'aurons plein fer dans les dents. C'est la seule certitude actuelle.
Je ne fais pas de reproches directs au gouvernement, car il n'est pas facile de gérer un tel problème de santé publique d'autant que les précédents ont été assez... olé-olé...
- grippe espagnole de la première guerre mondiale, dite espagnole comme si la barrière des Pyrénées l'avait stoppée
- autre barrière cette fois intangible : celle du nuage radioactif de Tchernobyl...
- dernière épine : la canicule...
Il n'existe par ailleurs à l'heure actuelle aucune politique commune européenne (surprenant non
) sauf à avoir défini que chaque pays serait souverain dans ses frontières...
Pour le fun, les accueils dans les aéroports de vols venant de pays à risque ou pas se font sans masque par les personnels aéroportuaires pour ne pas faire peur... avec une grippe à transmission dite "aussi facile" c'est rassurant non... allez les gars : comme à Verdun bordel : une gousse d'ail dans chaque narine. Ça désinfecte et surtout exit l'odeur des cadavres en décomposition