Il y a des collections qu'ailleurs on dirait surement "has been" et qui sont probablement les moins spéculatives. Les montres à goussets des années 1850 à 1950 font partie de cette catégorie.
Bien sur, il faut beaucoup de passion et d'intérêt pour l'horlogerie "pure" mais ces collections virent au plaisir ultimes quand d'un coup d'ongle on peut ouvrir la boite et accéder au mouvement.
Calibres de manufacture, décorés de toutes les façons jaune ou blanc, cote de Genève ou non, fortement empierrés ou non, dans des boites allant de l'acier bruni au platine avec ou sans marque, avec sur le deuxième fond parfois une inscription qui date la montre en la rapportant à un événement familial professionnel ou militaire comme cette Américaine trouvée par un ami et donnée en récompense par l'armée Anglaise dans les années 20.
Ces montres ont une faible valeur, c'est pourquoi elles sont aujourd'hui intéressantes à acheter. Il y a 20 ans quand j'en accumulais déjà, on disait que les amateurs allaient les découvrir et qu'elles tripleraient de valeur. On les payait l'équivalent de 15 euros.
Elles ne sont pas loins de 10 fois cette valeur aujourd'hui mais elles sont encore largement sous-cotées.
C'est probablement la collection la moins spéculative et la plus désintéressée mais elle est passionnante indéniablement dans un chemin paralléle aux montres bracelets.
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).