Force est de constater la frilosité des marques horlogères face au net. Le net est pour elle un instrument non controlé et comme on met d'abord la pointe des pieds dans l'eau glacée, on passe le bout du nez sur internet en particulier quand il s'agit d'échanger avec les internautes.
A l'heure des réseaux sociaux qu'il fussent sur Facebook ou sur les forums, plus aucune marque ne peut éviter le web. Il reste ici et la des firmes qui se tiennent éloignées mais les marques qui ont franchement fait la démarche ne le regrettent finalement pas. Il est vrai qu'en général les têtes brulées ouvrant des sites leur pérénnisent une marginalité même s'ils singent les sites plus importants.
Non, ce qui attire les marques c'est de toucher une cible "en volume" et de pouvoir tester un message ou simplement occuper le terrain. Une marque dont on ne parle pas perd forcément des parts de marché quand 3 clients sur 4 viennent d'abord chercher des informations sur internet quant à leur projet d'achat.
Le paradoxe est qu'il faudrait pour les marques soigner davantage ces nouveaux acheteurs que les anciens clients déjà conquis. Il faut aussi soigner ces derniers en entretenant le mythe. L'implication de la marque est fondamentale pour cette communication. Elles ne peuvent plus se contenter d'une tape sur l'épaule au départ de la création du site puis d'un silence radio.
Le net induit une continuité et une constance, un effort partagé pour alimenter en nouveauté, en contenu et en informations le lecteur. a défaut c'est le manque de dynamisme qui transparait et le reflet d'une certaine forme d'indifférence à l'égard des consommateurs.
"Dites moi comment la marque me parle et je vous dirai si elle me considére comme important."
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).