basculer dans le coté « obscur » de la force horlogère ?

Bonjour à tous

Fêlé de montre comme vous tous, j’envisage de sauter le pas et de travailler dans ce secteur.

-Je possède quelques belles tocantes. J’ai contaminé joyeusement tout mon entourage: collègues de bureau, amis, ma famille…qui se demandent tous pourquoi je ne bosse pas dans ce secteur !

-Et puis, il y a eu Bâle cette année pour la première fois et le déclic
Finalement, l’ultime question : quoi de mieux que de vivre cette passion au quotidien ?

Je connais quelques rudiments mais pourquoi ne pas passer un cap supplémentaire et approfondir un peu la chose via un CAP horlogerie par exemple. Et puis, on en manque à ce qu’il paraît ! Donc l’avenir s’annonce plutôt radieux

J’ai aujourd’hui l’opportunité de faire complètement autre chose. Ensuite, on verra : monter son magasin ou travailler chez un détaillant …voire au sein d’une de ces prestigieuses maisons (le marketing étant ma spécialité)

Y avez vous déjà pensé ? Cela vous démange t il ? Peut être certains d’entre vous ont ils déjà sauté le pas ? Quel conseil donneriez vous ?

-Quid de « Horloger ou commerçant: c’est de la folie à l’heure actuelle vue la crise actuelle (quoique dans le luxe), les changements de politique de distribution des maisons, le marché gris, etc … »

merci de vos avis et commentaires

et à bientot pour peut être de nouvelle réflexions !

Je te conseille la lecture du dernier numéro de Montres passion (le supplément de l'Hebdo consacré aux montres) dans lequel il y a un article intitulé "devenir horloger à cinquante ans" qui narre l'histoire d'un monsieur qui a appris tard, mais chez les plus grands (parmigiani si je ne me trompe).
Il n'est malheureusement pas en ligne.
Amitiés,
V.

http://www.montrespassion.ch/index.cfm?rub=69

si aujourd'hui tu as l'opportunité de faire complètement autre chose, pourquoi se retenir :cheers:
mieux vaut essayer, que rester avec d'éternels regrets...

Bonjour Tytil,

je suis à peu près dans ton cas. Au début, je me suis inscrit au C.A.P. en cours du soir pour le fun, et puis un jour lors d'un entretient avec le responsable d'une manufacture, les choses ont basculées. Ma femme préférant encore les embouteillages parisiens aux vaches et autres étendues vertes, le projet est en suspend, mais loin, très loin d'être abandonné. Je suivrai une année supplémentaire de cours du soir pour me préparer à enchainer ensuite sur une année Bac Pro à temps plein, grâce au CIF. Cette année là est en fait dégagée des matières générales que tu as déjà obtenu avec un BAC précédent. Les cours sont donc réaménagés pour se concentrer sur l'essentiel.

Alors, il faut quand même avoir le sens de la réalité, le C.A.P. n'est pas précisément suffisant pour que les manufactures se mettent à tes pieds, et si tu en as l'opportunité, je te conseille vivement la formation WOSTEP.
Si tu optes pour le C.A.P., tu peux également enchaîner, comme je pense le faire, sur un Bac Pro.

Bon courage,

Christian.

il faut beaucoup de courage et de volonté pour changer de voie, bravo à ceux qui entreprennent un changement de cap parfois à 180 °. pour ma part je ne sais pas si j'y parviendrais.

Moi je pense que j'arriverai super bien à devenir milliardaire !
Horloger non.

O'CONNOR a écrit:

il faut beaucoup de courage et de volonté pour changer de voie, bravo à ceux qui entreprennent un changement de cap parfois à 180 °. pour ma part je ne sais pas si j'y parviendrais.

Ce sont des précurseurs :

- Il y a 100 ans, les métiers se transmettaient de père en fils
- Il y a 30 ans, on pouvait encore espérer (!) faire le même métier toute sa vie
- nos enfants changeront plusieurs fois de métier au cours de leur vie

Le seul problème, c'est qu'il faudrait que les institutions s'y préparent un peu plus vite (universités, formation continue, assedic...)

Actuellement, changer totalement de métier, c'est à la fois compliqué et "sans filet", si tu y crois... lance toi, je ne sais plus quel membre disait "Il vaut mieux regretter ce qu'on a fait plutôt que ce qu'on a pas fait"

Sevenless a écrit:

O'CONNOR a écrit:

il faut beaucoup de courage et de volonté pour changer de voie, bravo à ceux qui entreprennent un changement de cap parfois à 180 °. pour ma part je ne sais pas si j'y parviendrais.

Ce sont des précurseurs :

- Il y a 100 ans, les métiers se transmettaient de père en fils
- Il y a 30 ans, on pouvait encore espérer (!) faire le même métier toute sa vie
- nos enfants changeront plusieurs fois de métier au cours de leur vie

Le seul problème, c'est qu'il faudrait que les institutions s'y préparent un peu plus vite (universités, formation continue, assedic...)

Actuellement, changer totalement de métier, c'est à la fois compliqué et "sans filet", si tu y crois... lance toi, je ne sais plus quel membre disait "Il vaut mieux regretter ce qu'on a fait plutôt que ce qu'on a pas fait"

Expérience perso.
J'ai voulu changer à 180° fin '90.
Utilisation des circuits de "formation permanente", 4 soirs semaine + samedi, pendant un nombre d'années disons franchement élevé.
En suit une licence, puis une seconde (arrêtée au mémoire pas encore présenté).

Résultat des courses: les employeurs ne prennent pas au sérieux ce type de CV à 180°, ou ne comprennent pas, et ne répondent pas, ou remercient vivement pour l' intérêt qu'on leur a porté.
J'ai donc réorienté mon activité dans une direction qui m'amuse, et n'a aucun rapport avec ces cours qui m'ont franchement couté très très cher à tous points de vue pour pas grand résultat.

Plusieurs de mes condisciples de galère on connu sort similaire, dont certains avec 2 licences (ils ont fait le mémoire), 1 master et quelques babioles de plus.
Ceux qui s'en sont sorti le mieux ont obtenu une promotion dans la continuité (à quelques centaines d'Eur de plus).

Je te rejoint donc sur le fait que c'est sans filet, que ni les institutions, ni les entreprises (le premier entrainant le second et vice versea) ne sont prêtes à cautionner ceux qui veulent rompre avec la tradition de continuité..

pour avoir choisi un chemin "inhabituel" attends toi à quelques déconvenues,la France n'aime pas ceux qui changent, mais il reste l'étranger et quelques exeptions;)

discret a écrit:

pour avoir choisi un chemin "inhabituel" attends toi à quelques déconvenues,la France n'aime pas ceux qui changent, mais il reste l'étranger et quelques exeptions;)

Je ne suis pas en France, mais c'est valable ailleurs aussi..
L'Angleterre est plus tolérante, diplome ou pas..

Je précise simplement dans mon cas, que s'agissant de cours du soir, ça n'est pas non plus exactement couper la branche sur laquelle on est assis. C'est une solution qui, quoique contraignante, permet de conserver une relative sécurité d'emploi et avec un coût quasi-nul. Maintenant tout lacher d'un coup, c'est un risque que je n'aurais pas pris dans ma configuration familiale.

Pour ce qui est des C.V., tout dépend. Pour les métiers de l'artisanat, ton C.V. a un impact tout relatif et tes mains parlent bien davantage, il me semble.

Christian

comme je suis dans l'administration, on va me dire que je ne sais rien faire alors...

Bon courage....

Horloger c'est comme chirurgien, il vaut mieux ne pas avoir les mains qui tremblent...

Et puis remember les starts up....combien de cadre à haut niveau ont quitté un job bien payé et une perspective de carriere contre les mirages de stocks en monaie de singes ?

DOnc le conseil de Maurice Boissard, si tu croques 15.000 boules par mois change pas de job pour devenir horloger....si tu veux vraiment du changement ? bazarde ta femme.....

Sinon, pourquoi pas si le secteur recrute....

Ce n'est que mon avis
Mais ça ne n'est pa rien

MB

J'ai très bien connu une infirmière atteinte de tremblements...Nul ne s'en plaignait....

Changer de direction ?

Est-ce que c'est juste une opportunité qui s'offre à toi, ou une réelle volonté de changement qui ne te quittes plus ?

Tu as vraiment besoin de faire tout autre chose, ou juste envie de faire qqch qui t'amuses et te plait ?

Après tout, rien n'empêche d'occuper tout son temps libre à autre chose, mais de là à intervertir les deux, il faut vraiment y réfléchir...


Mais après tout, pourquoi pas ? Si tu te sens la largeur d'épaules necesaires pour ça, alors fonce...

Monsieur Zen,

Le 300 tiéme message de Maurice Boissard se voulait sérieux alors pourquoi le tourner en dérision

300 messages, c'est plus que de maîtresse pour Maurice Boissard

Va falloir que j'accélere encore la cadence

MB

Guardala a écrit:

Changer de direction ?

Est-ce que c'est juste une opportunité qui s'offre à toi, ou une réelle volonté de changement qui ne te quittes plus ?

Tu as vraiment besoin de faire tout autre chose, ou juste envie de faire qqch qui t'amuses et te plait ?

Après tout, rien n'empêche d'occuper tout son temps libre à autre chose, mais de là à intervertir les deux, il faut vraiment y réfléchir...


Mais après tout, pourquoi pas ? Si tu te sens la largeur d'épaules necesaires pour ça, alors fonce...

Guardala,

J'ai une idée de réorientation de ton activité professionnelle....pourquoi pas maître de cérémonie chez Borniol ?

Au moins du fréquenterais des têtes de mort tous les jours !

Puisque tu les aimes bien

Merci qui ?

Merci Maurice Boissard

Citation :

Monsieur Zen,

Le 300 tiéme message de Maurice Boissard se voulait sérieux alors pourquoi le tourner en dérision Son tremblement était très sérieux.

Son tremblement était très sérieux et était bucco manuel. Un long séjour en hôpital public lui avait permis de grimper les échelons à la force du poignet. Sa carrière avait ébranlé tous les chefs de services et finalement elle avait atteint le service d'un grand professeur qui vivait assis à son bureau. L'infirmière se pliait en quatre pour son employeur. La pauvresse mourut étouffée au labeur. La médecine conclut qu'elle avait trop fumé.
Elle fut remplacée mais les personnels sont parait-il de moins en moins souples.

Juste quelques commentaires sur le métier d'horloger , qui parait tout rose vu de loin ...

Aujourd'hui , avec l'examen en poche , il est facile de trouver un post .

Deux solutions possibles , travailler en Suisse ou rester en France ?

-Le choix de rester en France ,travailler chez un détaillant ou ds une station technique . Vu les salaires bouseux offerts , on zappe !
S'installer à son compte , il faut une dizaine d'années de pratique pour commencer à répondre à une demande générale ...

-Le choix de partir en Suisse , une place ds une manufacture .
Ouais super , je travaille chez l'illustre Tartenpion :cheers: !
Attention , le Tartenpion en question ne vas pas te mettre au sommet de la pyramide en arrivant ! Tu vas bouffer de l'aiguillage , de l'emboitage et des basses besognes pendant un très long moment .
Les cadors , tu les verras à la sortie de l'usine , uniquement . Eux ils fréquentent le SAV , pas la fabrication ... Et , de toutes facons tu n'as pas le niveau requis pour rivaliser avec eux .
Quelques années plus tard tu pourras les rejoindre , et tu découvriras le bonheur de travailler sur une belle montre de A à Z . Sans oublier que le nombre de Calibre proposé est limité ...

Encore un détail pour la Suisse , si tu te sents végéter au niveau de tes connaissances personnelles , c'est pas grave tu gagne bien ta vie ...

J'ai un ami qui travaille dans une manufacture de très , très ,très haut de gamme , qui passe toutes ses journées à bisauter des bascules et des leviers de chrono à la main ... Le lundi , le mardi , le mercredi , ....

Enfin bon , tout n'est pas négatif , mon métier je l'adore !
Bon ok , ds mon atelier je fais un peu du camping ! Mais je prends mon pied , c'est l'essentiel . Pour le revenu , je tape ds les heures à donf , mais ça va ...

Tytil, je ne connais pas votre formation de base ou votre expériance.

Par contre, vous pouvez parfaitement simplement rajouter une corde a votre arc pour tavailler dans ce secteur.

Vous êtes par exemple vendeur B to B, vous pourrez essayer de travailler chez une marque pour l'annimation des ventes ec..

Vous êtes ingénieur production pourquoi pas postuler pour de la production industriel ect...

Dynamo

Effectivement Dynamo,

c'est d'ailleurs un peu l'idée que j'envisageais pour mon cas. Un demi-pas, pour travailler dans un poste en accord avec mes compétences actuelles. Le plaisir d'être dans l'environnement qui me motive, et continuer à bricoler avec d'autant plus de facilité que l'on est déjà dans le milieu.

Maintenant je n'ai pas non plus abandonné l'idée de bouffer de l'aiguillage si ça mêne à quelque chose de plus intéressant.

On verra bien. J'ai encore le temps d'y réfléchir je pense.

Christian.

Je suppose que dans un 1er temps le demi pas puis un changement qui est dans ce cas plus un changement a 180° mais une évolution logique ( rationalisation a posteriori lors de la rédaction d'un CV).

la phase suivante la création d'une manufacture Forumàmontres


Dynamo :lol!: