Bonjour,
profitant d'un petit jour de récup, je me suis baladé hier dans le quartier Vendôme-Madeleine.
Ma femme ayant succombé aux charmes d'une bague, la JLC ultra-thin est donc remise à plus tard, même si c'est un peu contre ma préférence.
En attendant le transfert de quelques bagues vers la boutique que je visitais, je décide d'aller faire un tour à côté :
Dubail Vendôme : Toujours des belles montres, et je veux en profiter pour renouveler mon avis sur la
Lange 1815. Surtout depuis les récents posts de Foversta.
Pas de surprise, la montre me plait toujours autant, sinon plus. Or rose, elle est tout à fait à mon goût pour ce type de montre. La taille est un peu inférieure à ce que j'ai l'habitude de porter, mais pour une occasion habillée, elle est parfaite. Et j'ajoute qu'après en avoir aperçu une au poignet d'une personne très casual polo manches courtes, avec un bracelet couleur sable, ça passe très bien.
J'abuse de la gentillesse de la vendeuse (quoique peu au fait de la technique horlogère et dont les connaissances se bornent à la colonne qui décrit le calibre sur ses anti-sèches) et je demande à voir une
. Pas de surprise là également, le L.951 est à mon sens ce qu'il y a actuellement de plus désirable tant sur le plan esthétique que technique.
(Version Double split)
Je ressors, le sourire aux lèvres (2ème effet Lange), et je continue de profiter des vitrines, le temps de retrouver un faciès plus naturel. La conversation s'engage avec un autre admirateur. On discute Vacheron Patrimony, image Vacheron Constantin en France, IWC, François Paul Journe... Voilà quelques 10 minutes que je discute avec le directeur de Vacheron Constantin France sans le savoir. Personnage très sympathique et abordable, passionné de la cause horlogère.
Je continue mon parcours. Dans la vitrine de
Jaeger LeCoultre, en face une
Reverso tourbillon squelette attire mon regard. La pièce est très belle. (Je trouve pas de photo Désolé)
Je continue en direction de ma boutique préférée,
Chronopassion, les bagues attendront un peu. J'aime beaucoup madame H avec qui je ne vois plus passer les minutes lorsque la conversation s'engage.
Je regarde un peu la vitrine, et tombant en arrêt devant la Parmigiani Bugatti, je décide de pousser la porte. Il y a également l'IWC portuguaise chrono, façon
Anthony Zimmer que je n'ai encore jamais passé au poignet. Je commence crescendo en demandant à comparer la portuguaise fond blanc, et Noir-Blanc.
Contre toute attente, ma préférence irait vers la Anthony Zimmer, mais il se peut bien qu'elle ne soit plus disponible avant que je me décide (c'est le tour de madame). L'ingénieur ne m'inspire toujours rien...
Je demande à la vendeuse de me montrer la
Parmigiani Bugatti. Elle me la présente.
J'ose à peine la saisir, la pièce est imposante, massive, et techniquement magnifique. Je ne vois pas très bien comment on peut la glisser sous une chemise, mais je doute qu'on ait envie de le faire. Le cadran blanc est moins intéressant que les rouges que l'on a plus souvent de voir sur papier glacé. L'effet de loupe du verre est un peu déconcertant. Mais ça n'est pas la face la plus visible, voire la plus intéressante à mes yeux.
La conversation se poursuit, et nous en venons à parler des délai entre la présentation à la presse et la disponibilité. La Parmigiani visible sur papier depuis plus d'un an ne bénéficie plus précisément de l'effet de surprise, ce qui ternit quelque peu le tableau. La
Porsche Design Indicator a raccourci un peu ce délai, et quelques secondes plus tard, je me retrouve avec l'Indicator dans les mains.
Elle est énorme ! Pas exactement à mon goût, mais une belle réalisation, de toute évidence. Au moment de me la tendre, elle remet de chrono à zéro, et en fait les disques s'active avec une certaine inertie et des petits bruits de cliquets qui donne une certaine magie à la fonction. C'est une expérience !
La discussion continue, et la dame me précise que la montre initialement sortie à 60 000 Euro, est ensuite passée à 78 000 Euro, et que maintenant, elle est proposée au tarif de 115 000 Euro. En fait, la manufacture se serait rendu compte qu'elle coûerait plus cher à produire que leurs premières évaluations. Je trouve cette explication légère, mais loin de moi l'idée de mettre en doute la parole de ma vendeuse préférée. Comment une manufacture se serait-elle à ce point plantée ? C'est délicat...
Au sortir de la boutique, je découvre l'autre vitrine (je m'étais un peu précipité). Que de belles montres, une Urewerk 103 :
des Jacquet Droz, des Panerai, ...
Je pousse jusqu'à
Royal Quartz où je découvre la
Mark XVI pour de vrai :-) . Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, cette boutique me pose un problème : un comptoir, et un divan, choisi ton camp. Quant quelqu'un est déjà installé dans le divan... Après hésitation, la vendeuse me propose de passer dans la boutique attenante. Celle-là même qui vendait des swatchs et qui s'est vue promue au rang de point de vente Breitling monomarque.
Alors, encore une fausse impression, et un passage de la photo au touché réussi : la mark XVI me plait davantage dans mes mains. Les aiguilles qui cristallisaient mes reproches ne sont pas si mal que ça, et la taille revue d'un millimètre à la hausse la rende éligible au port.
(c'est pas mes poils (T.Z))
Je l'essaie ensuite avec son bracelet métal. Elle est jolie, mais le bracelet métallique est difficile à associer avec ce type de montre.
Je profite de l'occasion pour ne pas mourir idiot : je passe pour la première fois une
Breitling Navitimer. Si je devais acheter une Breitling contemporaine, ça serait celle-ci.
Aux prix d'occasion auquel on les trouve, la montre est attrayante ! Presque petite, je me faisais une image plus grande. Elle est belle. Son cadran quoique chargé est esthétiquement réussi. Le seul point négatif que je dois relever, c'est le contre-poids façon logo pour la trotteuse. Ca comme pour Glasshütte, et quelques autres, ça ne passe pas.
Bon, assez pensé à moi, je retourne prendre la bague et faire la surprise à madame.
Christian.