Historique:
On pense même que vers le XIIème siècle des "réveils monastiques" destinés à rappeler les offices dans les couvents ont précédé l'apparition des aiguilles pour indiquer l'heure. Mais du mécanisme monumental à la montre-bracelet qui sonne, il a fallu quelques siècles de progrès et une bonne dose d'ingéniosité.
Après ces premières expériences monacales, le réveil a accompagné les progrès de la miniaturisation de l'horlogerie dite de petit volume. Ainsi au XVème siècle les horloges de table étaient souvent munies d'un réveil sonnant sur une petite cloche.
En 1601, la Corporation des Horlogers de Genève imposait la fabrication d'un "petit horloge à réveille-matin" à quiconque voulait devenir Maître. Et dès le XVIème siècle on trouve des montres de poche réveil dont le couvercle, ajouré d'élégantes arabesques, favorisait le passage du son, subtile observation acoustique dont l'idée sera reprise bien plus tard. Au XVIIème siècle une version très aboutie de réveil apparaît sous la forme de la montre dite de carrosse : il s'agit d'une montre de dimension respectable, 8 à 12 cm de diamètre, munie en général d'une sonnerie "au passage" et d'un réveil pour que les voyageurs de l'époque, harassés par les pénibles conditions de transport, ne ratent pas leur correspondance.
Plus tard les pendulettes d'officier seront toujours munies d'un réveil et la Fabrique L'Epée a même produit à la fin du XIXème siècle des montres de poche intégrant une boîte à musique qui réveillait en jouant un petit air militaire.
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