Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
Sujet: Par les racines 22/5/2008, 22:31
Quelles sont les marques qui selon vous exploitent le mieux leurs racines historiques et celles qui au contrairent passent à coté ?
Certaines semblent parfois oublier un peu l'histoire quand d'autres s'en inventent une à moindres frais ...
_________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
thierryGMT Passionné de référence
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Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 22:40
Festina est celle qui se respecte le mieux !!!
thierryGMT Passionné de référence
Nombre de messages : 3786 Localisation : Marseille Date d'inscription : 16/04/2008
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 22:40
baratier Pilier du forum
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Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 22:44
Toutes les marques qui ont disparue pendant la dernière grande crise et qui ont trouvé acquéreur, tente avec leurs histoire de revenir au premier plan. ex: Blancpain, Bréguet, Perrelet......
Marc
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 22:55
Rolex,Patek,AP,Vacheron et Piaget reste cohérent dans leurs gammes et leurs rangs et peuvent se prévaloir d'une longue tradition horlogère de qualité.
puis il y a les usurpateurs Breguet, Blancpain ou Jacquet Droz qui malgré une certaine qualité de produit essayent de faire croire qu'ils ont un patrimoine horloger alors qu'ils ne font des montres que depuis peu.
Jaeger LeCoultre reste le manufacturier numéro 1 mais ils ont le cul entre deux chaises, entre tradition, reverso, et modernité ,master collection, ils sont obliger de s'appuyer sur la reverso pour garder leurs identités.
et puis il y a les maisons en perdition comme Zenith qui ont définitivement tourner le dos à leurs passer.
mais si on devait passer en revue toute les maisons se serait fastidieux.
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 22:57
Je ne suis pas préoccupé par la question, ce qui m'intéresse c'est la qualité actuelle des montres.
Avoir fait des montres superbes il y a 150 ans, c'est très bien mais ce n'est ni nécessaire ni suffisant pour faire de belles montres maintenant.
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 23:04
foversta a écrit:
Je ne suis pas préoccupé par la question, ce qui m'intéresse c'est la qualité actuelle des montres.
Avoir fait des montres superbes il y a 150 ans, c'est très bien mais ce n'est ni nécessaire ni suffisant pour faire de belles montres maintenant.
Faux FX, tu ne peux pas t'intéresser aux montres sans connaitre une partie de leurs histoires. Là tu ne parle que pour Lange, mais Patek ou VC t'intéressent aussi, et là tu ne peux pas me dire que l'histoire des deux plus grande maison d'horlogerie te laisse indifférent.
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 23:12
Cela ne me laisse pas indifférent du point de vue de ma passion horlogère mais cela me laisse indifférent lors de mon processus d'achat. Ce sont 2 choses bien distinctes chez moi.
ZEN Rang: Administrateur
Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 23:13
ZENITH est en train de retrouver son passé mais c'est un paquebot ...
_________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 23:17
Je crois que Panerai se sert fort bien de son passé.
Perrelet est dans une vraie démarche historique résolument moderne : ils se servent des résultats avant d'avoir des preuves.
Francis, je constate plutôt un retour de Zénith sur un passé intéressant avec la vintage 55 et je suis certain (disons à 99%) qu'il y aura de bonnes surprises chez Zénith. Ce qu'on met en avant de la marque n'efface pas son passé de manufacture de course en terme de résultats chronométriques par exemple. Les performances redeviendront un critère de choix. A force d'acheter de la merde dans des grosses boites, ça reviendra bien un jour...
Å
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 23:18
ZEN a écrit:
ZENITH est en train de retrouver son passé mais c'est un paquebot ...
Flûte ! Grillé...
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 22/5/2008, 23:27
je souhaite que vous ayez raison, il me sortiront peu etre un Chronomaster 400 en or, rien que pour moi...
denisd Membre très actif
Nombre de messages : 245 Localisation : Au bord de la Seine Date d'inscription : 22/05/2007
Sujet: Re: Par les racines 23/5/2008, 00:04
IWC a eu une très bonne approche, surtout créative, de son passé : chacun de ses modèles puise dans des références historiques, à la fois fortes et renouvelées. Sa dernière série de rééditions d'après le vintage m'a d'ailleurs un peu inquiété : puiser de manière aussi évidente dans les références du passé, c'est presque un manque d'inspiration... (Même remarque pour la réédition de la ploprof d'Omega).
PIFPAF Membre référent
Nombre de messages : 5332 Age : 46 Localisation : parc de sceaux, avec les écureuils, dans le maquis... Date d'inscription : 24/04/2007
Sujet: Re: Par les racines 23/5/2008, 00:43
mnementh
Citation :
Je crois que Panerai se sert fort bien de son passé.
C'est clair que vendre 70 000 piéces par an, alors que l'histoire horlogére de Panerai l'équimentier c'est quelque milliers de piéces, dont quelques centaines qui ont connus la guerre c'est plutot un tour de force (normal pour des Panerai).
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 23/5/2008, 01:30
L'approche est pour moi bien différente selon que l'on parle devintage ou de contemporain. Et le sans faute en 150 ans dans une telle industrie relève plus du miracle que de l'exploit. Je suis fan du Blancpain actuel comme du LIP d'hier...
The Dude Membre référent
Nombre de messages : 5379 Age : 44 Localisation : Seine et Oise... Date d'inscription : 28/02/2008
Sujet: Re: Par les racines 23/5/2008, 10:52
ZEN a écrit:
ZENITH est en train de retrouver son passé mais c'est un paquebot ...
Non, le paquebot, c'est pour Romain Jérôme!!!
grosbill Membre Hyper actif
Nombre de messages : 678 Age : 53 Date d'inscription : 31/10/2007
Sujet: Re: Par les racines 24/5/2008, 15:37
Dans quelle catégorie inscrivez vous Longines ?
Un long passé horlogé (175 ans il me semble), mais que doit la gamme actuelle à son historique ?
baratier Pilier du forum
Nombre de messages : 1572 Age : 65 Localisation : Une île dans la méditerrannée Date d'inscription : 17/12/2006
Sujet: Re: Par les racines 24/5/2008, 17:19
Longines est entrain d'essayer de remonter la pente.
Marc
hippone Puits de connaissances
Nombre de messages : 4182 Localisation : Some where in Time ! Date d'inscription : 02/02/2008
Sujet: Re: Par les racines 24/5/2008, 18:05
"En mai 1927, Longines chronomètre avec précision le double exploit de Charles Lindbergh : première traversée de l'Atlantique en solitaire, de New York à Paris, et record de distance en ligne droite, en 33 heures et 30 minutes de vol. De cette étroite collaboration naquit peu après la montre Longines Angle Horaire, conçue et dessinée parCharles Lindbergh. Une montre qui permet de déterminer avec exactitude la longitude lors de vol longue distance. Pour déterminer la longitude, il faut deux informations : l'heure du méridien d'origine (heure de Greenwich) à laquelle correspond un angle horaire et l'heure du méridien du lieu où nous sommes, à laquelle correspond un autre angle horaire. La longitude est le résultat de la différence de ces deux angles horaires qui peuvent être lus instantanément sur la montre Lindbergh de Longines." aussi LONGINES ET LE SPORT
" La maison horlogère suisse Longines est à nouveau chronométreur ainsi que le partenaire officiel des prestigieux Internationaux de France de Roland Garros. Longines, qui fête 130 ans d'engagement dans le sport cette année, se réjouit de ce partenariat en parfaite adéquation tant avec sa devise "Elegance is an attitude" (L'élégance est une attitude) qu'avec son riche héritage sportif. Dans les années 1990, la marque avait sponsorisé deux joueurs de tennis de talent, Gabriella Sabatini et Michael Chang. En septembre dernier, la marque horlogère annonçait son partenariat avec Andre Agassi. Agassi est l'un des joueurs les plus admirés dans le monde, tant pour son parcours professionnel exceptionnel que pour la générosité qu'il démontre, sur et en dehors des courts, dans le jeu et envers ses admirateurs, mais aussi envers les plus défavorisés. Il personnifie les valeurs fondamentales de la compagnie horlogère, qui célèbre 130 ans d'engagement dans le sport, et incarne parfaitement le slogan de Longines : "Elegance is an attitude".
Boogie Membre référent
Nombre de messages : 6611 Age : 63 Localisation : Suisse Date d'inscription : 17/11/2006
Sujet: Re: Par les racines 25/5/2008, 13:39
foversta a écrit:
Je ne suis pas préoccupé par la question, ce qui m'intéresse c'est la qualité actuelle des montres.
Avoir fait des montres superbes il y a 150 ans, c'est très bien mais ce n'est ni nécessaire ni suffisant pour faire de belles montres maintenant.
D'accord avec FX !!!
Ce ne sont plus les mêmes personnes, plus les mêmes manières de travailler, plus la même approche commerciale, marketing, etc...il n'y a souvent que le nom qui reste, une coquille à l'intérieur de laquelle tout est différent, et ce qui m'intéresse prioritairement, c'est la qualité et la fiabilité
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 25/5/2008, 13:55
hippone a écrit:
"En mai 1927, Longines chronomètre avec précision le double exploit de Charles Lindbergh : première traversée de l'Atlantique en solitaire, de New York à Paris, et record de distance en ligne droite, en 33 heures et 30 minutes de vol. De cette étroite collaboration naquit peu après la montre Longines Angle Horaire, conçue et dessinée parCharles Lindbergh. Une montre qui permet de déterminer avec exactitude la longitude lors de vol longue distance. Pour déterminer la longitude, il faut deux informations : l'heure du méridien d'origine (heure de Greenwich) à laquelle correspond un angle horaire et l'heure du méridien du lieu où nous sommes, à laquelle correspond un autre angle horaire. La longitude est le résultat de la différence de ces deux angles horaires qui peuvent être lus instantanément sur la montre Lindbergh de Longines." aussi LONGINES ET LE SPORT
" La maison horlogère suisse Longines est à nouveau chronométreur ainsi que le partenaire officiel des prestigieux Internationaux de France de Roland Garros. Longines, qui fête 130 ans d'engagement dans le sport cette année, se réjouit de ce partenariat en parfaite adéquation tant avec sa devise "Elegance is an attitude" (L'élégance est une attitude) qu'avec son riche héritage sportif. Dans les années 1990, la marque avait sponsorisé deux joueurs de tennis de talent, Gabriella Sabatini et Michael Chang. En septembre dernier, la marque horlogère annonçait son partenariat avec Andre Agassi. Agassi est l'un des joueurs les plus admirés dans le monde, tant pour son parcours professionnel exceptionnel que pour la générosité qu'il démontre, sur et en dehors des courts, dans le jeu et envers ses admirateurs, mais aussi envers les plus défavorisés. Il personnifie les valeurs fondamentales de la compagnie horlogère, qui célèbre 130 ans d'engagement dans le sport, et incarne parfaitement le slogan de Longines : "Elegance is an attitude".
salut Hiponne (il me semble lire souvent un nom de ce genre sur les mobylettes). ton copier coller de presse ne grandit pas longine, longine c'est autre chose que la merde que tu nous sert, longine c'est une grande histoire ou ce que je lis dans ton CC ne figure pas.
GYROTOURBILLON Membre référent
Nombre de messages : 5928 Age : 53 Localisation : Lorraine Date d'inscription : 11/04/2008
Sujet: Re: Par les racines 25/5/2008, 14:06
Jaeger LeCoultre reste le manufacturier numéro 1 mais ils ont le cul entre deux chaises, entre tradition, reverso, et modernité ,master collection, ils sont obliger de s'appuyer sur la reverso pour garder leurs identités. Depuis 175 ans, décennie après décennie, à mesure que de nouveaux savoir-faire ont été intégrés à la Grande Maison de la Vallée de Joux, les bâtiments se sont ajoutés les uns aux autres, dans le prolongement de l’atelier originel d’Antoine LeCoultre, au cœur du village du Sentier, à un jet de pierre de l’endroit où Pierre LeCoultre acquit son premier terrain en 1559. Les toits de la Manufacture se sont multipliés pour former un ensemble architectural complexe qui, bien plus qu’un sanctuaire de la Belle Horlogerie, constitue aujourd’hui un prodigieux espace de création. Espace qui verra ses murs grandir encore durant les années à venir puisqu’en 2008, la première pierre est posée d’un imposant bâtiment qui offrira 9000 m2 d’ateliers supplémentaires. Sous les toits de la Grande Maison, chaque jour, plus de 1000 personnes maîtrisant plus de 40 métiers horlogers et plus de 20 technologies inventent, conçoivent, fabriquent, assemblent, règlent, sertissent, gravent ou émaillent des garde-temps uniques qui font rayonner et renouvellent en permanence la grande tradition horlogère suisse. Du petit atelier à la « Grande Maison »
En 1866, le petit atelier devient la première Manufacture de la Vallée de Joux. A une époque où les savoir-faire horlogers étaient dispersés en plusieurs centaines de petites structures de production à domicile, Antoine LeCoultre et son fils Elie (1842 - 1917) font œuvre de pionnier. Rassemblés sous un même toit, les femmes et les hommes peuvent pour la première fois partager leurs secrets de fabrication, enrichir leurs connaissances respectives. En un mot : conjuguer leurs talents. Ils développent en particulier les premiers procédés partiellement mécanisés de fabrication des mouvements compliqués.
En 1888, la Manufacture LeCoultre emploie déjà près de 500 personnes. A la Vallée de Joux, elle est désormais surnommée « la Grande Maison » ! Sa créativité dans le domaine des mouvements est tout simplement prodigieuse. De 1860 à 1900, la Manufacture crée plus de 350 calibres différents ! La moitié comporte des complications : 99 répétitions différentes dont 66 répétitions minutes, et 128 chronographes, 33 calibres réunissaient dans un même garde-temps le chronographe et la répétition. Et à partir des années 1890 la Manufacture fabrique ses premières Grandes Complications, soit des montres contenant trois complications horlogères majeures : quantième perpétuel, chronographe et répétition minutes.
Quand LeCoultre rencontre Jaeger
En 1903, un bruit court dans l’horlogerie helvétique : l’horloger de la Marine parisien Edmond Jaeger (1858 – 1922) met au défi les Suisses de fabriquer des calibres ultraplats de son invention. Petit-fils du fondateur de la Manufacture, Jacques-David LeCoultre (1875 – 1948) est alors responsable de la fabrication chez LeCoultre & Cie. C’est lui qui relèvera le défi. De sa collaboration, puis de son amitié avec Edmond Jaeger allait naître l’une des plus extraordinaires collections de montres ultraplates, dont la plus plate du monde, équipée du Calibre LeCoultre 145 (1,38 mm de hauteur). Suivraient des œuvres pionnières dans le domaine des montres bracelets. Et enfin : la marque Jaeger-LeCoultre.
Aujourd’hui, l’on oublie souvent que la diffusion de la montre-bracelet suscita de nombreuses résistances. Au début du XXe siècle, les hommes la rejetèrent, arguant qu’elles demeurerait un attribut exclusivement féminin. Bien des horlogers reculèrent devant les contraintes qu’elle imposait : miniaturisation extrême, résistance aux chocs, étanchéité… Autant de défis que LeCoultre et Jaeger relevèrent pour accorder à ce nouveau type de garde-temps ses véritables lettres de noblesse. Les meilleurs horlogers furent mis à contribution pour créer des calibres mécaniques d’une petitesse extraordinaire. Menées de pair, les recherches esthétiques et techniques aboutirent à la création de calibres fins et compliqués destinés à épouser la forme de boîtiers minuscules, de la plus grande élégance.
Les premières icônes
Imprégnée des valeurs de l’Art déco, les années 1920-1930 donnent le jour aux premières icônes de Jaeger-LeCoultre. En une poignée d’années, naissent successivement la montre Duoplan (1925) à l’origine des actuelles Joailleries 101 ; la pendule perpétuelle Atmos (1928) et enfin la célébrissime montre Reverso (1931). Ces créations ont non seulement marqué l’histoire de l’horlogerie, mais elles ont traversé les décennies jusqu’à nos jours, accédant au statut de grands classiques. Leurs concepts géniaux ont attisé l’esprit d’invention des horlogers de la Manufacture qui n’ont eu de cesse de les réinterpréter, de les perfectionner et de les renouveler pour les faire vivre.
Née en 1925 la première de ces créations de légende porte le nom de Duoplan, en référence à la structure de son mouvement. A cette époque, la mode est aux montres-bracelets de très petite taille. Or la miniaturisation extrême aboutit souvent à une perte de fiabilité. La Duoplan offre une solution aussi simple que géniale pour réconcilier l’excellence technique à l’élégance. Son mouvement est construit sur deux étages, ou deux plans, ce qui permet de conserver un balancier de grande taille, donc une précision optimale. Et pour ne pas faire dans la demi-mesure, la Duoplan est l’une des premières montres sertie sur acier. Assurée par la Lloyd’s de Londres, elle bénéficiait d’un service après-vente unique. Le mouvement endommagé était remplacé en quelques minutes. Si bien que le détaillant londonien Tyme déclarait dans sa vitrine : « durant la réparation de votre montre, vous n’aurez pas le temps de terminer votre cigarette ».
En 1929, le plus petit calibre de la famille des Duoplan, le Calibre 101 pulvérise le record du plus petit mouvement mécanique du monde. Pour saisir l’importance de l’événement, il faut se rappeler que, depuis la naissance de l’horlogerie au Moyen Âge, les horlogers ont multiplié les efforts pour inventer des mécanismes toujours plus petits. Or, depuis 1929, la quête de la miniaturisation semble avoir atteint son terme. Avec ses 14 mm de longueur, 4,8 mm de largeur et 3,4 mm d’épaisseur, le Calibre 101 détient toujours le record du plus petit mouvement mécanique jamais réalisé. Fabriqué sans interruption depuis 1929, Les 74 pièces qui le composaient initialement (il en compte 98 aujourd’hui), assemblées et achevées à la main, pèsent à peine 1 gramme. Présenté en 1928 par l’inventeur neuchâtelois Jean-Léon Reutter, le premier prototype de la pendule Atmos connaît un retentissement considérable. La presse du monde entier se fait l’écho de cette invention qui touche du doigt le vieux rêve du mouvement perpétuel. Il faudra tout le savoir-faire des horlogers de Jaeger-LeCoultre pour passer du statut de prototype à celui de pendule de Belle Horlogerie. L’Atmos puise son énergie dans les plus infimes changements de température. Une fluctuation d’un degré pour la faire fonctionner durant deux jours. Elle consomme 60 millions de fois moins d’énergie qu’une ampoule électrique de 15 Watts ! Cadeau officiel de la Confédération helvétique depuis plus d’un demi siècle, pendule des grands hommes et des grandes dames, cet objet culte célèbre en 2008 ses 80 ans ! Date clé dans l’histoire de Jaeger-LeCoultre, 1931 marque la naissance de la montre Reverso. Lors d’un voyage d’affaire en Inde, César de Trey, distributeur des garde-temps Jaeger-LeCoultre rencontre d’anciens amis, officiers britanniques. Ces grands amateurs de polo mettent le Suisse au défi de créer une montre capable de supporter les chocs de leur sport favori. De retour en Suisse, De Trey confie son projet à Jacques-David LeCoultre. Ainsi naît la Reverso dont le nom s’inspire du latin « je me retourne ». Un simple geste permet de faire pivoter son boîtier sur son brancard pour protéger le verre de la montre. Le verso peut être personnalisé à volonté. Mariant élégance et sportivité, la Reverso devient un grand classique de l’Art déco, un mouvement culturel dont elle concentre toutes les valeurs : raffinement, artisanat d’art, clarté esthétique et goût de la fête
GYROTOURBILLON Membre référent
Nombre de messages : 5928 Age : 53 Localisation : Lorraine Date d'inscription : 11/04/2008
Sujet: historique 25/5/2008, 14:08
Il y a plus de 170 ans, dans son atelier du Sentier, Antoine LeCoultre marquait le début d’une longue histoire dont le succès n’a cessé de suivre le cours du temps. Grand visionnaire de son époque, il était loin d’imaginer que sa ferme familiale allait devenir la première maison horlogère de la Vallée de Joux. Des premiers rouages aux mécanismes brevetés, la Manufacture s’est développée au fil du temps, avec la construction successive de nouvelles extensions. L’alliance avec la société parisienne Jaeger a permis d’étendre la renommée de l’entreprise, inscrite dès lors comme référence incontournable de l’horlogerie suisse haut de gamme. Depuis lors, la Manufacture Jaeger-LeCoultre s’est encore agrandie. Elle a réuni sous ses toits tous les talents et toutes les compétences nécessaires à la réalisation de chaque garde-temps dans son intégralité: 900 personnes, 40 métiers et 20 technologies. Elle a déposé 215 brevets et créé plus de 1000 calibres d’exception, multiplié les défis et les records. Son répertoire s’étend du Calibre 101, le plus petit mouvement mécanique du monde, aux complications les plus ingénieuses: tourbillons, quantièmes perpétuels, répétitions minutes, phases de lune, indicateurs de réserve de marche, chronographes, réveils et montres à double fuseau horaire. Sa présence s’est déployée dans le monde entier à travers de nombreuses filiales. Le tout en conservant le respect des règles de la belle horlogerie, qui font de chaque montre une œuvre unique, portant l’empreinte de ses pères. Paradoxe original, c’est dans l’autarcie de la Vallée de Joux, là où le temps semble suspendu, que naissent les chefs-d’œuvre horlogers, instruments emblématiques de la vie urbaine. Le calme et la beauté naturelle de ce paysage sont sans nul doute le meilleur berceau d’inspiration qui guide l’œil, la main et le cœur des “artisans du temps”. Fidèles à l’esprit du fondateur, les hommes et les femmes de Jaeger-LeCoultre perpétuent son génie inventif. La légendaire montre Reverso, les exploits des collections Master Control et Master Compressor, la beauté de la ligne Idéale, ou l’inimitable pendule Atmos: chaque garde-temps est réalisé avec le même amour, dans la quête constante de perfectionnement technique et d’harmonie esthétique. Des connaissances techniques et professionnelles, un sens du dépassement, une profonde fierté de travailler pour la Manufacture et une intense coopération entre les divers secteurs, permettent de mener à bien des projets d'une complexité inconnue dans la récente histoire de l'horlogerie. C’est un long héritage de savoir-faire et de passion qui bat au cœur de chaque création de la Manufacture. Et bien que ces artisans gardent leurs secrets comme des trésors, ils brûlent de transmettre le feu sacré qui anime leur passion. Car la meilleure façon de perpétuer un savoir-faire n’est-elle pas de partager son essence ?
1559 Arrivée de Pierre LeCoultre à la Vallée de Joux 1612 Fondation du village du Sentier par Pierre II LeCoultre 1730 Fondation de la forge des LeCoultre 1833 Fondation de la Manufacture 1844 Invention du Millionomètre 1847 Invention du remontoir à bascule 1851 Médaille d’or à l’Exposition Universelle de Londres 1858 Elie LeCoultre seconde son père Antoine 1866 Nouveau bâtiment LeCoultre devient la première manufacture de la Vallée de Joux 1870 Premiers calibres compliqués 1874 Nouveau bâtiment 1880 Fondation de Jaeger à Paris 1888 Nouveau bâtiment 1890 La Manufacture fabrique 156 calibres 1890 Premières Grandes Complications 1900 Jacques-David LeCoultre dirige la fabrication 1903 Jacques-David LeCoultre rencontre Edmond Jaeger 1907 Calibre Jaeger-LeCoultre 145, mouvement le plus plat du monde 1912 Extension de la Manufacture 1915 Aéronautique et automobile 1925 Invention de la montre Duoplan 1927 Nouveau bâtiment 1928 Invention de la pendule Atmos 1929 Calibre Jaeger-LeCoultre 101, mouvement le plus petit du monde 1930 Chronoflight 1931 Montre-bracelet 8 jours, double barillet 1931 Naissance de la montre Reverso 1932 Pendulette baguette 1933 Nouveau bâtiment 1937 Naissance officielle de la marque Jaeger-LeCoultre 1938 Appareil photographique miniature Compass 1946 Calibre Jaeger-LeCoultre 170 tourbillon 1946 Première montre automatique Jaeger-LeCoultre 1950 Naissance de la Memovox 1953 Futurematic 1953 Calibre Jaeger-LeCoultre 803, 1,64 mm de hauteur 1956 Première montre-bracelet automatique avec réveil 1958 Chronomètre Geophysic 1959 Memovox Deep Sea. Première montre de plongée munie d’une alarme 1965 Memovox Polaris 1967 Participation au Calibre Beta 21 1972 Nouveau bâtiment 1976 Calibre Jaeger-LeCoultre 900 automatique, plat, à haute fréquence 1982 Calibre Jaeger-LeCoultre 601 quartz le plus plat du monde 1983 Calibre Jaeger-LeCoultre 889 1987 Calibre Jaeger-LeCoultre 630 mécaquartz 1989 Grand Réveil 1990 Géographique 1991 Reverso 60ème 1992 Master Control 1000 Hours 1994 Reverso Duoface 1997 Reverso Duetto 1997 Nouveau bâtiment 1999 Atmos du Millénaire 2000 Jaeger-LeCoultre entre dans le groupe Richemont 2002 Master Compressor Memovox 2003 Reverso Platinum Number Two 2003 Atmos Mystérieuse 2004 Gyrotourbillon I 2005 Master Minute Repeater Antoine LeCoultre 2006 Reverso grande complication à triptyque 2007 Duomètre 2007 Master Compressor Extreme Lab 2007 Ouverture de la Galerie du Patrimoine 2008 Quatre séries limitées en or rose marquent les 175 ans de la Manufacture 2008 Reverso Gyrotourbillon 2 2008 Première pierre d’un nouveau bâtiment de 9000 m2 voila tout est dit je pense
Invité Invité
Sujet: Re: Par les racines 25/5/2008, 14:09
GYROTOURBILLON a écrit:
Jaeger LeCoultre reste le manufacturier numéro 1 mais ils ont le cul entre deux chaises, entre tradition, reverso, et modernité ,master collection, ils sont obliger de s'appuyer sur la reverso pour garder leurs identités. Depuis 175 ans, décennie après décennie, à mesure que de nouveaux savoir-faire ont été intégrés à la Grande Maison de la Vallée de Joux, les bâtiments se sont ajoutés les uns aux autres, dans le prolongement de l’atelier originel d’Antoine LeCoultre, au cœur du village du Sentier, à un jet de pierre de l’endroit où Pierre LeCoultre acquit son premier terrain en 1559. Les toits de la Manufacture se sont multipliés pour former un ensemble architectural complexe qui, bien plus qu’un sanctuaire de la Belle Horlogerie, constitue aujourd’hui un prodigieux espace de création. Espace qui verra ses murs grandir encore durant les années à venir puisqu’en 2008, la première pierre est posée d’un imposant bâtiment qui offrira 9000 m2 d’ateliers supplémentaires. Sous les toits de la Grande Maison, chaque jour, plus de 1000 personnes maîtrisant plus de 40 métiers horlogers et plus de 20 technologies inventent, conçoivent, fabriquent, assemblent, règlent, sertissent, gravent ou émaillent des garde-temps uniques qui font rayonner et renouvellent en permanence la grande tradition horlogère suisse. Du petit atelier à la « Grande Maison »
En 1866, le petit atelier devient la première Manufacture de la Vallée de Joux. A une époque où les savoir-faire horlogers étaient dispersés en plusieurs centaines de petites structures de production à domicile, Antoine LeCoultre et son fils Elie (1842 - 1917) font œuvre de pionnier. Rassemblés sous un même toit, les femmes et les hommes peuvent pour la première fois partager leurs secrets de fabrication, enrichir leurs connaissances respectives. En un mot : conjuguer leurs talents. Ils développent en particulier les premiers procédés partiellement mécanisés de fabrication des mouvements compliqués.
En 1888, la Manufacture LeCoultre emploie déjà près de 500 personnes. A la Vallée de Joux, elle est désormais surnommée « la Grande Maison » ! Sa créativité dans le domaine des mouvements est tout simplement prodigieuse. De 1860 à 1900, la Manufacture crée plus de 350 calibres différents ! La moitié comporte des complications : 99 répétitions différentes dont 66 répétitions minutes, et 128 chronographes, 33 calibres réunissaient dans un même garde-temps le chronographe et la répétition. Et à partir des années 1890 la Manufacture fabrique ses premières Grandes Complications, soit des montres contenant trois complications horlogères majeures : quantième perpétuel, chronographe et répétition minutes.
Quand LeCoultre rencontre Jaeger
En 1903, un bruit court dans l’horlogerie helvétique : l’horloger de la Marine parisien Edmond Jaeger (1858 – 1922) met au défi les Suisses de fabriquer des calibres ultraplats de son invention. Petit-fils du fondateur de la Manufacture, Jacques-David LeCoultre (1875 – 1948) est alors responsable de la fabrication chez LeCoultre & Cie. C’est lui qui relèvera le défi. De sa collaboration, puis de son amitié avec Edmond Jaeger allait naître l’une des plus extraordinaires collections de montres ultraplates, dont la plus plate du monde, équipée du Calibre LeCoultre 145 (1,38 mm de hauteur). Suivraient des œuvres pionnières dans le domaine des montres bracelets. Et enfin : la marque Jaeger-LeCoultre.
Aujourd’hui, l’on oublie souvent que la diffusion de la montre-bracelet suscita de nombreuses résistances. Au début du XXe siècle, les hommes la rejetèrent, arguant qu’elles demeurerait un attribut exclusivement féminin. Bien des horlogers reculèrent devant les contraintes qu’elle imposait : miniaturisation extrême, résistance aux chocs, étanchéité… Autant de défis que LeCoultre et Jaeger relevèrent pour accorder à ce nouveau type de garde-temps ses véritables lettres de noblesse. Les meilleurs horlogers furent mis à contribution pour créer des calibres mécaniques d’une petitesse extraordinaire. Menées de pair, les recherches esthétiques et techniques aboutirent à la création de calibres fins et compliqués destinés à épouser la forme de boîtiers minuscules, de la plus grande élégance.
Les premières icônes
Imprégnée des valeurs de l’Art déco, les années 1920-1930 donnent le jour aux premières icônes de Jaeger-LeCoultre. En une poignée d’années, naissent successivement la montre Duoplan (1925) à l’origine des actuelles Joailleries 101 ; la pendule perpétuelle Atmos (1928) et enfin la célébrissime montre Reverso (1931). Ces créations ont non seulement marqué l’histoire de l’horlogerie, mais elles ont traversé les décennies jusqu’à nos jours, accédant au statut de grands classiques. Leurs concepts géniaux ont attisé l’esprit d’invention des horlogers de la Manufacture qui n’ont eu de cesse de les réinterpréter, de les perfectionner et de les renouveler pour les faire vivre.
Née en 1925 la première de ces créations de légende porte le nom de Duoplan, en référence à la structure de son mouvement. A cette époque, la mode est aux montres-bracelets de très petite taille. Or la miniaturisation extrême aboutit souvent à une perte de fiabilité. La Duoplan offre une solution aussi simple que géniale pour réconcilier l’excellence technique à l’élégance. Son mouvement est construit sur deux étages, ou deux plans, ce qui permet de conserver un balancier de grande taille, donc une précision optimale. Et pour ne pas faire dans la demi-mesure, la Duoplan est l’une des premières montres sertie sur acier. Assurée par la Lloyd’s de Londres, elle bénéficiait d’un service après-vente unique. Le mouvement endommagé était remplacé en quelques minutes. Si bien que le détaillant londonien Tyme déclarait dans sa vitrine : « durant la réparation de votre montre, vous n’aurez pas le temps de terminer votre cigarette ».
En 1929, le plus petit calibre de la famille des Duoplan, le Calibre 101 pulvérise le record du plus petit mouvement mécanique du monde. Pour saisir l’importance de l’événement, il faut se rappeler que, depuis la naissance de l’horlogerie au Moyen Âge, les horlogers ont multiplié les efforts pour inventer des mécanismes toujours plus petits. Or, depuis 1929, la quête de la miniaturisation semble avoir atteint son terme. Avec ses 14 mm de longueur, 4,8 mm de largeur et 3,4 mm d’épaisseur, le Calibre 101 détient toujours le record du plus petit mouvement mécanique jamais réalisé. Fabriqué sans interruption depuis 1929, Les 74 pièces qui le composaient initialement (il en compte 98 aujourd’hui), assemblées et achevées à la main, pèsent à peine 1 gramme. Présenté en 1928 par l’inventeur neuchâtelois Jean-Léon Reutter, le premier prototype de la pendule Atmos connaît un retentissement considérable. La presse du monde entier se fait l’écho de cette invention qui touche du doigt le vieux rêve du mouvement perpétuel. Il faudra tout le savoir-faire des horlogers de Jaeger-LeCoultre pour passer du statut de prototype à celui de pendule de Belle Horlogerie. L’Atmos puise son énergie dans les plus infimes changements de température. Une fluctuation d’un degré pour la faire fonctionner durant deux jours. Elle consomme 60 millions de fois moins d’énergie qu’une ampoule électrique de 15 Watts ! Cadeau officiel de la Confédération helvétique depuis plus d’un demi siècle, pendule des grands hommes et des grandes dames, cet objet culte célèbre en 2008 ses 80 ans ! Date clé dans l’histoire de Jaeger-LeCoultre, 1931 marque la naissance de la montre Reverso. Lors d’un voyage d’affaire en Inde, César de Trey, distributeur des garde-temps Jaeger-LeCoultre rencontre d’anciens amis, officiers britanniques. Ces grands amateurs de polo mettent le Suisse au défi de créer une montre capable de supporter les chocs de leur sport favori. De retour en Suisse, De Trey confie son projet à Jacques-David LeCoultre. Ainsi naît la Reverso dont le nom s’inspire du latin « je me retourne ». Un simple geste permet de faire pivoter son boîtier sur son brancard pour protéger le verre de la montre. Le verso peut être personnalisé à volonté. Mariant élégance et sportivité, la Reverso devient un grand classique de l’Art déco, un mouvement culturel dont elle concentre toutes les valeurs : raffinement, artisanat d’art, clarté esthétique et goût de la fête
euh gyrho truc, ton premier paragraphe est de moi, envoi ton mail que je te dise combien ça te coute les droits d'auteurs.
GYROTOURBILLON Membre référent
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Sujet: Re: Par les racines 25/5/2008, 14:13
lexomil sissou c'etait pour répondre a ta phrase désolé je ne maitrise pas toutes les astuces du forum