Bonjour
-Alors Mahatma vos impressions sur ce restaurant ?
-Tu vois ce matin, petit je me suis levé avec l'instrument tendu vers l'ouest. Les breloques s'entrechoquaient en attendant d'exprimer leur satisfaction et puis de mon sinistre balcon, j'ai aperçu deux pies dans la rue qui se disputaient une pitance dégoulinant sur le trottoir.
-Les pies sont voraces mon altesse.
-Oui, elle dégustaient les régurgitations d'un alcoolique qui avait laissé des pates aux champignons et du vin.
-Oups, c'est ignoble Mahatma.
-Je ne te le fais pas dire petit. Ensuite des pigeons sont venus achever le plat. Alors vois-tu , ces pigeons dans mon assiette me rappellent que ces rats volants sont d'immondes créatures et je n'ai nulle envie de copnsommer un bestiau qui se délecte ce que d'aucun vomit sur un trottoir.
-Vous me coupez l'appétit Mahatma.
-Tu ne sais pas tout petit. Tu vois ce grand con avec sa toque qui se frotte les main en passant de table en table en demandant si ses plats sont délectables. Je l'ai vu pisser ... il est sorti sans mains laver et l'idée qu'il se soit chargé de mon assiette me donne la nausée.
-Je vous comprends ...
-Ce n'est pas tout. Cette blonde qui fait le service des vins, oui, là sur ta gauche... Je l'ai vue sur la caméra de sécurité du groom à l'accueil. Elle était à genoux dans l'ascenceur et jouait de la flute à bec sur l'instrument du grand con qui fait flamber les magrets de canard. Alors vois tu, quand elle colle son nez sur le goulot de la bouteille de pinard, je dois t'avouer que je regarde à deux fois si sa bouche touche la divine bouteille.
-Quelle horreur Mahatma, je suis dégouté, je dois sortir pour vomir ...
-Pas dehors imbécile, tu vas nourrir les pigeons et on va les retrouver la prochaine fois.
-Ce restaurant a trois étoiles et c'est ignoble.
-Et oui, petit même dans les temples du luxe, on baise, on se gratte les couilles, on crache dans la soupe et on serre la main des clients.
-Je tombe de haut.
-Pas moi, petit. Ton restaurant n'est ni mieux ni pire que les autres mis à part que dans un Mac Do on ne te serre pas du pigeon.
-On peut prendre un autre plat aussi ici...
-Ah oui et tu imagines que la cuillère qui mélange les sauces est lavée entre chaque tour de casserole ?
-Mais Mahatma que faire alors ?
-Moi vois-tu depuis 177 ans je ne me lave ni les mains , ni les pieds et mon sexe ne connait d'humides que les créatures qui s'en emparent. As-tu remarqué que tu ne sens aucune odeur ?
-Euh...
-Tu hésites petit ?
-Non mais disons qu'il y a un fumet...
-C'est excat mais ce fumet n'est pas parasité par une fausse hygiène, mes membres s'autonettoient et aucun microbes néfaste ne survit.
-Ils sont empoisonnés ?
-Non petit, ils se rendent compte que mon corps est le plus fort. Et tu sais pourquoi il est plus fort ?
-Euh non ...
-Parce que je ne mange pas au restaurant des choses dont j'ignore l'origine...
-Ah je vois ...
-Alors servez-moi un caviar d'Iran et une bouteille de Chateau Petrus 1965.
-Mais c'est hors de prix...
-Tu préférerais que je m'empoisonne ?
La pureté n'a pas de prix, elle n'a qu'un coût.