On me demande souvent quel est le modèle le plus emblématique de Zenith... Je ne sais jamais répondre à cette question. La manufacture a fait tant de modèles différents qu'au final, j'ai quelques peine à en privilégier un et pourtant, il y a bien des modèles qui viennent en tête les premiers.
Du coup je vous livre dans l'ordre ce qui me vient en tête quand je pesne aux montres Zenith.
La première c'est une montre de poche en argent de belle facture avec une boite épaisse et lourde et cet argent assez caractéristique de Zenith et différent de celui des autres marques, chaud et très légérement jaune comme celui de ces couverts du 18ème siécle dont on ne savait pas extraire l'or qui est naturellement mélangé à l'argent. Le cadran est forcément en émail et le calibre jaune est empierré au centre.
La seconde est le 135, ce qui me géne ici est que j'identifie la montre par la seule référence à son calibre qui est et reste une perle de précision et d'esthétique.
La troisième est une toute petite montre de dame avec un verre biseauté, cette montre est celle de ma mère qui l'a portée toute mon enfance.
La troisième est le El Primero, pas celui de 1969 mais celui de 1997 quand la manufacture a sorti cette Fly-back Rainbow de légende. C'est comme si Zenith avait modernisé sa collection et légitimait le choix de la marque par un "Instrument" quasi militaire.
A rang égal, j'insére ici la rattrapante et la foudroyante ... Deux complication à avoir absolument sur le El Primero. Le complément indispensable à tout chrono ... Zenith éléve la dynastie des chronos au rang supérieur.
La quatrième c'est forcément le chronomaster avec phase de lune parce que la boite identifie la marque et parce qu'elle témoigne de sa renaissance. Elle est en outre la première a avoir offert une vue sur le mouvement par le fond.
La cinquième est la Defy Classic. Une boite baroudeuse, solide et étanche à 300 mètres. Celui qui s'est intéressé à l'histoire de Zenith et aux Defy des années 60/70 sait à quel point, Zenith a eu de ces élans défiant certains codes esthétiques pour offrir des montres "ultras".
La sixième est la collection Open avecces chronomaster au cadran noir poudré ou cobalt... Une merveille ultra fiable ...
La septième est la Port Royal concept Titane. Une montre que j'ai détesté à sa sortie car elle défiait tellement de "codes" de ce qui pour moi faisait une vraie montre. Et puis, je l'ai regardéeet j'ai essayé de comprendre ... Cadran transparent, visi visibles et poids plume... Elle est géniale.
La huitième est le 0 G ...une brillante victoire de la manufacture sur un defi que pas une marque n'aurait mené à terme, Mille mis à part. La zero est un coup de génie et d'audace micro-mécanique. Une fierté horlogère...
Et vous ?
