Voici quelques informations sur la SDGA001 reçue directement du Japon en provenance de notre vénéré Seiya (Seiya-San). Il existe 3 modèles de SDGA qui ont vu le jour en décembre 2010 :
SDGA001 : Bracelet acier inoxydable (mon acquisition)
SDGA002 : Bracelet acier inoxydable gold IP
SDGA003 : Bracelet Acier Inoxydable black IP (rupture de stock dès les premiers jours !!)
Tout d’abord quelques remarques….vous allez encore dire, pffttt une pouartz de plus et pourquoi ?
Et vous aurez raison, ce n’est qu’une montre à quartz, donc pauvre pour un puriste et amoureux de la mécanique. Cependant, l’air de rien, c’est une petite révolution d’un point de vue technologique que tout bon geek se doit de connaître (et à mon avis ce forum ne manque pas de cette espèce en voie de développement).
La SDGA00X est la première montre à utiliser une matrice active electrophorétique (Epd)…mais qu’est-ce exactement ? C’est un écran qui utilise le principe de l’électrophorèse dont voici une petite définition trouvée sur le web :
« La méthode de l’électrophorèse est basée sur le déplacement des ions sous l’impulsion d’un champ électrique. Ces ions se meuvent plus ou moins vite selon certaines conditions. Sur un écran, cela se traduit par le déplacement par magnétisme de particules noires et blanches, ce qui permet l’apparition d’une image grâce à une faible alimentation électrique. »
Cette technologie est principalement utilisée pour les livres électroniques, on parle de papier électronique ou d’encre électronique. La lisibilité est extraordinaire même avec très peu de lumière, l’angle de vision est de l’ordre de 180°, et le contraste élevé fait penser à un papier imprimé. Voici trois types différents d’affichage digital, lequel est le plus lisible ?
Cette introduction faite, venons-en aux caractéristiques intrinsèques du produit.
- Solaire
- Radio Pilotée réception de 5 émetteurs (UK, Germany, JP1 et JP2, USA)
- 5 modes d’affichage
- 2eme fuseau horaire
- 3 alarmes journalières
- Résolution 300DPI
- Autonomie 9 mois en utilisation sans recharge, 41 mois en mode sommeil.
- Eclairage Led pour lecture de nuit
Quelques photos illustrant les différents modes disponibles.
Fond blanc chiffres noirs (mode 1, mon choix)
Fond noir, chiffres blanc (mode 3)
Mode Tokyoflash Japan , chiffres blancs, fond noir (mode 2)
Mode Tokyoflash Japan , chiffres noirs, fond blanc (mode 4)
Mode cartes à jouer (mode 5)
Mode affichage des secondes
Mode affichage second fuseau horaire
Mode historique synchronisation
Affichage du menu
Pas de chrono ni de compte à rebours sur ce modèle, ni de seconde affichée en permanence. Mais pourquoi ? Et là nous arrivons au défaut majeur de la technologie électrophorétique. Le déplacement des ions est extrêmement lent comparé à des cristaux liquides ce qui a pour conséquence un temps de latence important pour changer de caractère à l’écran. Il ne serait donc pas possible de faire défiler les 10ème de seconde et à plus forte raison les 100ème , c’est pourquoi je pense que SEIKO a choisi de ne pas mettre son afficheur en défaut. Capture du changement de minute.
Une photo non prévue sur laquelle on voit le changement de minute entre 4 et 5
Il est à noter que toutes les dix minutes la matrice réalise elle-même une inversion de contraste afin d’entretenir la mobilité magnétique des particules noires et blanches.
Bref, une montre électronique qui, si elle n’a pas d’âme, représente encore une fois la grande faculté d’innovation de SEIKO dans le monde de l’horlogerie, précurseur de la montre à quartz, puis à cristaux liquides, de la montre solaire puis radio pilotée, du mouvement Kinetic puis Spring Drive et maintenant de l’affichage électrophorétique.
Les pour :
- Affichage très contrasté et lisible, taille des chiffres, police utilisée
- Radio pilotage et solaire
- Variété des modes d’affichage
- 3 sonneries journalières
Les contre :
- Prix élevé pour une montre à quartz
- Latence au changement de digit
- Qualité du bracelet (comparé à une Grand Seiko
)
- Pas de chrono ni compte à rebours, pas d’affichage permanent des secondes.