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 Les calibres d'observatoires de Zenith

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georges zaslavsky
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MessageSujet: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptySam 29 Jan 2011 - 16:59

Les concours de chronométrie furent à partir de la fin du 19ème siécle, l'évènement annuel majeur du monde horloger un peu comme dans un autre registre le sont aujourd'hui le SIHH et les présentations de Genève ou Baselworld.
A l'occasion de ces concours organisés par les observatoires de Genève, Neuchatel ou Kew Teddington près de Londres, les manufactures Suisses mettaient un soin extrême à livrer le meilleur d'elles-mêmes et remettaient leurs pièces les plus précises entre les mains des meilleurs régleurs.
Si lors des tous premiers concours, des calibres courants furent parfois présentés, très vite, les manufactures focalisérent leurs moyens et leur maîtrise de la technologie sur des mouvements dits "d'observatoires" spécifiquement dédiés aux concours de chronomètrie. Georges Favre Jacot comprit très tôt l'intérêt "marketing" de ces concours et sélectionna dans les mouvements produits par Zenith, un calibre de grand diamètre doté d'un balancier surdimensionné et donc théoriquement plus précis. Il en fit optimiser l'échappement et les chronométriers en améliorérent les finitions (polissage des pivots, Olivage des pierres, réduction des frictions...) jusqu'à ce que les pièces pourtant produites en série deviennent quasiment des pièces uniques.

Charles Rosat multiplia les inventions et se concentra entre autres sur les dispositifs régulateurs de raquettes. Le 21 février 1902, il dépose sous le numéro 24 025 un brevet consistant en un système de réglage dit en fer à cheval qui vient exercer une contre poussée sur l’aiguille de raquette dont une vis assure le réglage fin. Sorte de col de Cygne, à l’extérieur du coq le dispositif est intéressant par son accessibilité et la facilité de son façonnage. Le 22 février 1902, un autre brevet numéroté 24 677, exploite un dispositif de même nature pour une raquette montée sur un porte spiral pouvant tourner autour du balancier.

En 1903, la manufacture remporte le premier prix de chronométrie de l'observatoire de Neuchatel.

En 1916, c'est avec un de ces calibres que Zenith reçoit un prix à l'observatoire de Kew Teddington avec un certificat de class A ...


Les calibres d'observatoires de Zenith  Calibr10





Les calibres d'observatoires de Zenith  Echapp10




En 1916, léchappement ainsi optimisé reçoit le nom de Colomb sans que l'on sache s'il s'agissait du nom de son régleur ou si c'était celui du projet collectif qui l'entourait ou une référence à l'explorateur.

Cet échappement est à nouveau amélioré à partir de 1922, par Charles Fernand-Perret, Chronométrier de la manufacture Zenith. Le calibre de 20,5 lignes de Zenith connaîtra une carrière de chronométrie de concours du milieu des années 1910 à 1962, soit 52 ans au total.


Les calibres d'observatoires de Zenith  Graals10





Les calibres d'observatoires de Zenith  Graalr10




On remarque la plaque de contre pivot à l'ancre qui a changé de forme pour un meilleur ajustage, les grosses vis de compensation en platine et cette raquette exceptionnelle et unique semble-t-il faite en un seul exemplaire. Cette pièce est premier prix du concours international de chronométrie de l'observatoire de Neuchatel en 1924 et 1925. Charles Fernand Perret meurt hélas prématurément à la fin de l'année 1924 et c'est Charles Fleck qui reprend en main la préparation des montres pour les concours.

Le calibre 20,5 ligne bat des records absolus de précision tant dans la catégorie des montres de Bord que la catégorie des montres de poche.


Le calibre 261

Le 261 imaginé en 1928 et fabriqué dès 1930 connaît jusqu’en 1968 une longue carrière au titre des concours de chronomètrie. Ce mouvement de montre d’observatoire d’un diamètre de 65 mm avec une platine petit modèle est muni d’un remontage et d’une mise à l’heure arrière, d’un indicateur de développement du ressort par engrenage sans arrêt du balancier Guillaume qui lui apporte sa précision. Ce mouvement fut exclusivement emboîté, montre de concours oblige, dans des coffrets en bois vitrés des deux cotés pour satisfaire aux épreuves. Destiné aux compétitions dans la catégorie des chronomètres de bord , le calibre 261 a deux variantes non destinées aux concours.


Les calibres d'observatoires de Zenith  D-4-9_10


Les calibres d'observatoires de Zenith  Racche10


Ce mouvement ira jusqu'au bout des concours de chronométrie. Détenteur de records absolus, il équipera aussi des chronomètres de marine... Il en existe plusieurs mini séries que la manufacture fait évoluer dans le temps au gré de ses découvertes.

Le calibre 135.0

Dans la catégorie des montres bracelets, le 135 Observatoire est une pièce qui différe un peu de la version commerciale. Non décoré, la raquette du 135 de compétition est de type soit monofléche soit bi-flèche, système largement préféré des chronomètriers car permettant un réglage plus fin que le système à disque excentrique bréveté en 1903.

Les calibres d'observatoires de Zenith  135cal10



Les calibres d'observatoires de Zenith  Calibr11


Ephrem Jobin développa son calibre en 2 ans de 1946 à 1948 et ce quasiment seul aux commandes de la conception et de la mise au point. Un balancier surdimensionné, un grand barillet et une chaussée folle sont les recettes décrites par Jobin pour expliquer les qualités de ce mouvement. Les horlogers savent que la taille du balancier est un facteur essentiel de précision et Jobin finalement minimisait les risques en adoptant ce dispositif conceptuel qui était un facteur fondamental dans le gain de précision.

La configuration du mouvement avec petite seconde ne fut pas la seule, contrairement aux idées reçues, car il existe une version de laboratoire avec seconde centrale et on suggère même qu'une tentative d'implantation de date fut étudiée. Il existe même une version expérimentale à 36 000 alternances par heure avec un petit balancier. La succession de records consécutifs est en soi un record dans le record du 135.
La version d'Observatoire 135.0 fabriquée pour les concours ne dispose pas de la fameuse raquette en colimaçon de ZENITH brevetée en 1903 et exclusivement implantée dans la version commerciale. En effet, les chronométriers expérimentés n'ont pas besoin de vis micrométriques ou de col de cygne pour régler leurs montres. Une flêche de raquette classique dont le frottement est équilibré permet facilement d'optimiser le réglage.

Les modèles 135.0 ne disposent pas par ailleurs d'un antichoc. Le numéro de série inscrit sur plusieurs pièces du mouvement démontre que la sélection des pièces pour les concours se faisait très en amont dans la fabrication du mouvement. L'interchangeabilité avec des pièces de série n'est probablement pas à l'ordre du jour pour ces pièces particulières.
Il existait pour les version 135.0 une fabrication et une finition à part avec un jeu de pièces détachées distinctes de celles placées au SAV. Les chronométriers travaillaient avec une réserve de pièces de rechange. Il faut dire que les chronomètres de concours étaient assez mal traités au point parfois d'avoir des pièces qui lâchaient comme ce serait le cas dans une écurie de voitures de courses.
Les calibres d'observatoires de Zenith  Calibre1350picesdtaches1


Les calibres d'observatoires de Zenith  Calibre1350ponts

Les calibres d'observatoires de Zenith  Calibre1350balanciers
Pièces spécifiques au 135.0. la finition les différencie de la version classique



Le mouvement 135 est génétiquement totalement imprégné des meilleures recettes de ZENITH, antérieurement appliquées aux montres de poche. Le 135 est resté un modèle emblématique au regard de ses performances mais aussi de sa modernité. Il caractérise le souci de précision d'une époque ou la concurrence entre les marques s'établissait non sur l'esthétique mais sur les performances. Le 135 est dans l'évolution de la manufacture ZENITH, un mouvement qui a contribué à faire l'histoire de la marque.

Le calibre 5011 O

Le 5011 fait partie des calibres créés au regard des règlements des concours de chronométrie. Sa création fut notamment dictée par la volonté de trouver un successeur au calibre 261 dans les épreuves de concours. Il participa donc à ces concours d’autant plus aisément qu’il doit sa conception à ces derniers. Sa taille le prédestine bien évidemment aux compétitions dans les catégories des montres chronomètres de bord et de poche. Le 5011 est développé à la fin des années 50 par Jean-Pierre Gerber, Directeur Technique de ZENITH et fabriqué à partir de 1969. Il n'est plus assemblé de nos jours mais demeure est une véritable référence dans les calibres chronomètres de montre de poche.





D’un diamètre de 22 lignes (50 mm étant la norme de la catégorie prévue par le règlement de concours) et d’une hauteur de 10 mm, le 5011 évolue à 18 000 alternances par heure. Dans sa version 5011 O il est détenteur du record absolu de précision en catégorie « Chronomètres de poche à balancier-spiral » obtenu aux concours de chronométrie de 1967 de l’observatoire de Neuchâtel (prix de série des 4 meilleures pièces d’un même fabricant). Il est présenté aux concours jusqu’en 1968 année où lesdits concours sont mis à mal par la percée du quartz.

La version 5011 O ne reçoit pas décoration « Cotes de Genève » ni de rhodiage et c’est donc un mouvement doré que l’on retrouve avec une raquette à double flèche identique aux autres versions commerciales qui équipent les montres de bord et celles de poche.

Cette raquette mise au point par Charles Fleck a équipé d’autres calibres de la manufacture dont le calibre 120 mis au point par Ephrem Jobin.

Par ailleurs, le 5011 O n’est pas doté du même balancier que les autres versions commerciales du mouvement et reçoit un balancier bimétallique coupé à vis de compensation. Ce type de balancier de diamètre légèrement réduit assure un réglage plus fin mais évidemment plus complexe que la version classique monométallique.



Les calibres d'observatoires de Zenith  D-4-1210



Les calibres d'observatoires de Zenith  D-4-1310







Le calibre 707

Le calibre 707 est un mouvement d’observatoire. Surnommé « la patate » à cause de sa forme à la fois triangulaire et ovoïde, il fut conçu en 1961/1962 et construit en 1963. Exclusivement destiné aux concours, il ne connut aucune carrière commerciale.
Ce mouvement est le dernier conçu pour la spécificité des concours de l’observatoire par Zenith. Sans nul doute, ce n’est pas sa décoration qui le distingue particulièrement. Il tient son nom de 707 de la catégorie ouverte par le règlement qui limite la participation à des chronomètres de moins de 30 mm de diamètre et/ou à une surface de 707 mm carrés.





Les calibres d'observatoires de Zenith  707cal10






La surface exacte du 707 est de 687 mm carrés. Le choix de cette surface de 707 millimètres est la conséquence d’une volonté d’avoir au concours des pièces qui soient ouvertes sur la créativité des fabricants qui y participent.
Aurèle Maire, Directeur technique de ZENITH s’investira avec son équipe dans ce projet d’autant plus qu’il a acquis la conviction que malgré toutes ses qualités, le calibre 135 a atteint pour les concours la limite haute des performances accessibles. Toute l’équipe de régleurs de l’époque composée de René Gygax, Jean-Pierre Vuille et Paul Favre et Jean-Pierre Sunier contribuent à ce projet. .
Le mouvement participera aux concours dans la catégorie des chronomètres bracelets de 1963 jusqu’en 1967. Réglage, remontage et mise à l’heure se fond par l’arrière au moyen d’une couronne, Le train de rouages (roue des minutes et roue de moyenne) est celui du calibre 17 ¾ lignes, un calibre de poche de 17 lignes. et si le balancier est commun avec celui du 135, la ressemblance s’arrête là. En effet, le pont de balancier transversal s’appuie sur trois points dont deux sont situés du même coté et le troisième à l’opposé. D’une construction totalement atypique et asymétrique, le 707 répond au seul souci des chronomètriers et se veut avant tout expérimental. Ses caractéristiques sont optimisées pour les compétitions auxquelles on le voue. D’une épaisseur de 5 mm, reçoit un échappement à ancre, un balancier Guillaume de 13,80 mm x 0,99 mm à 14 vis, un double anti-choc Duofix à l’échappement et au balancier, 21 rubis, un ressort en inox 1.4310 Nivaflex de 460 mm pour une hauteur de 2,10 mm, une épaisseur de 0,16 mm, d’un diamètre enroulé de 15, 50 mm dispose d’une réserve de marche de 36 heures, d’un angle de levée de 52 degrés et sa fréquence est optimisée à 28 800 alternances par heure.

ZENITH teste pour son calibre plusieurs versions dont la fréquence varie en fonction du d’une roue intermédiaire dont le nombre de dents est ramené d’abord de 48 à 45 ce qui abaisse le nombre d’alternances par heure à 27 000 puis à 42 dents pour une fréquence réduite à 25 200 alternances. Des essais sont également menés pour pousser la fréquence à 36 000 alternances ou au contraire l’abaisser à 21 600. C’est finalement la version à la fréquence intermédiaire de 28 800 alternances qui est retenue par l’équipe technique qui y voit le meilleur compromis. On peut rétrospectivement s’étonner que ZENITH n’ait pas testé des fréquences plus élevées que des marques comme Longines expérimentaient déjà. Il semble que l’équipe technique de la manufacture n’avait pas encore d’intérêt pour les très hautes fréquences qui pourtant feront son succès en 1969 lors de la présentation du El Primero. Il ne semble pas d’ailleurs que ZENITH se soit livré à des études sur des mouvements évoluant à 36 000 alternances par heure sur d’autres calibres que le 707 antérieurement à la conception de son chronographe mis à part quelques tests sur son 135. Les mouvements Movado qui avaient épousé cette fréquence avaient été conçus totalement en dehors de la manufacture du Locle.
Le dernier mouvement conçu par ZENITH pour les compétitions est donc celui qui évolue à la plus haute fréquence jamais proposée par la marque aux concours de l’observatoire de Neuchâtel.
Le choix du balancier Guillaume bimétallique coupé n’a rien de surprenant. Il est guidé par les exigences de compensation de températures lors des tests et épreuves du concours. La conception du pont de balancier étranglé en son milieu rend les ébats du spiral observables sur la totalité de sa longueur.
Tout ce qui a pu apparaître superflu a été écarté de la conception. En revanche, rien n’a été omis pour améliorer les qualités mécaniques du mouvement. Deux roulements à billes de 18 billes chacun viennent par exemple faciliter le bon fonctionnement du barillet. Les surfaces de frottements ont été réduites au minimum et le plan de lubrification optimisé. Les dents des roues sont effilées, chaque axe est poli, les pierres des palettes d’ancre et l’ensemble des rubis sélectionnées parmi les pierres de la meilleure qualité connue sont également polis soigneusement, bombées et olivées.
Le porte piton mobile placé sur la raquette facilite le réglage du spiral sans risque de l’altérer en intervenant sur la virole.
Le mouvement obtient des résultats époustouflants aux concours notamment dans la catégorie des pièces isolées de type bracelets en 1964 où le chronomètre Numéro 558 réglé par Pierre Gygax est premier avec une note de 2,62. Un autre chronomètre numéro 521 du même type réglé par Jean-Pierre Vuille se classe la même année, troisième avec une note de 2,78 tandis qu’un autre exemplaire numéroté 527, réglé par Jean-Pierre Sunier est neuvième avec une note de 3,43 et que le dixième chronomètre classé, numéroté 515 est réglé par Jean-Pierre Vuille avec une note de 3,43. Ainsi sur les 10 premiers chronomètres, quatre sont des 707 de ZENITH.
En 1965, René Gygax classe à nouveau au rang de premier un exemplaire numéroté 601 du mouvement avec une note de 5,58 puis de 4,39 l’année suivante en 1966.
La manufacture a construit à peu près de 200 exemplaires de ce calibre, numérotés à partir de 501.Il semble qu’il n’y ait eu que 127 exemplaires présentés aux épreuves des concours entre une et quatre fois. En 1963, 11 calibres 707 sont présentés à coté de 27 calibres 135. En 1964, 38 mouvements 707 sont soumis aux épreuves du concours et de 1965 à 1967, 50 exemplaires sont chaque année portés à l’observatoire de Neuchâtel pour concourir. A partir de 1965 et du numéro 571, les ponts et platines grises de la première série de mouvements reçoivent une dorure



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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptySam 29 Jan 2011 - 19:31

du bonheur à lire.

Quand tu cites des pièces maltraitées, quelles étaient les conditions de travail de ces pièces qui pouvaient amener à une casse ?

ce serait génial d'avoir des témoignages de ceux qui l'ont vécu avec des petites histoires dans celle de la grande qu'est la chronométrie (à l'instar de celle de l'anomalie générale constatée une année sur toutes les pièces, que tu avais contée)

merci de ton travail de farao

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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptySam 29 Jan 2011 - 20:15

Ah ...Le mystère de la chambre à pression constante ...

Les principaux incidents était des coulées d'huile. Longtemps la recherche des meilleurs mélanges fut au faîte des préoccupations. La montre passait dans des étuves puis dans des chambres froides. Il fallait donc que les boites fussent étanches (pas facile sur une pièce de poche) et en outre que les huiles ne figent pas à froid et ne s'écoulent pas à chaud. On peut dire que jusqu'à la fin des concours les chronomètriers améliorèrent leurs huiles dans un secret très bien gardé.

Les manufactures présentaient beaucoup plus de pièces qu'il n'en était primées pour maximiser leurs chance de réussite au concours. Les derniers réglements ont limité le nombre de pièces présentées créant une véritable course préalable à la recherche de la meilleure montre avec le meilleur réglage.

De manière assez étonnante les marques se préoccupaient assez peu du devenir de ces pièces après les concours. Marco Richond qui fut conservateur du musée Omega, me dit un jour que les chronométriers souvent les conservaient ou les laissaient dormir dans les armoires sans plus y retoucher.

Zenith en a conservé un bon nombre mais hélas pas toutes. Il est vrai que cela représenterait un volume considérable. Je pense que les mouvements les plus étonnants chez Zenith sont le 707 et le 261. Le 5011 est évidemment sublime en tant que dernier calibre de poche conçu in house et le 135 est plus beau en version commerciale que dans sa version Observatoire.

J'ai un immense faible affectif pour les 22,5 lignes et un en particulier ... Mon Graal.

Dans les anecdotes entendues des chronomètriers, il en est une qui concerne ce dernier calibre le 20,5 ligne. En effet, il passa entre les mains de trois chronométriers au moins Perret, Fleck et Gygax. Sans aucun doute chacun voulait relever le défi du précédent. C'est ainsi que René Gygax décida de reprendre les calibres des années 20 pour les présenter à nouveau aux concours dès 1952 quand Fleck cessa son activité. Il réussit à placer en premier prix plusieurs de ces montres près de 40 ans aprés leur fabrication avec des résultats meilleurs que ses prédécesseurs preuve que les huiles qui avaient considérablement évolué jouaient un rôle essentiel.

Fleck fut un immense chronomètrier et un inventeur à la Geo Trouvetout, un peu froid. Pierre Gygax reconnu et apprécié de ses collaborateurs fut réellement un génie de la chronométrie à la fois horloger mais bien plus que cela à en juger par la qualité de ses travaux scientifiques sur l'horlogerie.

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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptySam 29 Jan 2011 - 21:49

très intéressant ce reportage et merci thumleft Chinois zenith est sans conteste la reine des compétitions de chronométrie suivie d'Omega. Cependant à noter que jusqu'à l'année 1972 Omega avait produit le plus grand nombre de chronomètres officiels certifiés par le Bureau Officiel Suisse des Contrôle dont bon nombre avec mention battant même Rolex, (2500000 contre 2400000). Il est regrettable que les compétitions chronométriques ne soient plus , cela permettrait ainsi de voir qui fabrique les mouvements les plus précis et ceux qui ont le meilleur réglage d'usine.
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corindon
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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptySam 29 Jan 2011 - 22:10

Génial par contre c'est dommage que Zenith ne rende pas plus hommage à ces génies de la précision ultime,sur son site ou dans son catalogue à part un hommage à Mr Jobin et son fameux 135 et mr Gerber (42 années au sein de la manufacture) sur le site de Zenith je n'ai pas vu grand chose pourtant la marque à tout à y gagné puisqu'elle à une véritable légitimité dans le domaine contrairement à beaucoup d'autres qui s'inventent des histoires purement marketing.

J'oubliai la vermot qui rend hommage au sauveur du El primero.

Je verrai bien un superbe ouvrage retraçant l'histoire de la manufacture et toutes ces anecdotes avec un premier tirage
En série limitée et proposé bien entendu en prioriter au membre de fam Mr. Green Avec une présentation des calibres les plus marquants de Zenith et leurs créateurs.

Merci pour ce partage.
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Dang
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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptyLun 31 Jan 2011 - 3:58

Merci Zen !!! comme d'habitude , c'est toujours un plaisir de te lire , très instructif surtout sur Zenith study

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Pierre-Yves
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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptyLun 31 Jan 2011 - 12:47

Passionnant, comme d'hab.

study

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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptyMar 1 Fév 2011 - 17:47

Merci de vos commentaires. Ces montres sont des raretés et ont une histoire si riche qu'on pourrait en faire un livre, un vrai sur l'horlogerie avec un vrai contenu.

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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptyJeu 17 Mai 2012 - 8:08

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nicola60
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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptySam 19 Mai 2012 - 8:27

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MessageSujet: Re: Les calibres d'observatoires de Zenith    Les calibres d'observatoires de Zenith  EmptySam 19 Mai 2012 - 12:16

Merci Nicolas !

Rero.ch est une vraie richesse et bravo pour cette lecture appliquée !

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