Calibre de montre à souscription

Bonjour à vous !
Je me posais une question à propos du train de rouages dans le premier modèle de montre à souscription (accessoirement, de Breguet).
Le barillet occupant une position centrale, est-ce que la seule et unique aiguille (des heures) y est liée directement, branchée sur l'arbre de barillet ?
Ce qui voudrait dire que le train de rouages et l'échappement sont faits de telle sorte que le barillet ne délivre que deux rotations par jour (contre 4 par heure pour un calibre actuel) ?

Quelqu'un a-t-il un plan ou schéma de cette montre mono-aiguille ?

Je joins l'adresse d'une image de ladite montre, ou une de ses congénères:
http://images.antiquorum.com/148/full/97.jpg

D'avance merci !

Fulgurochat

Fulgurochat a écrit:

Bonjour à vous !
Je me posais une question à propos du train de rouages dans le premier modèle de montre à souscription (accessoirement, de Breguet).
Le barillet occupant une position centrale, est-ce que la seule et unique aiguille (des heures) y est liée directement, branchée sur l'arbre de barillet ?
Ce qui voudrait dire que le train de rouages et l'échappement sont faits de telle sorte que le barillet ne délivre que deux rotations par jour (contre 4 par heure pour un calibre actuel) ?

Quelqu'un a-t-il un plan ou schéma de cette montre mono-aiguille ?

Je joins l'adresse d'une image de ladite montre, ou une de ses congénères:
http://images.antiquorum.com/148/full/97.jpg

D'avance merci !

Fulgurochat

je n'ai pas de plan, mais on voit bien le train de rouage qui est entrainé par l'échappement et donc régulé par lui... pas de prise directe sur le barillet, cela ne fonctionnerait pas.
A-L Breguet est le père de l'organe réglant (échappement) dit-on... il ne ferait pas l'impasse !

Ahhhhh Merci de cette réponse.

Donc l'aiguille des heures n'est pas directement montée sur l'arbre de barillet...
Et je me corrige, les barillets actuels font 4 à 6 rotations par jour, pas par heure !

rogerw650 a écrit:

je n'ai pas de plan, mais on voit bien le train de rouage qui est entrainé par l'échappement et donc régulé par lui... pas de prise directe sur le barillet, cela ne fonctionnerait pas.

là j'avoue que je ne vous suis pas
il y a forcément une prise "directe" entre le train de rouage et le barillet, sinon cela ne fonctionnerait pas !

explications dans le texte :

J’ai un document ( 32 pages) sur les montres de souscription. ( Voir article de Adolphe Chapiro de janvier 1977 (17))

Description modèle « classique ».
….

Le mouvement est de 25 lignes, diamètre de platine 56,5 mm, L’aiguille unique est montée sur un canon solidaire du barillet et tourne avec celui-ci.

Barillet diamètre de 25 mm ….

Dans les premiers exemplaires le remontage se faisait par un carré placé au centre du cadran et qui traverse le pied de l’aiguille.


...

Ah ça me rassure, je ne voyais pas comment le barillet pouvait se désynchroniser du reste des roues !!!
Si l'échappement donne la cadence, il la donne pour tout le train.

Les organes sont donc montés de façon normale : barillet - train - echappement
Sauf qu'au lieu de prendre l'information sur le train de rouages (à partir d'une roue des minutes comme souvent maintenant), c'est directement sur le barillet que Breguet a fixé son aiguille des heures.
Ca a du sens pour minimiser le nombre d'éléments.

Réalisation vraiment particulière et originale ! digne de Bréguet. et se prétant bien à un affichage mono aiguille.

il aurait été possible d'agir plus traditionnellement en prolongeant l'axe de grande moyenne sous le cadran,le munir d'un pignon engrénant alors avec le train d'affichage , comme sur certains
calibres bracelets actuels.

Mais cette pièce aurait alors perdue toute son originalité; et puisqu'il s'agissait de n'entrainer qu'une aiguille....