Au 19ème siècle puis au début du 20ème siècle, les Américains n'ont pas pris les mêmes options que les Européens pour équiper leur montres. Quand en Europe, la montre était en argent avec un mouvement doré, aux USA, la montre était en plaqué or avec un calibre rodhié. Quand en Suisse , on qualifiait de chronomètres avec un bulletin de marche des montres dotées de 15 rubis, on diffusait aux Etats-Unis des montres avec 21 et 23 rubis.
Les firmes horlogères américaines qui communiquaient sur leurs mouvements ultra-précis et très empierrés ont boosté les Suisses, les obligeant à emboiter le pas des Américains et à livrer des calibres avec 21 et 23 rubis. L'empierrement ne fut pas le seul argument qui conduisit à une surenchère. Les matériaux des pierres furent aussi un sujet de débat. Certaines marques suisses utilisèrent même des diamants . Ce fut par exemple le cas d'Omega avec ses calibres de qualité D Extra spécial.
Un siècle plus tard, la question reste entière de savoir qui a fait les meilleurs mouvements. Il reste difficile de trancher entre un calibre Omega de 21 rubis, un RR 56 Zenith, un calibre 22 Ulysse Nardin ou un H5 de IWC pour les Suisses et un 992 B d'
Hamilton ou un calibre Howard, Elgin ou Waltham Vangard.
Ce qui est certain est que les américaines en argent à calibre jaune sont rares .
Dans les années 40, les Américains livraient encore en masse des Gold Filled (plaquées or) jaunes, roses ou blanche avec un or de plaquage de 14 ou 10 carats garanti selon l'épaisseur de 5 à 25 ans.
Les Suisses commencèrent alors à produire des montres en acier inox.
Hamilton leur emboita le pas avec une montre "Railways special" dédiée aux chemins de fer et son calibre 992 B qui atteignait l'excellence. Ces mouvement sont 75 ans après toujours dansdes normes de chronomètres de très haute précision .
Voici donc une
Hamilton en inox avec ce fameux calibre 992 B ajusté aux températures et dans 6 positions ...
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).