Découverte 3 - L'usine à articles sur l'horlogerie
Bonjour
Nous sommes nombreux à nous demander comment certains articles de presse horlogers sont écrits. La Mosbilo Watch C° dans sa série exploratoire a rencontré une usine de fabrication d'articles cachée en Suisse bien secrètement. Nous nous sommes rendus à Davos. Davos est une ville située dans les Alpes suisses, dans le canton des Grisons. Cette station de ski fréquentée dispose d'un centre de conférences qui accueille chaque année le forum économique mondial. Les stations de ski de descente et de ski de fond sont Jakobshorn, Pischa, Rinerhorn et Parsenn. Il est possible de pratiquer diverses activités en été, notamment la natation et la voile sur le lac de Davos, ainsi que la randonnée et le VTT. Le train Glacier Express, qui parcourt un itinéraire pittoresque, relie Davos au Cervin et non au cerveau comme certains le croient à tort.
Michel est le patron de cette usine. Michel, jeunot mais expérimenté, règne sur ses machines qui composent des textes à la demande.
-Bonjour Michel, comment fonctionnent ces machines ?
-Alors ici, nous avons une composeuse. Cette machine fabrique des textes au kilomètre. On y injecte les communiqués de presse et elle les délaye avec un jus de sang blanc pour en faire une simulation que cette autre machine valide.
-Et pourquoi y a-t-il cette odeur de rance ?
-Ce sont des textes recyclés et parfois un peu moisis et puis l'odeur provient souvent de la Pouf, cette grosse machine au bout de l'allée.
-Que fait cette machine ?
-Ah ! C'est la machine qui fabrique des contenus pour les réseaux sociaux.
-Ca fonctionne comment ?
-C'est simple, nous y injectons quelques mots de vocabulaire, pas plus de 80 mots pour éviter la saturation et nous ajoutons un peu de cette poudre de haine.
-C'est quoi ?
-Ce sont des déjections de reflux œsophagiens séchés et transformés en poudre. Ca donne ces boites de haine moyenne ...
-Il y en a de la forte ?
-Oui c'est la plus courante, c'est fabriqué avec un tissu de mensonges et de la connerie à l'état pur. Ca crée un venin que nous asséchons et transformons en poudre dans ces fioles. Oh attention ! Ne les respirez pas, un journaliste a sombré dans l'alcoolisme et la démence avec juste quelques grains.
-Et là ?
-Ca c'est de la haine simple, un peu raisonnée. C'est la plus rare car elle suppose un peu d'intelligence devenue si rare.
-Alors ça fonctionne comment ?
-Dans cette machine dite la Face Livre nous mettons un peu de poudre selon l'effet recherché et des déjections prélevées directement dans nos sanitaires au cinquième étage. Le mélange donne une mélasse à laquelle nous ajoutons soit un soupçon de vérité et plus généralement de la glu pour que le résultat colle davantage. Ensuite nous délivrons quelques mots gratinés préalablement et le résultat est twitté par ce twiyau twitteur.
-Parfaitement clair ! Revenons à la presse ! Quelle est la recette d'un bon article ?
-Je dirais que la règle est celle des trois ingrédients : un tiers de communiqué de presse, un tiers de délayant et des images faites par le fabricant. Tout est dans la manière de faire le mélange. Il arrive que nous soyons à 50% voire à 60% de communiqué et même davantage. C'est ce que l'on appelle les articles de préfecture.
-Pourquoi ce mot ?
-Car ils sont préfets. C'est la machine à jeux de mots, humour complice qui nous a sorti cette perle.
-Mais on lit aussi de bons articles dans la presse !
-Bons, je ne sais pas. Les gens qui écrivent ça ne passent pas par nous ! C'est une concurrence !
-Vous travaillez parfois avec d'autres sous-traitants sur les titres par exemple ?
-Nous ne fabriquons ici aucun titre, c'est une spécialité, vous comprenez, c'est un autre métier.
-Le prochain article ?
-Ah, on a le titre ... "Patek tue Lip" , une opposition entre le luxe suisse et la base française.
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