Merci pour le partage de cette décision, qui contient des parties plus qu'intéressantes. Bien mis à profit les congés pour en faire une lecture exhaustive
La loi est la loi mais j'ai malgré tout l'impression que l'on cherche à se faire
Rolex, sur une requête d'un AD évincé et un peu aigri, et surtout sans que ne soit trop pris en compte un facteur déterminant dans ce jugement : l'indisponibilité de leur montres. Les comparaisons avec leurs concurrents ont assez peu de sens (le jour où les gens se battront et spéculeront sur Longines ou Breitling n'est pas près d'arriver) et les seules entendables sont Nautilus et RO qui jouissent d'une desirabilité équivalente. Sans avoir fait le tour du net, ces dernières ne doivent pas beaucoup être vendues en ligne par des AD
. J'espère donc que l'on reprochera également à AP et PP de ne pas proposer la vente en ligne de leurs best-sellers.
Tous les vendeurs (à de très rares exceptions mentionnées) indiquent qu'ils n'ont pas d'intérêt à écouler leur montre via Internet, du fait que le demande est bien supérieure à l'offre, et qu'ils ont aucun mal à écouler leurs modèles en boutique, certes moyennant remise sur certains modèles exotiques. Je ne vois donc vraiment pas l'intérêt de faire un eshop qui, de fait, ne pourra pas proposer plus qu'une boutique. C'est à dire la vente potentielle des montres or et/ou serties au prix public conseillé (profitons vu qu'il n'y a aucun grief sur les prix) et un affichage "prendre rdv" pour les modèles acier/pro. Au final, l'autorité de la concurrence serait contente et ça ne changerait rien pour
Rolex, les AD et le client. Bref, inutile.