reparer une montre de poche

[i][b]bonjour a tous quelqu'un pourrais t'il me dire ou je pourrais aller faire reparer une montre de poche sur REIMS ou ces environs ?
Voila cette montre appartient a mon beau pere et il y tient beaucoup et voula que depuis quelque jour elle fonctionne plus tres bien l'autre quelle est en position vertical elle s'arrete .


Merci d'avance à tout ce qui pourrons m'aider .

Le problème est de savoir si il faut simplement un nettoyage huilage réglage ou si il faut réparer une pièce ... commencez par l'horloger LOCAL qui vous donnera une première idée de ce qu'il y a à faire. La facture coûtera 80 à 100 Euros pour un nettoyage complet (prix approximatif car vous n'avez pas décrit ledit gousset)

Cordialement !

Lutec's

PS : prenez de préférence une personne âgée et pas un horloger jeunôt !

LUTEC'S a écrit:

PS : prenez de préférence une personne âgée et pas un horloger jeunôt !

&

Comme disait tonton Georges: Le temps ne fait rien à l'affaire...

Je ne vois pas pourquoi un jeune horloger ne serait pas capable de réviser une montre de poche. Il est au moins tout aussi capable que l'horloger formé dans les années 70/80 à l'époque où l'on n'enseignait quasiment plus que le quartz dans les écoles d'horlogerie et qui a aujourd'hui la cinquantaine!

J'ai déjà vu des "vieux horlogers" faire des bricolages assez improbables sur des montres et pendules. Il y a de bons et de mauvais horlogers mais l'age n'a rien à voir là dedans!

D'ailleurs s il est complétement gateux, avec un peu de bol il oubliera de vous faire payer le boulot

Theo a écrit:

D'ailleurs s il est complétement gateux, avec un peu de bol il oubliera de vous faire payer le boulot

Exact.
C'est surtout ça qui est recherché par "vieux".
Un crève la faim, un vieil horloger aux abois, qui se contentera d'un quignon de pain en guise de paiement.
Un jeune horloger, sera forcement comparé à un jeune loup, aux dents acérés et à la note finale effilée.
Surtout que le vieil horloger, de préférence à la retraite, bossera au black.

Arno a écrit:

Theo a écrit:

D'ailleurs s il est complétement gateux, avec un peu de bol il oubliera de vous faire payer le boulot

Exact.
C'est surtout ça qui est recherché par "vieux".
Un crève la faim, un vieil horloger aux abois, qui se contentera d'un quignon de pain en guise de paiement.
Un jeune horloger, sera forcement comparé à un jeune loup, aux dents acérés et à la note finale effilée.
Surtout que le vieil horloger, de préférence à la retraite, bossera au black.

Pas faux.

Très vrai...

j'adore ce post. L'image du vieil horloger, dont la compétence serait directement liée à son degré de sénilité ...


Le quignon de pain en guise de paiement, m'a bien fait rire , et, hélas , tellement vrai.

L'horloger, contrairement à son collègue le bijoutier, a toujours été là pour rendre service.
Mettre ses compétences, son orgueil de mâle, au service de tous .
Pour 3 francs 6 sous, en chambre, réparer l'impossible.....
Inventer des choses inutiles, par dépit.
Juste pour avoir la fierté d'avoir de la reconnaissance.

Une exploitation orchestrée par le bijoutier, qui lui donnait 80 réparations par semaine, et le payait quand il y pensait.


Depuis un peu plus de 15 ans, le métier évolue, les montres du moment ne se réparent plus et cette race de Mère Térésa, disparait au profit d'horlogers indépendants, qui exercent un métier à part entière.

Seules quelques Mère Térésa de l'horlogerie subsistent , où quelques neuneus y trouvent leurs comptes dans le changement de verre, et trempette dans le vieux flacon d'essence blanche aux couleurs d'huiles jaunies. En écartant , les défauts à corriger, les trous et rubis n'ont refait , tes 80 euros lutec m'amusent encore, xxx edit admin
Les jeunes horlogers , dans la plupart des cas, ont beaucoup plus d'efficacité, qu'un vieillard parkinsonien .

Si j'étais jeune, je prendrais soin de ma vue...

La valeur intrinsèque d'une montre de poche des début de l'ére industrielle n'est que de quelques dizaines d'euros hors grande marque et de moins de 150 euros sauf boite ou pour les marques. L'or la fait coter au prix du poids d'or.

Il faut donc accepter l'idée que le prix d'une prestation de qualité sur une montre soit supérieur à sa valeur. Il faut aussi admettre que les horlogers ont grillé eux-même leur métier en ne s'organisant pas en corporation digne de ce nom et acceptant de travailler au black depuis plus d'un siècle.

Résultat, n'importe qui s'interprète horloger et pratique n'importe quel tarif.

Un très bon horloger peut proposer une vraie révision à 150 euros quand un amateur avec plaque de cuivre pro ne lachera rien à moins du double.

De même les prix "établi" proposés aux détaillants peu scrupuleux sont le fruit d'activités occultes dont la plupart du temps la rémunération n'est pas très claire.

J'ai vu un retraité d'un secteur non horloger sous-traiter pour des horloger un travail livré ensuite à des détaillant. On part de 40 euros au premier intervenant pour passer à 80 pour le second et 250 au client final. Il y a forcément dans ce shéma 2 arnaqués : Le client et le retraité, surtout quand la facture porte le nom d'une marque de montres qui est réputée faire intervenir un SAV.

Ma pratique des réparations par des experts de l'horlogerie m'a fait voir autant d'horlogers incompétents que de retraités doués bien plus habiles que les premiers. J'ai vu aussi d'excellents horlogers infiniment plus aptes que n'importe quel amateur réputé averti. Je n'ai plus de religien en la matière . je sais que tel horloger est excellent et que tel retraité refait un axe qu'aucun horloger n'aura envie de faire sur une montre qui a ses yeux ne vaut plus rien.

A force de se transformer en juges de l'opportunité de réparer ou non des montres , certains horlogers ont fini par dégouter leur clientèle et les faire aller voir ailleurs. La mesure parfois donne de la hauteur.

L'histoire de la sous traitance, je la connais pour l'avoir vécue quelques temps, et savoir ce qu'il y a, à sous traiter.

De tout temps, la sous traitance existe.
Dans tous les domaines.
Elle est parfois bénéfique à tous, parfois catastrophique, le plus souvent .

Un beau magasin de bijoutier, affichant "réparations d'horlogerie", bénéficie souvent de sous traitants en tous genres...de moins en moins, en raison du virage que j'évoquais, concernant le métier d'horloger qui évolue dans le bon sens, devenant indépendant à part entière.

Les sous traitants ? parfois au nombre de 3 , 4 ou 5, pour un seul magasin, certaisn au black, d'autres officiels:

- un spécialiste du quartz,
-un de le pendule de paris
- un de l'horloge
- un de la montre bracelet
- un de la poche.
- un de la soudure


Il est très rare que le bijoutier est sous la main toutes ces compétences réunies.

J'ai fait l'expérience de tester plusieurs magasins HBJO, plus ou moins locaux il y a 10 ans.

L'un d'eux, au bout d'une dz de travaux commençait à me dire, il faudrait me faire un prix...j'ai augmenter les tarifs, et n'entend plus parler de lui, si ce n'est que j'ai récupéré tous ses clients restaurations.
Un autre a également eu le même procédé: je l'ai envoyé paitre.

Un autre beaucoup plus sur terre , m'envoyait les clients, ce dont je lui rendait bien..à la retraite j'ai tout repris.

les autres vivotes, car le temps est un peu révolu d'apporter un garde temps chez le bijoutier ou le bureau de tabac...la pub fait son chemin.

Aujourd'hui quelques maisons me demandent du travail, travaux faits au même tarif que le client direct. Je ne comprends aps cette histoire de tarifs que font certains vis à vis de leurs magasin: baisser son froc pour subsister >?

Pour ma part, je fais faire quelques pendules de Paris, à celui qui sait faire, comme je le souhaite. Un gain de temps au bénéfice des verges, cylindres et répétitions en tous genres.

Il y a autant de bons horlogers officieux , que d'officiels.
La compétence est une adéquation du savoir faire et du gain.
Reste à chacun de savoir se placer, là où bon lui semble, tant le client, que l'horloger.

Écarter quelques parasites , des collectionneurs ignorants, ou piques assiettes à envoyer paitre , est très bénéfique...même en période de crise.

Bonsoir ... il se trouve que c'est une "jeune horloger" qui succède à son père "vieil horloger" qui me fait ces tarifs (effectivement dans la zone des 80/100 Euros TTC pour un gousset classique).

Il a boutique et pignon sur rue (c'est le cas de le dire) !

Il ne quémande rien, a des délais plutôt longs (car très demandé) et on a intérêt à être TRES POLI avec lui car c'est pas le boulot qui lui manque.

Pour d'autres opérations plus complexes sur chronos gousset 19 lignes, c'est 100 Euros hors taxes quand il n'y a rien à remplacer.

Je reprécise donc ma pensée : Pour moi, le "vieil" horloger, c'est avant tout CELUI QUI A DU STOCK.

Il se trouve que celui-ci a le stock de son père et qu'il est jeune => sa main ne tremblera pas !

Cordialement,

Lutec's