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 Actu : Ce que nous prépare Google

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ZEN
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ZEN


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Actu : Ce que nous prépare Google Empty
MessageSujet: Actu : Ce que nous prépare Google   Actu : Ce que nous prépare Google Empty19/10/2009, 07:17

Citation :



Ce que nous prépare Google



Sommaire :

Présentation
Son moteur de recherche va passer le cap des 2 milliards de requêtes par jour
Son mobile s’attaque à la domination de l’iPhone
Sa filiale YouTube menace la télé de papa
Ses labos fourmillent de projets spectaculaires



Présentation du dossier








Bien sûr, il y a les parasols, les distributeurs de snacks bio, les piscines en plein air et les ingénieurs débraillés tapant la balle sur les tables de ping-pong. Au siège californien de Mountain View, Google s’expose tel qu’on l’imagine. A un détail près : en repartant, on remarque un immense squelette de tyrannosaure, que les arbres masquaient à l’arrivée.


«C’est la plus grosse reproduction existante d’ossements de T-Rex, nous apprend un employé. Les fondateurs, Larry Page et Sergey Brin, ont trouvé ça cool.» Cool ? Dans la gueule de la bête, trois flamants roses en plastique passent un mauvais quart d’heure. Et dix autres oiseaux décorant la pelouse sont promis au même sort. «C’est un jeu inventé par des salariés, poursuit notre hôte. D’ici Halloween, tous les flamants vont y passer.»


Nous voilà prévenus : l’ogre Google a toujours faim. Ces trois dernières années, son chiffre d’affaires a plus que doublé (21,8 milliards de dollars en 2008) et ses effectifs ont quintuplé (près de 20 000 personnes). Mais la firme en veut plus. Déjà à la tête du moteur de recherche le plus puissant du monde, elle entend à présent connecter l’ensemble de la planète : fin 2010, Le français Thales lui livrera 16 satellites de télécoms voués à apporter le haut débit aux populations privées d’Internet, dans le cadre du programme Other 3 billions (les 3 milliards d’habitants restant).


«Sky is the limit», disent les Américains. Pourtant, «Google arrive à une période charnière, nuance l’analyste Tristan Louis, de Tnl.net. Pour grossir encore, il va lui falloir éviter bien des écueils.» Et d’abord préserver sa célèbre obsession de l’innovation, indispensable pour se diversifier et moins dépendre des recettes publicitaires du moteur de recherche, l’essentiel de son business. Dans la vidéo, dans la téléphonie ou… dans nos cuisines, les projets fourmillent. Mais cet activisme porte une menace : et si, à force de voir le logo bleu, rouge, jaune et vert à chaque minute de leurs vies, les Terriens finissaient par trouver Google envahissant ?*


Pour l’heure, sur le campus, le souffle créateur des débuts ne semble pas près de s’éteindre. Une espèce de folie raisonnée autorise les projets les plus audacieux pourvu qu’ils aient un fondement scientifique. «C’est la recette Google, s’exclame Jeffrey Pfeffer, professeur de management à Stanford. Il leur faut des analyses empiriques pour décider du menu du déjeuner.»
Il ne plaisante qu’à moitié : le précepte s’applique aussi, par exemple, aux ressources humaines. Ainsi, ces derniers mois, l’entreprise a vu plusieurs de ses grosses têtes faire défection et rejoindre Facebook ou Twitter. Pour endiguer la fuite des cerveaux, les ingénieurs ont donc été priés de compiler les données RH des 20 000 employés et de bâtir… l’algorithme de la démission. Date de la dernière promotion, durée moyenne des affectations, courbe salariale, tout est mouliné dans une formule tenue secrète. «Elle nous fera entrer dans la tête des gens avant même qu’ils songent à partir», a déclaré sans rire le directeur des ressources humaines, Laszlo Block.
Rendez-vous dans quelques mois pour juger du succès du système. Mais après tout, les méthodes de Mountain View ont fait leurs preuves. Prenez les fameux 20% de temps libre accordés aux salariés pour développer leurs projets personnels. Un luxe de start-up ? Non, plus que jamais un credo, étendu aux entreprises rachetées par le groupe. Comme chez YouTube, acquis en 2006, où un ingénieur vient de créer un système pour visionner des vidéos en relief. Et, quand les idées n’aboutissent pas, on croit ici à «l’échec noble».
«Le projet d’un jeune de mon équipe avait dégénéré et fait perdre 3 millions de dollars à la boîte, raconte Kim Scott, une des pontes de la pub. Larry Page, lui, y a vu une idée qui avait du potentiel. Alors il a exhorté le gamin à poursuivre !» C’est la force de la firme : la Bourse peut dévisser et les analystes sonner l’alarme, elle reste convaincue que le temps lui donnera raison. Témoignage d’un patron de start-up récemment approché par Google : «On sent qu’ils voient plus loin que l’horizon à deux ans des entreprises cotées en Bourse. Ces gars-là réfléchissent à dix ou vingt ans !»
Largement de quoi résoudre leur principal problème : une prospérité qui dépend beaucoup trop d’un seul business. «Dans le compte de résultat de Google, seule une activité dégage plus de 1 milliard de dollars, le moteur de recherche, note Tristan Louis. Chez Microsoft, il y en a une vingtaine !» Le parallèle n’est pas innocent : en cherchant à se diversifier, le géant de Mountain View ­piétine ­souvent les plates-bandes du ­titan de Seattle. Comme fin juin, lorsqu’il a dégainé Chrome OS, un projet de système d’exploitation pour PC directement dirigé contre Windows.

Fin juillet, Microsoft a répliqué en annonçant la fusion de son moteur de recherche avec celui de Yahoo!, dans l’espoir d’entamer la domination de Google sur le «search».
Mais les Californiens ne se contentent pas d’affronter les héritiers de Bill Gates. Petit à petit, l’entreprise pousse ses pions dans des secteurs aussi ambitieux que stratégiques. Dans la téléphonie, elle a créé le système d’exploitation Android, rival de l’iPhone d’Apple, et ­développe à toute vitesse des applications révolutionnaires, comme la géolocalisation. Dans l’éducation, elle pousse Google Scholar, un moteur de recherche spécialisé dans les articles académiques et autres papiers scientifiques, qui séduit les universitaires. «Je n’y peux rien, moi, si ce service est meilleur que la bibliothèque en ligne de Stanford !», sourit le professeur Pfeffer.
Le géant californien a aussi fait son entrée dans le secteur de la santé avec Google Health, un système qui permet d’enregistrer son dossier médical en ligne et de le partager avec les personnes de son choix. En mars dernier, David Cameron, favori pour succéder à Gordon Brown à la tête du gouvernement britannique, a déclaré que c’était une bonne alternative au coûteux programme d’archivage médical commandé par l’actuel Premier ministre… «Au total, Google progresse dans une vingtaine de secteurs, calcule Stephen Arnold. Demain, l’entreprise sera partout.»
En plus de faire tiquer les autorités antitrust, alertées par la position ultradominante du moteur de recherche, cette sur­activité commence à inquiéter l’homme de la rue. La collecte de nos requêtes sous prétexte de personnaliser les réponses, la géolocalisation, la mise en images des rues pour la fonction Street View (des salariés s’y sont fait pincer en pleine pause cigarette, malgré le floutage), la gestion des albums de photos (Picasa)… Tout cela fait beaucoup de données privées connues par une seule entreprise. Et toute l’idée de Chrome OS, le futur système d’exploitation, consiste à alléger nos PC des lourdes mémoires nécessaires pour entreposer logiciels et documents : tout se fera en ligne, ce qui revient à confier nos disques durs aux serveurs de Google !
Aux mains d’un dirigeant mal intentionné, il y aurait là de quoi faire chanter un concurrent ou un homme politique. Après tout, on a déjà vu pire dans l’histoire du business… Et même sans imaginer ce scénario à la Big Brother, n’oublions pas que toute info gérée par Google vaut de l’or. Déjà, les utilisateurs de Gmail, le site maison de courrier électronique, ont constaté qu’on les exposait à des pubs ­ciblées en fonction du contenu de leurs messages : évoquez un week-end à Londres, et hop, voici les réclames des voyagistes et des hôtels. Agaçant…
Les anges de Mountain View jurent bien sûr leur fidélité au principe fondateur, «don’t be evil» (ne faites pas le mal). Et personne, rappellent-ils, n’est obligé d’utiliser leurs services. Moyennant quoi ils assument totalement leur omniprésence : «Nous nous intéressons à tout ce que les gens utilisent plus d’une fois par jour, a théorisé Larry Page lors d’une conférence, en mai dernier. En fait, nous cherchons à être une brosse à dents.» C’est un peu ça, Google : le mariage saugrenu du T-Rex et de la brosse à dents.



http://www.capital.fr/enquetes/dossiers/ce-que-nous-prepare-google-441605/(offset)/2

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J.B
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J.B


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MessageSujet: Re: Actu : Ce que nous prépare Google   Actu : Ce que nous prépare Google Empty19/10/2009, 07:30

Citation :
Nous voilà prévenus : l’ogre Google a toujours faim. Ces trois dernières années, son chiffre d’affaires a plus que doublé (21,8 milliards de dollars en 2008) et ses effectifs ont quintuplé (près de 20 000 personnes). Mais la firme en veut plus

C'est souvent le début de la fin, lorsqu'on ne peux plus s'arrêter, la boulimie du chiffre... même si la fin peut prendre plusieurs années.
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Toquante26
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Toquante26


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MessageSujet: Re: Actu : Ce que nous prépare Google   Actu : Ce que nous prépare Google Empty19/10/2009, 09:35

Et le rapport avec les montres? quid 2


Ah oui, Google a fait des montres publicitaires clown
















jocolor
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sypari
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sypari


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MessageSujet: Re: Actu : Ce que nous prépare Google   Actu : Ce que nous prépare Google Empty19/10/2009, 09:36

ou p'tête bien qu'ils vont racheter Rolex !!!! affraid affraid affraid

Mr. Green Mr. Green Actu : Ce que nous prépare Google Blunt_gi Actu : Ce que nous prépare Google Blunt_gi clown clown
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