Bonsoir à tous,
Il m'a fallu pas mal d'heures de travail pour remettre en état cette Zénith de poche au calibre que je n'avais jamais vu. D'après la mesure que j'ai faite c'est un 17 lignes.
Je suppose que le bris du rubis a été occasionné par celui du ressort. J'ai pu trouver une pierre de la même couleur rose pâle et l'ai sertie à la potence.
Il m'a fallu aussi changer l'éllipse 1/2 ronde du plateau .
Curieusement la boîte est dépourvue de bélière ainsi que de son support. La tige de remontoire sans couronne, dépasse d'un orifice bien plus large qu'elle.
Aucune trace visible de soudure ou de sertissage. Heureusement la tige assez courte et l'orifice large permettent de sortir facilement le calibre . Je dis heureusement car
la tige ne peut pas être extraite sans démontage et la vis habituelle de blocage qu'on voit sur la photo n'est là que pour le décor, sa longueur ne permettant même pas d'atteindre la tige.
Cela fait penser aux Zénith de poche montées à Besançon dont la tige est en 2 parties qui s'emboîtent l'une dans l'autre et qui se séparent lorsqu'on bascule le calibre vers l'avant.
En attendant de trouver la partie manquante j'ai mis une couronne provisoire qui va bien.
Le système de remontage - mise à l'heure est inhabituel (pour moi) .
L'entreprise Favre-Jacot avait semble-t-il besoin de faire des économies cachées, car côté cadran seul le bancier bénéficie d'un empierrage.
Diamètre 47 mm.
Détail partiel du système mise à l'heure-remontage. La pièce recouvrante a été retournée pour montrer le ressort.