ZEN
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 | | Sujet: Horlogerie : Chaque jour, les ventes atteignent 140 millions Mer 17 Jan - 7:46 | |
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- Horlogerie : Chaque jour, les ventes atteignent 140 millions de francs!
le 17 Janvier 2007
A vant même de connaître les résultats du mois de décembre, attendus en début février, l’horlogerie suisse peut sabrer le champagne: près de 12% d’augmentation l’an dernier par rapport à une année 2005 déjà record, les exportations devraient avoisiner les 13,5 milliards de francs. Plus prosaïquement, ce prix export représente des ventes estimées à 50 milliards de francs dans les points de vente.
Selon les évaluations de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH), qui estime entre 3 et 4 le facteur applicable entre les prix export et les prix de vente au détail, ce sont en effet entre 40 et 54 milliards de francs qui ont été investis dans l’achat de montres suisses l’an dernier. Et lorsque l’on sait que le haut de gamme – segment le plus porteur – laisse les marges les plus confortables, on peut raisonnablement penser que la barre des 50 milliards de francs a été franchie pour la première fois en 2006.
Rapportés aux 41 000 travailleurs que compte la branche en Suisse, ces 50 milliards représentent un montant de 1,2 million de francs par employé. Ou vu sous un autre angle: des clients dépensent chaque jour dans le monde près de 137 millions de francs pour des montres suisses, un montant deux fois supérieur à celui de 1990.
Sur les onze premiers mois de 2006, les Etats-Unis restent le premier marché de l’horlogerie suisse, en hausse de 6,9%, mais avec une progression moindre par rapport à leurs poursuivants directs que sont Hongkong (+10,9%) et le Japon (+10,4%). L’Italie, la France et l’Allemagne suivent dans l’ordre. Après des années de moindre croissance, c’est l’Europe qui s’est montrée la région la plus dynamique pour l'horlogerie suisse avec une poussée de 13,1% sur la période. Cette nouvelle donne est un motif de satisfaction particulier pour Philippe Pegoraro, responsable du service économie et statistiques à la FH: «Non seulement le marché européen s’est bien redressé, mais la courbe est particulièrement intéressante puisque chaque mois le taux de croissance s’est accéléré. Cela démontre une tendance clairement positive sur ce marché un peu chahuté il y a quelques années. » Quant à l’eldorado chinois, il continue de porter les rêves des horlogers suisses. Car si l’Empire du Milieu pointe encore au 10e rang en termes de débouchés pour l’horlogerie helvétique, il a plus que doublé son résultat par rapport à 2005. Et tout semble indiquer que l’année en cours affichera une nouvelle progression.
Les bonus bienvenus de la finance
A partir de la fin janvier, à l’image de leurs homologues, UBS et Credit Suisse vont commencer à redistribuer l’équivalent de 20 milliards de francs sous forme de bonus à leurs employés méritants dans le monde. Chez les horlogers et les détaillants, on sent déjà cette manne se profiler: «Même s’il est encore trop tôt pour se prononcer, j’ai déjà vu plusieurs locaux s’attarder devant nos vitrines. Il n’y a aucun doute, nous nous dirigeons vers des ventes aussi bonnes que celles réalisées aux mois de février et mars 2006», explique Patrick Cremers, directeur de la boutique A L’Emeraude à Lausanne. Mais est-ce vraiment la finance qui déclenche pareil engouement? A Zurich, cela ne fait aucun doute: «Nos clients sont presque tous issus du domaine bancaire. Et, c’est vrai, la période des bonus nous est extrêmement favorable», approuve Ingrid Willi, directrice du magasin IWCsur la Bahnhofstrasse. Dominique Bernaz, directeur de la boutique Vacheron Constantin à Genève, confirme l’impact de la finance, qu’il nuance cependant: «Les banquiers qui nous rendent visite viennent en majeure partie de l’étranger. Mais ils apprécient nos produits et n’hésitent pas à se faire plaisir. » Et le directeur de confirmer une excellente année 2006, avant de confesser qu’il faudra travailler dur pour dépasser les chiffres de 2007.
Les gagnants et les perdants
Les résultats de l'horlogerie suisse ne sont pas homogènes, loin s’en faut. Le secteur qui a une nouvelle fois le mieux performé est celui des montres de plus de 3000 francs prix export (dès 10 000 francs en magasin). Ce segment a vu ses ventes croître non seulement en chiffre d’affaires (+29% sur les onze premiers mois de l’année 2006), mais également en unités (+40%). Dans le même temps, les garde-temps de moins de 3000 francs prix export ont stagné tant en valeur (+0,2%) qu’en volume (+0,7%).
La meilleure nouvelle provient du fait que le segment le plus dynamique augmente en termes de chiffre d’affaires et en nombre de pièces produites. Ce qui fait dire à Philippe Pegoraro que «la croissance est saine puisqu’elle ne résulte pas d’une hausse des prix ou de la répercussion du coût des matières premières, mais d’une demande en réelle augmentation». Les montres en acier se taillent toujours davantage la part du lion puisque désormais plus d’une montre suisse sur deux est façonnée dans ce métal. Elles représentent à elles seules 43% du chiffre d’affaires de l'horlogerie suisse, devant les montres en or (25%). Les montres en plastique – qui génèrent 28% du volume et 5% du chiffre d’affaires – étaient en progression de quelque 10%. Bilan Michel Jeannot www.bilan.ch
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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