Le mouvement de Pascal Coyon

Pour m’extraire du malaise ambiant, j’ai trouvé une autre activité.

Demain je fais le plein d’essence et de GPL. Cela me donne 1100 kms d’autonomie. Je vérifie la pression de mes pneus, je fais le niveau d’huile, je remplis le lave-glace. Puis je vérifie mes feux avant & arrière, les clignotants, les feux stop et l’anti-brouillard arrière. Un coup sur le pare-brise, la lunette, les vitres latérales et les rétroviseurs. Si quelqu’un veut me donner un coup de main pour passer l’aspirateur, c’est pas de refus. Et pour finir, je prépare une SD card avec quelques morceaux de musique que j’aime particulièrement.
Mais pourquoi ?, me direz-vous. Tu pars en vacances ? Tu es de mariage ? Tu as touché le grelot ?

Non, c’est juste pour faire un aller-retour à la plage. Pas de saison vont rétorquer les météo phobiques et les autres. Sauf qu’en cette saison j’ai sans souci les centaines de mètres carrés disponibles que j’aime avoir pour mettre au vent mes engins volants. Et puis après tout je vous … convie à en faire de même.

Mais avant de rentrer, je n’oublierai pas de prendre la rue des fanons jusqu’au bout et suivre la piste jusqu’au lieu de rendez-vous à la quatrième pomme de pin, celle qui est derrière le dernier Quercus suber en bordure de la forêt de Pinus pinaster. C’est là que je dois voir l’écureuil qui fait tourner la roue des fréquences, celle qui sert à régler les montres avant de partir à Besançon. Car elle va en revenir celle qui … amoureusement choyée par les mains de Pascal et de ses délicieuses collaboratrices va désormais m’accompagner. Un contingent de plus va être livré et je vais voir mon impatience comblée.

Cela s’arrose, oui mais je dois faire la route. Ce sera donc chez moi que je la baptiserai avec une Hapchot, bière brassée à proximité de l’ateleir de Pascal. Bière à l’eau de mer et qui porte le nom d’un outil de résinier qui lui servait à rafraîchir la care : entaille faite pour récolter la résine.

Après il faudra combler la curiosité de certain(e)s. Mais pas de presse s.v.p. Je vais d’abord en profiter, m’en régaler, me faire péter la pupille de la trop regarder. Je la conduirai dans ces petits coins que j’aime et qui font mon ordinaire et mon extraordinaire, non mais …. Je vous concède une ou deux photos, promis.

platyphyl a écrit:

Mais avant de rentrer, je n’oublierai pas de prendre la rue des fanons jusqu’au bout et suivre la piste jusqu’au lieu de rendez-vous à la quatrième pomme de pin, celle qui est derrière le dernier Quercus suber  en bordure de la forêt de Pinus pinaster. C’est là que je dois voir l’écureuil qui fait tourner la roue des fréquences, celle qui sert à régler les montres avant de partir à Besançon. Car elle va en revenir celle qui … amoureusement choyée par les mains de Pascal et de ses délicieuses collaboratrices va désormais m’accompagner. Un contingent de plus va être livré et je vais voir mon impatience comblée.

Oouhhaaa ! Un nouveau contingent ? Tu sais combien y en a dans le lot en question ?

Tu pourras regarder discrètement si la mienne est du voyage ?

Mister N a écrit:

Oouhhaaa ! Un nouveau contingent ? Tu sais combien y en a dans le lot en question ?

Tu pourras regarder discrètement si la mienne est du voyage ?

Je ne peux pas te répondre, mais n'hésites pas à t'adresser directement à lui en mp ou mail.
Pascal communique avec ses "clients" et avec tous ceux qui lui posent des questions.
Je veux bien lui poser la question quand je vais y aller, c'est dans quelques jours.
Si je ne me trompe pas dans une semaine, dès qu'il reçoit l'envoi retour de Besançon.

Génial, encore quelques belles qui vont arrivées!

je croise les doigts.....

La version blanche, existe en ambrée et en brune. N'oubliez pas de faire venir votre copine hispanique, la bien connue Moderacìon.

C'est tout ???

ps: aujourd'hui c'est beaujolpif...

leopold a écrit:

C'est tout ???

ps: aujourd'hui c'est beaujolpif...

Mon médecin et ma religion me l'interdise. Et j'écoute la faculté tout en étant dévot.
Et c'est très risqué, ici nous sommes toujours en tongs.

Juste quelques photos, à l'arrache, pour ce soir.

Superbe !!! Félicitations !
Exactement celle que j'aurais choisi...
Profites-en bien !

Il y a des jours où l’air est plus léger, où l’on se sent joyeux.
C’eut pu être le cas hier.

Je rentrais chez moi avec au poignet celle que j’attendais. Ma Coyon jaune.

Comme je vous le disais dans un épisode précédent, je suis allé la chercher. Elle est … magnifique, vivante, elle me ravit et je me sentais comme après une première fois. Pensez à une première qui vous a coupé les jambes, bouleversé, laissé sur le cul où ailleurs. Tiens mon premier 3000 dans les Pyrénées. La première sortie du 40 pieds d’un ami après de longs mois de travail durant lesquels la coque arrivée nue et vide s’est peu à peu transformée en un croiseur qui ravit tous ceux qui ont eu l’occasion d’y naviguer. Et je ne vous dis pas tout.

Mais hier soir pont de fête car si c’était en premier l’anniversaire de ma sœurette, celle-ci a été touchée par les attentats de Paris. Une des anciennes élèves de l’école où elle travaillait a perdu la vie au Bataclan. Nous avons différé la soirée festive prévue à … , voire plus tard. Alors au lieu d’aller la retrouver, je suis rentré chez moi.

Mais ma montre n’y est pour rien et ma sœurette serait attristée si je n’en disais rien.

Donc je me suis rendu à l’atelier de Maître Pascal pour la recevoir. Il trinquera à notre santé et celle de nos belles avec une Hapchot ambrée, moi ce sera avec une blanche. Pas de risques pour rouler et nous avons trinqué avec un café hier après-midi.

Pour ceux qui attendent, croyez-moi, ça ne rigole pas à l’atelier. Tous les postes de travail sont opérationnels. Chacun d’entre-eux est affecté à une tache facilitant ainsi l’avancée de la production. Je ne rentrerai pas dans les détails, car je ne suis pas apte à le faire. Mais des boîtes sont là, avec les pièces prêtes en attente de celles qui vont les rejoindre avant le montage et la suite des opérations. Bref, ça turbine. Au rythme adapté à la réalisation de ces belles montres.

Pascal s’est lancé dans un super iron-man. Et même préparé, il y a des embûches qui se présentent et durcissent l’épreuve. Chaque commande sera honorée et pensez aussi que demain quand tout sera fini, il faudra bien qu’il continue à travailler ne serait-ce que pour assurer la matérielle. L’homme a des projets, il lui faut aussi y consacrer un minimum de temps ; temps qui n’étant ni compressible, ni extensible se rajoute à la charge de travail en cours.

Je comprends et partage l’impatience de ceux qui sont en attente, la mienne vient juste de se terminer. Vous serez plus que comblé lorsque vous la recevrez. Pour moi, ce sera la seule et unique montre de ce niveau de prix et de qualité qui sera mienne. Les mois qui se sont écoulés depuis la commande ne sont rien face à ceux que vont vivre certains. Et dans un registre plus joyeux, ceux que je vais vivre moi avec cette œuvre vivante à mon poignet. Alors pour les uns comme pour les autres, je suis de tout cœur à vos côtés.

Dans quelques jours, quand le gris se sera écarté, je vous en dirai plus.
J’ai hésité à m’offrir pour mes 60 ans une montre, entre : Habring2, D. Dornblueth & Sohn, quelques autres montres similaires, quelques pièces de marque connues et celle de Pascal, je suis plus qu’enchanté et certain que mon choix est le meilleur.

Cordialement

Basyl177 a écrit:

Superbe !!! Félicitations !
Exactement celle que j'aurais choisi...
Profites-en bien !

merci Basyl.

Rrhhhaaaaa je sens que ça vient

Merci pour ce beau texte, qui rend bien compte du travail titanesque de Pascal.

C'est avec une certaine fierté que j'attends ma montre. Ayant eu une période une peu difficile ces temps-ci, elle est l'une des petites flammes qui donnent le courage de ne pas tout laisser tomber, vu l'abnégation et les risques qu'a pris Pascal!

Encore Chapeau l'artiste, et pas d'inquiétude, je reste en douce veille jusqu'à mon tour!

bercher a écrit:

Merci pour ce beau texte, qui rend bien compte du travail titanesque de Pascal.

C'est avec une certaine fierté que j'attends ma montre. Ayant eu une période une peu difficile ces temps-ci, elle est l'une des petites flammes qui donnent le  courage de ne pas tout laisser tomber, vu l'abnégation et les risques qu'a pris Pascal!

Encore Chapeau l'artiste, et pas d'inquiétude, je reste en douce veille jusqu'à mon tour!

Je sais que tu ne seras pas déçu.

Chez le boulanger, où je me sers, il y a une horloge au mur. Il y a marqué que pour faire du pain il faut de la farine, de l'eau, du sel, du temps, ... et je lui ai dit qu'il manquait un élément : de l'amour. Il y en a dans la montre de Pascal.

Nous avons tous des moments gris, voire même noir. Comme tout un chacun, j'en ai connu. Et mettre à mon poignet cette montre m'aide et m'aidera à continuer le chemin. N'hésites pas à me contacter en mp, nous pourrons échanger tranquillement. Et si tu n'es pas trop loin, n'hésites pas le jour venu à venir en prendre livraison.

25 heures dans la vie d’une montre

Vous causez beaucoup au sujet de nous, de nos atours, de nos atouts, de nos points faibles. Certains sont modérés, d’autres excessifs, que dire des silencieux ?
Vous contestez les choix de nos géniteurs, de nos revendeurs, etc. Dans vos magazines, on ne sait si c’est de la publicité ou du rédactionnel, voire le mix des deux. Vous nous regardez, nous pesez, nous mesurez, nous jugez mais sans nous avoir porté, sans avoir vécu avec nous plus de quelques minutes. Et puis ces salons où vous nous montrez sans pudeur, sans un minimum de respect. Nous ne sommes pas du bétail de concours ou des légumes de comice agricole. Dans un brouhaha infernal, avec des projecteurs qui nous cuisent, comment voulez-vous que nous apprécions ce que vous nous faites subir ?

Jamais vous ne nous donnez la parole. À quand un numéro d’appel pour les montres maltraitées ?

Je  suis née entre océan et forêt, dans un pays de cocagne. Qui donc sait ce qu’est une cocagne ? Mon papa est un chic garçon, fatigué de subir la pression de collectionneurs impatients, il se décida au retour d’une randonnée dans les belles Pyrénées de créer « sa montre ». Avait-il mesuré les tenants d’une telle aventure ? Fort de son expérience, il avait caché sous sa chevelure frisée, juste entre œil et oreille, plein d’idées et de pistes pour solutionner ce qu’il savait être un nid à secondes perdues.
Avec des feuilles de papier, des crayons, des outils pour tracer, des gommes et une grande réserve de patience, il se mit à la tache. Sur la table d’à côté il y avait son ordinateur, ses notes et toutes les pièces qui allaient lui servir. Passant de l’un à l’autre, son ouvrages prenait allure. Mais une montre ce n’est pas du papier ou des fichiers binaires. Conception 3D, modélisation, création des fichiers de commande pour la CNC et naquirent mes pré-parents. Nombre d’aller-retour entre tous ces éléments furent nécessaires pour s’approcher de ce qui allait devenir la « 1900 ». Il fallait aussi penser au boitier qui allait me protéger pour que je travaille dans de bonnes conditions. Et aussi au lien qui m’unit à votre poignet, l’écrin pour ma présenter. Et puis communiquer pour me « vendre », que ce mot est laid. Combien allons-nous être dans cette fratrie, toutes habillées de la même parure, …. Bref, une foultitude de décisions à prendre, de test à faire amenant parfois à une marche arrière. Vous avez suivi l’aventure de ma naissance. Certains voulaient même trier les poubelles pour s’emparer des avortons, des handicapés, des brouillons qui m’ont précédé moi et mes sœurs.
L’annonce fut faite, nous serions soixante. Pour parts égales habillées d’or jaune, d’or rose ou d’or gris. Quelques unes avec la taille plus fine, au choix de nos adoptants.

C’est ainsi qu’un jour d’été, près d’un lac, il topa la main de papa et lui dit : jaune, n° 4, taille fine, marquée de noir et de rouge, et avec des aiguilles pommes. Ce fut pour lui le début d’une longue attente. Mais il vint visiter l’atelier et s’enquit de ma gestation. Il m’a connu nue, moi qui suis si pudique. Il m’a tripoté aussi, quel coquin. Mais ce que je préférais, c’était les mains rudes de papa et celles plus douces de ses collaboratrices. Car c’est ainsi, il n’y a pas que le Père Noël pour servir les enfants que nous sommes. Il y a des lutines pour que ça avance. Petit à petit je prenais forme, sentant mes arrondis mis en forme et en lumière, tatouée pour être unique. Tout mes composants s’habillaient de lumière, que cette roue est belle, sa denture étincelante. Jen suis encore toute émoustillée. Et puis l’autre qui venait aux nouvelles. Oui son cœur bat, non elle n’a pas de balourd en 6H … Enfin, un beau matin d’automne, je partis en voyage. Que de précaution, que de méticulosité. Et me voici précipitée dans un autre monde, remontée, auscultée, et je te fais tourner sur une machine qui ronronne. Un peu dans un sens et c’est reparti dans l’autre. De jour, de nuit, pas une seconde de repos … Papa au secours, ils sont fous même s’ils ne le semblent pas. Enfin ça se termine, et de nouveau je fais un voyage. Enfin de retour à la maison, un peu de repos, un peu de calme. Que nenni, me voici de nouveau sur l’établi, sous les lumières chirurgicales et les yeux perçants. Lorsqu’ils se transforment en cyclope, vous pouvez être sûrs que c’est pour vous fouiller les entrailles. Un dernier checkup cosmétique et me voici parée de cuir. Mais je ne mange pas de ce pain là, moi. Et pour finir me voici mise en bière. Comment appeler le fait de se retrouver entre deux planches de chêne ?

C’est à ce moment qu’il m’annonce que je vais partir. Moi qui n’ai rien demandé. Qu’est-ce qui va m’arriver ? Si je pouvais avoir un indice, mais non. Et puis voici que la lumière revient, je le reconnais celui-ci. C’est celui qui venait me voir et me couvait du regard. Et là sans ménagement, utilisant les liens de cuir dont j’ai été équipée, il m’attache à son poignet et sans rien me dire il m’entraine vers je ne sais qu’elle destinée. Mais c’est une autre histoire et dès que je peux, je vous en dirai plus.

Juste un petit message pour souhaiter tous mes voeux à Pascal et à la future famille des "1900"!

Bien Famesquement,

Bercher

Tous mes vœux également à Pascal et à la réussite de son projet!

Et que tous les heureux possesseurs nous abreuvent de photos!

broncos a écrit:

Et que tous les heureux possesseurs nous abreuvent de photos!

Oui... Mais pour ça encore faut il avoir la montre

Je vois que tu es toujours sous le charme et je te comprends.
Encore un grand merci de m'avoir présenté cette montre qui est sublime, même si on a failli se louper...
Cette montre présente zéro défaut, tout est parfait.
Si cela peut te rassurer, lire l'heure est secondaire avec une telle montre.

Profites-en bien.

‘soir à tous les coyonautes (c’est vraiment vilain, alors oublions-le vite). D'autant qu'il est trop proche de couillonnade, je jette au fond du gouf de Capbreton.

Je suis allé vérifier si mon coin de plage n’était pas squatté par quelque envahisseur que ce soit. Le temps était sympa et une longue promenade au bord de l’océan m’a fait le plus grand bien. Avant de me remettre en les mains de ma chirurgienne préférée, se remplir d’oxygène frais est une bonne préparation.

Mais j’avais prévu un arrêt chez maître Pascal, se la souhaiter bonne et tirer les rois ou sur les rois à chacun son jeu. Ne mettez pas en parallèle mes mots et ce qui a encore assombri notre quotidien il y a peu. Un bout de galette et un bon café tout en discutant a fait du bien à tous. Il y avait à mon poignet une montre frétillante de retrouver l’écurie.

Puis Pascal s’est remis au travail et m’a laissé assister à son ouvrage. Vérification du positionnement d’un pont : il faut avoir des yeux au bout des doigts, de la sensibilité. Je le pose, vérifie, je le sors, je le remets, et je recommence en vérifiant que tout soit parfait. Qu’il n’y ait pas la plus infime marque de manipulation. Et la soufflette n’arrête pas de passer de sa main à la table, le pinceau, les cotons-tige, un bocal d’alcool, un autre d’acétone, interdiction de se tromper. Un travail de bénédictin. Manipuler des vis qui elles aussi ne peuvent souffrir les outrages d’une main hésitante. Une fois satisfait, il couvre le mouvement (mais il n’a pas cessé de le couvrir, découvrir à chaque fois qu’il devait attraper un outil ou autre) et continue en attrapant une roue qu’il faut polir. Tout d’abord, il prépare le nécessaire outils, accessoires. Il chasse l’axe, vérifie que personne n’a souffert. Puis il positionne la roue sur un support (trusquin ?), vérifie que tout va être bon. Il l’ôte, met sa colle, attend qu’elle soit à sa convenance, positionne la roue, enlève l’excès de colle qui pourrait gêner en se chargeant de pâte à polir ou s’encombrer de résidus. Puis après avoir vérifié que la hauteur est correcte, que la roue est bien en contact sur toute sa surface, il met une infime quantité de pâte à polir sur le zinc et la danse commence. Sans cesse interrompue par ses vérifications et nettoyages. J’ai vu la différence entre la roue qui serait dans un mouvement ordinaire et celle qui est dans le calibre 1900. Une fois satisfait de son ouvrage, elle va être mise dans la trempette (pas celle de Roger Rabbit) puis retrouvera son axe et ira rejoindre ses copines dans un mouvement destiné au nord, au ch’nord aurait dit Galabru. Il m’a aussi montré une qui partira bientôt vers des lieux paradisiaques et d’autres qui doivent encore êtres parfaites avant de voyager à Besançon et puis iront satisfaire des amateurs qui seront, j’en suis certain, aussi satisfaits et fiers que moi.

Merci Pascal, merci à tes petites mains pour votre travail et votre accueil.

Pascal met du cœur à l'ouvrage! Quelle belle réussite...

Merci à tous pour les compliments et à Platyphyl pour ses belles lignes !  

Quelques photos d'un client livré en décembre , d'un calibre 1900C . Merci à lui de les avoir partagées ...

Magnifique! Et la 20/20 en plus...

Une dinguerie j'en veut une !!